Postée dans Forum
Toujours pire
Salut, je ne sais pas s'il y a une limite de mots sur le forum, alors je vais peut-être faire plusieurs parties à ce message. Pour ceux qui n'aiment pas lire eh bien, passer votre chemin, car ça va être long, mais je vais essayer d'être le plus clair possible.
Alors, voilà l'histoire : j'ai seize ans, je suis non-binaire et j'ai été diagnostiqué autiste de haut-niveau. Honnêtement, le diagnostique ne change rien pour moi, je suis zarbi et habituer à l'être, mais je pensais que peut-être ça changerais quelque chose pour ma famille, peut-être qu'ils comprendraient que certaines choses sont plus dures pour moi, mais j'avais tord. J'ai évidemment dû demander à faire les tests, parce que mes parents ne le remarquait pas. Les disputes n'ont pas cesser ou diminuer et ils prennent toujours la défense de mes frères et soeurs disant qu'ils sont plus jeunes et ne comprennent pas, mais moi non plus je comprend pas et tout le monde sans fou. Naturellement, comme tous les ados je passe mon temps dans ma chambre, vous savez ce que c'est on s'y sens mieux comme presque chez soi. C'est d'ailleurs aussi l'un de mes problèmes ; je ne me sens chez moi nulle part. On me dit qu'il faut savoir l'histoire du pays duquel on vient, mais qu'est-ce qu'on fait quand on a l'impression de pas avoir d'attaches, de chez soi ? Je penses parfois à partir, j'ai l'âge légal pour aller en appartement seul dans mon pays, mais je n'ai pas l'argent, la voiture ou le travail pour le faire alors...
Je penses que j'ai des maladies mentales aussi, alors ça ne doit pas aider mon cas. La première c'est le dépression j'ai presque tous les symptômes, sauf qu'évidemment pour le dernier de la liste il fallait que ce soit zarbi chez moi ; je ne penses pas au suicide, mais à devenir un fantôme. Est-ce que ça compte selon vous ? Pour l'autre maladie, j'ai pas vraiment trouver, un.e ami.e pense que ça pourrait être un TDI (trouble dissociatif de l'identité), mais iel connaît pas trop, alors iel n'est pas sûr.e. Je vais résumé un peu pour vous, mais en fait, parfois c'est comme si j'étais quelqu'un d'autre. La personne n'a pas forcément de noms, mais j'ai comme l'impression qu'iel (je ne sais pas son sexe et son orientation, alors ça va être plus simple comme ça) est là. Exemple : je fais mes devoirs et je comprends pas le problème ou la matière et iel arrive, m'explique et je comprends. On discute pas vraiment, parce qu'iel est plus là quand j'ai besoin d'aide, mais je commence à penser qu'iel aussi est parti.
À l'école non plus, ça va pas fort. C'est assez simple de ces personnes qui vivent de l'intimidation (du harcèlement). Ca a commencer en maternelle je crois et depuis ça ne sais pas vraiment arrêter. C'est simplement que ce n'est plus les mêmes personnes qui le font maintenant. Le monde est ironique en fait ; on te dit d'être toi-même, mais quand tu es toi-même on se moque et quand tu es quelqu'un d'autre on se moque aussi de toi.
Alors, en fait mon histoire est la même que celle d'un paquet d'ado : dépression, intimidation, problème familiale, potentiel phobie de la communauté LGBT+ de par l'un des deux parents et incompréhension de soi-même. Et puis, enfant on rêve tous d'avoir un super-pouvoir, je penses que j'ai trouver le mien, soit je pousse les gens à me détester, soi que je les met en colère et je sais même pas à quoi il sert ce pouvoir.
Je ne penses pas que j'attend forcément de réponses, je voulais peut-être juste voir combien de gens liraient au complet, combien ce soucierais d'un ado parmi des milliards d'autres. Avant de finir mon message j'ai quelques questions de plus. Est-ce que ça passe un jour ? Est-ce que un jour on redevient heureux ? Est-ce que avec le temps on retrouve nos passions ? Est-ce que cette étincelle qui brûlait en nous revient un jour quand on penses qu'elle commence à s'éteindre ? Qu'est-ce qui ce passe quand elle s'éteint ? Est-ce qu'un jour on l'envie de pleurer passe ? Est-ce que c'est comme dans les livres, on pleure tellement qu'un jour il n'y a juste plus de larmes ? Est-ce qu'on fini par trouver l'endroit où on est chez soi, cet endroit où on est enfin heureux ? Est-ce que le bordel dans nos têtes fini par disparaître ? Est-ce qu'un jour on trouve quelqu'un pour qui on est plus zarbi ? Est-ce que c'est moi ou c'est juste l'adolescence et ça s'arrête une fois adulte ? Faîtes juste me dire si ça fini par passer, s'il y a encore de l'espoir.
Merci de m'avoir lu pour ceux qui l'ont fait. Une réponse serait apprécié, mais comme je l'ai dit avant je n'en attend pas vraiment.
