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Je suis dépendante à la drogue

Bonjour, je suis une ado de 17 ans. Je voulais partager mon expérience avec ma dépendance qui n'est pas habituelle car je ne suis pas dépendante aux choses qu'on a l'habitude de voir. Il faut savoir que j'ai eu un début d'adolescence traumatisante et difficile à vivre, qui me hante toujours à l'heure actuelle mais la chose qui m'a le plus coûter c'était mon addiction au tramadol, morphine etc... la première fois que j'en ai pris c'était pour des mal de ventre atrose qui durer des jours et des jours au point d'en vomir. J'avais déjà eu des soucis avec le shit, l'alcool etc... car j'étais tomber dans beaucoup de travers similaire mais le tramadol allait prendre une tournure plus dramatique...quand j'ai vu l'effet que ça me procurer j'ai plus jamais réussi à faire sans. J'ai commencer à en prendre pour dormir parceque je faisais beaucoup de cauchemar puis c'est devenu un reflex. Après j'ai commencer à en prendre pour calmer mes angoisse, après c'est devenu l'habitude qui me soulager de toute peine que je pouvais ressentir et la solution pour éviter les idées noir et la mutilation que je m'infliger depuis déjà 4 ans. J'avais seulement 15 ans quand j'ai commencer à me droguer à ça mais j'avais tellement le mal de vivre que je voyais pas le problème de me servir de médicament pour oublier mais au fur à mesure j'ai eu des gros effet indésirables comme le fait de vomir tout les matins, plus manger, maigrir à une vitesse extrême. J'ai voulu arrêter, sans savoir que j'en été énormément dépendante donc les soirs où j'en prenais pas j'avais des hallucinations, des convulsions, des pertes de mémoire, je trembler et je me réveiller en sur saut jusqu'à en faire des crises d'angoisse parceque je sentais des mains sur moi. Donc jai décider de ne pas arrêter et de me laisser mourir à ça quitte à vraiment en mourir. Puis un jour un événement m'a pousser à vrm m'en servir pour mourir, j'ai sniffer 4 ligne de tramadol, et avaler 4 cachet ce qui équivaut à une plaquette entière. Je savais que j'allais mourir et chaque ligne, chaque cachet j'ai revu tout mes souvenirs traumatisant, toutes les fois où je me sens faite du mal puis quand j'ai fini, je me suis allonger j'ai fermer les yeux en revoyant toute ma vie défiler même des choses que j'avais oublier. Je suis aller chez une copine car j'ai des frères et sœurs assez jeune et je ne voulais pas qu'il me voit morte sur mon lit donc j'ai utiliser le peu de force que j'avais. Je suis aller chez elle et en arrivant j'ai commencer à vomir, je suis tomber par terre puis c'est le trou noir. Je me suis réveiller à l'hôpital puis j'ai revomi, j'ai révéler la tête et j'ai vu des machines de tout les côtés et des électrodes sur tout mon corps, même sur mes pieds. Les médecins sont arriver et mon annoncer que je devais avoir un lavage d'estomac mais avant ça il fallait que j'appelle ma mère pour lui dire. Elle m'a énormément disputer car je n'étais pas à la maison, j'ai essayer de mentir mais elle m'a pas cru et j'ai dis le vérité sauf qu'elle m'a dit " je ́e viendrais pas j'ai d'autres enfants à m'occuper que toi " donc je me suis donc retrouver seule, sur un lit entre la vie et la mort puis je me suis mise à pleurer jusqu'à hurler et à en devenir hystérique. Les médecins m'ont attacher au lit pour me maîtriser puis une infirmière est venu ma tenu la main et m'a dis de pleurer et de surtout pas me retenir. Qu'il fallait que ça sorte ... j'ai donc fais et j'ai pleurer 2h sans m'arrêter jusqu'à ce qu'on vienne me faire le lavage d'estomac, j'ai vomi une nuit entière toujours en pleurant puis je me suis épuiser et j'ai dormi mais je me suis réveiller en tremblant parceque je n'avais pas ma dose et j'ai commencer à avoir mal partout, je ne pouvais plus bouger tellement j'avais mal. Même respirer me faisais mal, je pouvais plus parler ni même bouger. J'ai eu la force d'appuyer sur le bouton d'appel et j'ai expliquer que j'avais mal avec les larmes aux yeux et ils m'ont expliquer que c'était normal car j'avais une très grosse dépendance à tramadol qui est un dériver de l'héroïne donc forcément le sevrage était obligatoire. J'ai été en psychiatrie 3 semaines, je n'ai vu personne, parler avec personne, personne n'a prit de mes nouvelles et je me suis de nouveau renfermer, je suis tomber en dépression juste après mon séjours parceque ma vie sans drogue ne rimer à rien, je ne voulais plus de ma vie mais on m'avait forcer à rester. Je suis donc sorti et ma mère m'a mise dehors, je suis parti habiter chez mon père que je connaissais presque pas. Bref j'ai tout perdu jusqu'à me perdre moi même. Actuellement 1 ans et demi que je ne touche plus au tramadol et je ressens encore des manques alors par pitié ne toucher jamais à ça. J'espère que mon témoignage aidera des gens qui sont dépend de substances ...

Publié le 25/01/2025 par Dnna03.

Bonjour Dnna03, J'ai parcouru ton témoignage, ton histoire triste et tumultueuse, et suis désolé que toutes ces merdes te soient arrivées. Je loue ta bravoure et ta volonté à arrêter de prendre la drogue à la laquelle tu as été dépendante. Les seules conseils que je peux donner, puisque je vis une dépression moins sévère que la tienne, sont d'essayer de ne jamais rester seul, faire l'effort d'être assisté par une psychiatre, ou une psychologue, de se tourner vers les gens de confiance pour en discuter. La dépression, une vraie saloperie, est l'amie de l'isolement qui le renforce sans arrêt. Son ennemi est la communication des pensées noires qu'on a et le soutien des autres. Tu n'as pas eu une famille aimante qui s'occupe de toi. Néanmoins, il existe en France, comme en Belgique, des centres spécialisés pour aider les ados dépressifs. Mais, le plus important, est de voir une psychologue d'abord, ou de parler avec un adulte. Je m'excuse une nouvelle fois, mais je n'ai pas la moindre idée d'une solution efficace. J'ai vécu une dépression terrible qui a empêché de sortir de chez moi pendant un an, mais je n'ai jamais eu le courage de recourir à de la drogue par peur de la mort. J'ai aussi le soutien de mon prof particulier et de sa famille qui m'aident à me remettre sur pieds. Essaie de communiquer avec un médecin, ou un psychologue, je pense que cela t'allégerait d'un poids important. La communication est souvent une solution efficace. Je te souhaite un bon courage, et je suis disposé à écouter tes futurs commentaires si l'envie te prend.

Publié le 31/01/2025 par victroya

Ton témoignage et extrêmement émouvant et me fait beaucoup réfléchir . Je n’ai pas les bons mots mais je suis plus qu’attristée à chaque fois que je me rend compte que de telles souffrances existent. Je te souhaite une bonne guérison, que tu puisse découvrir pleins de choses merveilleuses qu’il y a dans le monde, que tu puisse te construire un futur où tu sera un toi nouveau et qui brillera de plus en plus. Sois heureuse.

Publié le 11/02/2025 par La rêveuse

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