Postée dans Forum
Scarification
Salut tout le monde.
Je pense que mes mots pourront donner des mauvaises idées à certaines personnes. Alors si vous vous ne sentez pas bien face à ce qu'une personne ressent quand elle se fait du mal, passez votre chemin. Je suis ici pour demander des conseils pour m'en sortir, pas pour donner envie à des personnes de faire pareil que moi.
Depuis déja environ 5 ans, je me fais du mal. Au début, je me grattais les poignets jusqu'à ce que ma "crise" passe. C'était une sorte de moyen pour faire passer toutes mes émotions négatives ou pour me sentir "vivante".
Mais récemment j'ai découvert le rasoir. J'y ai toujours pensé mais je n'avais jamais vraiment essayé. Mais il y a un mois, j'ai pris un rasoir dans ma salle de bain (propre je vous rassure) et j'ai d'abord hésité mais ensuite je me suis dit que ça m'aiderait plus. En fait, je ne sais même pas pourquoi je fais ça. Quand je me fais du mal, je me sens tellement bien. C'est comme si je suis totalement libre et ça m'apaise. Le fait de sentir la lame glissé sous ma peau, je ne serai pas comment décrire cette sentation mais ça m'appaise tellement.
Je sais que c'est mal de faire ça et j'aimerais savoir comment les personnes qui ont vécu ça s'en sont sorti.
Aidez moi svp.
Je pense que mes mots pourront donner des mauvaises idées à certaines personnes. Alors si vous vous ne sentez pas bien face à ce qu'une personne ressent quand elle se fait du mal, passez votre chemin. Je suis ici pour demander des conseils pour m'en sortir, pas pour donner envie à des personnes de faire pareil que moi.
Depuis déja environ 5 ans, je me fais du mal. Au début, je me grattais les poignets jusqu'à ce que ma "crise" passe. C'était une sorte de moyen pour faire passer toutes mes émotions négatives ou pour me sentir "vivante".
Mais récemment j'ai découvert le rasoir. J'y ai toujours pensé mais je n'avais jamais vraiment essayé. Mais il y a un mois, j'ai pris un rasoir dans ma salle de bain (propre je vous rassure) et j'ai d'abord hésité mais ensuite je me suis dit que ça m'aiderait plus. En fait, je ne sais même pas pourquoi je fais ça. Quand je me fais du mal, je me sens tellement bien. C'est comme si je suis totalement libre et ça m'apaise. Le fait de sentir la lame glissé sous ma peau, je ne serai pas comment décrire cette sentation mais ça m'appaise tellement.
Je sais que c'est mal de faire ça et j'aimerais savoir comment les personnes qui ont vécu ça s'en sont sorti.
Aidez moi svp.
Publié le 21/06/2024 par
coucou !
Je n'ai jamais vécu ta situation mais si je peux te donner un conseil, c'est d'en parler à quelqu'un en qui tu as confiance. Demande de l'aide, c'est déjà un grand pas que tu en parles ici sur le forum :)
Il y a peut-être aussi un centre d'aide près de chez toi où tu peux aller ? Un numéro de téléphone existe pour te conseiller/aider, c'est le 103, c'est gratuit et tu peux les appeler tous les jours entre 10h et minuit. Ce sont des gens qui t'écoutent, je te les conseille :)
Gros bisous, prends soin de toi.
Publié le 23/06/2024 par Anonimuse
slt ,
je sais pas si tu as déja essayer dans parler a tes parents ou un psy ou des copain , copinne mais je crois que ça pourrais t'aider mais je ne te promets rien je ne suis pas psy
Publié le 23/06/2024 par ..............
Bonjour,
Pour certaines personnes, se scarifier peut procurer un soulagement limité dans le temps car la douleur permet d'atténuer voir même dissiper la dépression et les maux qui les tourmentent.
Dans ma situation, même si elle n'est en rien similaire, je passe mon quotidien dans ma chambre, cloîtré entre quatre murs, sur mon ordinateur, à dormir, réviser et errer sur Youtube. Le téléphone, le sommeil et le travail sont des espèces de médicament me permettant de se sentir bien durant un court laps de temps car je peux oublier mes problèmes et rêver. A aucun moment, il faut banaliser les termes "se faire du mal" puisqu'il peut mener à des situations bien pires.
T'es-tu déjà confié à un ami, un proche, un parent, un professeur, une psychiatre ou un psychologue ? Bien que tes conditions sont affreux, la communication est une des meilleurs médicaments contre la dépression (en plus d'être sain pour la santé ????). En revanche, pour ne rien cacher, le début sera toujours compliqué, mais tu as du courage dans l'âme. C'est déjà très difficile d'avouer ce qui nous fait mal. Tu peux en être fier de toi.