Alors, voilà l'histoire : j'ai seize ans, je suis non-binaire et j'ai été diagnostiqué autiste de haut-niveau. Honnêtement, le diagnostique ne change rien pour moi, je suis zarbi et habituer à l'être, mais je pensais que peut-être ça changerais quelque chose pour ma famille, peut-être qu'ils comprendraient que certaines choses sont plus dures pour moi, mais j'avais tord. J'ai évidemment dû demander à faire les tests, parce que mes parents ne le remarquait pas. Les disputes n'ont pas cesser ou diminuer et ils prennent toujours la défense de mes frères et soeurs disant qu'ils sont plus jeunes et ne comprennent pas, mais moi non plus je comprend pas et tout le monde sans fou. Naturellement, comme tous les ados je passe mon temps dans ma chambre, vous savez ce que c'est on s'y sens mieux comme presque chez soi. C'est d'ailleurs aussi l'un de mes problèmes ; je ne me sens chez moi nulle part. On me dit qu'il faut savoir l'histoire du pays duquel on vient, mais qu'est-ce qu'on fait quand on a l'impression de pas avoir d'attaches, de chez soi ? Je penses parfois à partir, j'ai l'âge légal pour aller en appartement seul dans mon pays, mais je n'ai pas l'argent, la voiture ou le travail pour le faire alors...
Je penses que j'ai des maladies mentales aussi, alors ça ne doit pas aider mon cas. La première c'est le dépression j'ai presque tous les symptômes, sauf qu'évidemment pour le dernier de la liste il fallait que ce soit zarbi chez moi ; je ne penses pas au suicide, mais à devenir un fantôme. Est-ce que ça compte selon vous ? Pour l'autre maladie, j'ai pas vraiment trouver, un.e ami.e pense que ça pourrait être un TDI (trouble dissociatif de l'identité), mais iel connaît pas trop, alors iel n'est pas sûr.e. Je vais résumé un peu pour vous, mais en fait, parfois c'est comme si j'étais quelqu'un d'autre. La personne n'a pas forcément de noms, mais j'ai comme l'impression qu'iel (je ne sais pas son sexe et son orientation, alors ça va être plus simple comme ça) est là. Exemple : je fais mes devoirs et je comprends pas le problème ou la matière et iel arrive, m'explique et je comprends. On discute pas vraiment, parce qu'iel est plus là quand j'ai besoin d'aide, mais je commence à penser qu'iel aussi est parti.
À l'école non plus, ça va pas fort. C'est assez simple de ces personnes qui vivent de l'intimidation (du harcèlement). Ca a commencer en maternelle je crois et depuis ça ne sais pas vraiment arrêter. C'est simplement que ce n'est plus les mêmes personnes qui le font maintenant. Le monde est ironique en fait ; on te dit d'être toi-même, mais quand tu es toi-même on se moque et quand tu es quelqu'un d'autre on se moque aussi de toi.
Alors, en fait mon histoire est la même que celle d'un paquet d'ado : dépression, intimidation, problème familiale, potentiel phobie de la communauté LGBT+ de par l'un des deux parents et incompréhension de soi-même. Et puis, enfant on rêve tous d'avoir un super-pouvoir, je penses que j'ai trouver le mien, soit je pousse les gens à me détester, soi que je les met en colère et je sais même pas à quoi il sert ce pouvoir.
Je ne penses pas que j'attend forcément de réponses, je voulais peut-être juste voir combien de gens liraient au complet, combien ce soucierais d'un ado parmi des milliards d'autres. Avant de finir mon message j'ai quelques questions de plus. Est-ce que ça passe un jour ? Est-ce que un jour on redevient heureux ? Est-ce que avec le temps on retrouve nos passions ? Est-ce que cette étincelle qui brûlait en nous revient un jour quand on penses qu'elle commence à s'éteindre ? Qu'est-ce qui ce passe quand elle s'éteint ? Est-ce qu'un jour on l'envie de pleurer passe ? Est-ce que c'est comme dans les livres, on pleure tellement qu'un jour il n'y a juste plus de larmes ? Est-ce qu'on fini par trouver l'endroit où on est chez soi, cet endroit où on est enfin heureux ? Est-ce que le bordel dans nos têtes fini par disparaître ? Est-ce qu'un jour on trouve quelqu'un pour qui on est plus zarbi ? Est-ce que c'est moi ou c'est juste l'adolescence et ça s'arrête une fois adulte ? Faîtes juste me dire si ça fini par passer, s'il y a encore de l'espoir.
Merci de m'avoir lu pour ceux qui l'ont fait. Une réponse serait apprécié, mais comme je l'ai dit avant je n'en attend pas vraiment.
Publié le 13/11/2021 par akjv_2005
Bonjour,
Je n'ai pas grand chose à te dire, excepté le fait que je te soutient et te comprend (en partie) pour certains problèmes.
Je ne pense pas que ma réponse va t'être utile, mais je ne voulais pas ne pas réagir.
Voilà, j'espère qu'un jour tu auras les réponses à tes questions, et que chacun les trouvera aussi(y compris moi...=\ )
Salut !
Publié le 22/11/2021 par Quelqu'un