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envie de juste me libérer
Bonjour je souhaite avant tout m'excuser de la longueur du texte qui va suivre. Mais j'ai vraiment besoin d'exprimer comment se passe ma vie en ce moment et comment elle a toujours été. Et malgré qu'il n'y a aucun problème si vous ne répondez pas, j'aurais vraiment besoin d'aide et d'attention même si on ne se connais pas et que vous ne me devez rien.
Et bien bonjour, je suis une jeune fille de 18 ans et je pense être atteinte d'hyperphagie malgré que je n'ai jamais été diagnostiqué médicalement, je le précise car en vrai je n'apprécie pas vraiment l'auto-diagnostication, cela s'explique aussi par le fait que je sois étudiante en 1ère année de médecine mais j'y reviendrai plus tard sur ce choix d'étude. J'aimerai faire les choses dans un ordre plus ou moins chronologique sur ma courte vie déjà pleine de problèmes d'après moi.
Alors voila, il y a 18 ans je suis née dans une famille possédant déjà un fils, mon grand frère donc. Dès ma petite enfance ma famille m'avais déjà donner un surnom ''moti'', en hindi (langue d'Inde car oui j'ai des origines indiennes pour info bonus) cela peut se traduire par ''bouboule''. Cependant je n'étais pas du tout avec un plus gros poids que la normale pour mon âge, a part mes grosses joues j'étais même plutôt fine, même si à l'époque je pensais que c'était vrai. En réalité je pense que comme on le feras toujours dans ma vie, on me comparais à ma cousine qui est sans aucune arrière pensée vraiment une soeur pour moi (on a passé 99% de toutes nos vacances ensemble depuis toujours). Cette cousine est totalement parfaite, et je suis très fière d'elle, c'est bien une des seules personnes au monde que j'aime du fond de mon coeur. Elle a tout pour elle mais ce qui nous intéresse là c'est surtout qu'elle a le corps que ma famille voudrait que j'ai, petite et mince as fuck avec un visage tellement elle est magnifique et je le dis en le pensant vraiment mais bien entendu je ne peux pas dire que je ne suis pas jalouse d'elle qui est comme ça sans rien faire du tout. D'un côté on avait donc cette petite cousine parfaite qui en plus avait des social skills inatteignables pour moi qui était souvent calme et silencieuse et ne disais rien alors que pendant les repas de famille elle faisait rire toute la famille. De l'autre côté on avait mon grand frère, un garçon très très gentil qui aidait toujours la famille en tant qu'ainé et qui était aimé de tous aussi, en plus d'avoir le bonus d'être un garçon (quoi ? du favoritisme des hommes sur les femmes dans une famille indienne avec des pensées archaïques ? bizarre ...)
Donc pour commencer j'introduis en disant que je suis le vilain petit canard de ma famille déjà depuis mon plus jeune âge.
Ensuite je suis rentrée en primaire, quelques amies mais la petite fille naïve que j'étais voulais être amie avec les filles ''populaires'' de mon école, j'essayais donc à l'époque de rentrer dans leur cercle, bien entendu cela ne fonctionnais pas, on ne parlais pas, on ne voulais pas de moi, et par 2 fois, on me l'as bien fait comprendre en me disant clairement que j'étais collante et qu'on voulais que je parte. J'ai aujourd'hui grandie mais je me souviens encore d'à quel point j'étais triste et comment je m'étais assise seule sur un banc tout le reste de la récré. Mais en plus d'avoir été rejeté par ces filles autre chose se passait et ça je m'en suis aperçue 10 ans de ce que je vivais à l'époque. A l'époque j'ai connue des moqueries de plusieurs garçons plusieurs fois, trop de fois, à l'époque comme je le dis je pensais que ce n'était que des moqueries mais en réalité, je peux le dire maintenant c'était de l'harcèlement. Cet harcèlement se basait surtout sur mon zozotement que j'ai (moins aujourd'hui mais quand même) et le fais que j'articulais mal. Donc encore en plus on peut rajouter l'harcèlement (je veux pas me lamenter sur mon sort mais je veux mettre un certain contexte pour dire que la vie est jamais rose et que je j'ai toujours eu un mal être)
Après je suis rentrée en secondaires, à 12 ans, avec le projet de devenir une meilleure personne et de me faire des amies. Défi réussi, j'ai encore aujourd'hui des formidables amies mais avec qui je ne veux tout de même pas parler de mes problèmes.
Mais la puberté m'a bien frappé pendant cette époque, et mon image devient de plus en plus importante pour moi. Encore à ce moment je faisais 51 kg pour 1m63, un poids totalement normal j'ose l'avouer. Après, pendant 3 ans j'ai eu des petits problèmes mais rien de si grave, surtout comparé à ce qui va suivre.