Publié le 23/06/2024 par victroya
Salut tout le monde.
Du coup, pour répondre à vos questions, je ne parle à personne. Et quand j'oublie de couvrir mes bras (par exemple je pense être seule chez moi et il fait chaud donc je ne mets pas de pull), personne ne remaque mes plaies. Je pense que c'est à cause du reflet que je renvoie : une jeune fille dans la fleur de l'âge pleine de joie de vivre tout le temps souriante. Mais au fond je ne suis qu'une coquille vide sans âme qui rechute en public sans que personne ne remarque car j'ai un trop beau sourir. Encore aujourd'hui je me suis demandée ce que ça ferait si je sautais d'un pont, que je fasse une overdose de tous les médocs possibles, que je me pende... C'est interminable et je ne vois aucune issue possible.
Parler avec vous c'est une chose, détruire l'image que j'entretiens de moi auprès des autres depuis 12 ans s'en est une autre.
Mais je vous remercie d'essayer de m'aider. Si vous voulez parler de quelque chose n'hésitez pas.
Publié le 27/06/2024 par
Hello ! J'espère que tu vas bien ? Il faut savoir que l'adolescence est une période très compliqué rempli de montagne. Se faire du mal peut aider un temps mais cela ne pourra pas être la chose qui te permettra d'aller mieux, bien au contraire. Essaye d'en parler à une personne de confiance, une vraie confiance sans jugement. Le fait qu'on ne remarque pas tes plaies n'est pas une raison non plus de continuer jusqu'à ce qu'ils le voient, parle-en directement. La m.rt n'est pas une solution puisque les autres culpabiliserons jusqu'à la vie de leur vie et toi tu t'en remettra pas. Si tu peux parler à une psychologue, fonce, dans des hôpitaux ou en libéral, cela pourrait te faire du bien. Tu es une belle personne et les autres le voient à travers ton estime de soi, courage, je suis persuadé que tu trouveras de quoi complet ton vide qui te donnera envie de remonter la pente, le chemin est long, la rechute en fait parti. Soi motivé et déterminé ainsi qu'acccompagnée, il n'y a pas que comme cela qu'on remonte, encore tellement à vivre, ton histoire ne peut pas se finir aujourd'hui, tu as une mission sur terre.
Publié le 05/07/2024 par Mel
Bonsoir Par,
Comme tu l'as narrée, beaucoup d'adolescents se vêtissent d'un "masque trompeur" pour ressembler aux autres, montrer un faux sourire au monde et dire à voix haute "Regardez-moi, je vais bien". Parce que l'adolescence est une période fragile, empli de souffrances et de questions, on a besoin de connaître qui on est, de se chercher et on pense que les autres sont une espèce d'exemple à suivre. C'est en partie vrai que faux. On a la possibilité de consulter (demander l'avis des autres) pour mieux comprendre ce qu'on a mais il faut tout de même faire attention aux mauvais personnes. Bien que l'image que tu portes est importante, sais-tu ce que les autres peuvent ressentir pour toi (comme l'explique Mel), en apprenant que tu te sentes mal.
La dépression, le stress et l'anxiété sont des saloperies qui consument et endommagent la santé mentale de chaque vivant. Ils utilisent des ruses comme la solitude, l'habitude, le sommeil, le travail, la drogue, etc., et les pensées sombres pour blesser davantage. Ils empêchent de réfléchir à une issue. Ce sont des merdes qu'on ne peut pas combattre seul excepté des personnes qui ont un mental d'acier, mais je doute de la véracité de ce propos.
Je vais te confier une minuscule partie de ma vie. Cette année, l'image que j'entretenais d'un élève sérieux, travailleur, en terminal est partie en fumée. Mon corps n'a pas supporté les 18 années de mon existence à souffrir seul dans un coin et j'ai sombré dans une profonde dépression. Parmi tous les merdes qui me collaient, et collent, sur le dos, j'ai pu compter sur l'aide de mon psychologue, psychiatre et mes professeurs. Même dans le noir, il y a une lumière qu'on a le courage et la volonté de trouver une sortie.
Aussi, quand tu as des idées sombres, c'est la dépression qui t'attaque pour faire te tomber encore plus intensément vers un nouveau fond. Même pour moi, Je ne compte même plus le nombre de fois que je pensais disparaître dans mon sommeil, dans un accident, d'un médicament ou d'un poison.
Publié le 12/07/2024 par victroya