A 14 ans, on peut dire que il est arrivé le plus gros drame de ma vie et je ne pense pas que quelque chose de pire va arriver. En décembre 2017, tout commence par un hoquet, mais ce hoquet ne s'arrête pas, et ce suit de vomissements, de toux grasses. Bien sûr on allaient chez notre médecin généraliste qui a mis tout sur le stress que j'avais vis-à-vis de mes études. Tout fini un soir, le 27 décembre aux urgences, et je finis hospitalisée aux soins intensifs pendant 3 semaines. Les symptômes étaient durs, pendant un temps je voyais en double en plus du fait que j'étais intubée car je n'étais plus capable de respirer par moi-même. Donc j'étais pendant 3 semaines je ne parlais plus, ne buvais plus, ne mangeais plus à cause de mon intubation et j'étais bloquée dans ce lit, sans savoir si je m'en sortirai. Les docteurs ne savaient pas ce que j'avais au début, je finis d'abord avec une pneumonie mais ma vraie maladie est une maladie extrêmement rare auto-immune appelé neuromyélite optique. Après 5 semaines à l'hôpital, ayant vécu des douleurs si hautes que j'étais droguée à la morphine pendant un temps. Je rentre chez moi mais avec un gros traitement. En plus de mes médicament je sors avec une VNI, qui est donc une machine avec un masque ''à oxygène'' que je dois porter tous les soirs car malgré que j'ai réussi à savoir respirer toute seule la nuit je ne respirais pas comme j'aime le dire, ou plutot en vrai je respire très très lentement, on appelle cette maladie les apnées du sommeil. (j'explique pas tout si ça vous intéresse dites le moi) Mon médicament principal est un médicament que peut-être que vous connaissez : la cortisone, effet secondaire principal et un de mes principaux éléments qui m'a rendu hyperfage : augmente l'appétit et fais grossir.
J'ai pris ce médicament que je déteste tellement pendant 6 mois à grosse dose.
Il faut savoir que en sortant je faisais 48 kg et en plus de ce médicament j'avais personnellement envie de manger sans lendemain, dans ma tête je me disais que je peux manger parce que je ne savais si demain je serais encore vivante, et je me dis ça encore aujourd'hui en réalité. On peut dire que m'être retrouver prêt de la mort m'a un peu traumatisée.
J'ai donc commencé à manger comme je ne l'avais jamais fait, même après avoir arrêtée la cortisone. Et cela à continuer pendant 4 ans jusqu'à aujourd'hui. je suis passée de 48 à 90 kg aujourd'hui. Mangeant des quantités astronomiques, seule, ne voulant pas manger avec d'autres personnes la plupart du temps.
Je me sens mal, bien sûr, je rêve d'être mince, je rêve plus que de ça, et j'ai essayé des régimes sans succès, jamais, jamais plus d'une semaine, j'abandonne toujours. Et il y a surtout un élément qui me refais sombrer : ma famille et dans ma famille surtout ma mère.
Alors ma mère, une femme disons, j'ai pas trop les mots pour la décrire mais elle ne mâche pas ses mots disons. Depuis toute petite, tout ce que j'ai toujours fait n'a jamais été assez bien pour elle, je n'ai jamais été assez bien pour elle.
Alors pour être claire je suis très très studieuse (même là je devrais être en train d'étudier mais bon), et j'ai rêvé de devenir médecin après avoir été hospitalisé et je ne veux devenir que ça et rien d'autre car je veux rendre ce qu'on m'a donné car il faut le dire les médecins que j'ai rencontré à l'hôpital étaient incroyables et mes model. Mais ma mère était la seule qui ne m'a pas soutenu à un moment dans ce rêve.
La mère ne sait rien sur moi, je lui en veux pour ça, elle ne sait jamais intéressé à ce que j'aime ou non, par contre, mon poids et mon aspect physique est plus qu'important. TOUS LES JOURS j'ai des remarques de ma mère, et pas que, mon frère, mon père aussi me font savoir que je devrais faire du sport et manger moins. Et puis on peut rajouter le reste de ma famille, donc mes tantes et oncles qui me disent en face sans pression que j'ai beaucoup grossie et vont se plaindre chez ma mère de mon corps. Au début les remarques de ma mère étaient gentilles mais ça m'énervais déjà, et puis les remarques sont devenues de plus en plus violentes telles que : ''grosse vache'', ''éléphant''... Ces insultes me détruisent tous les jours, et me stressent fortement, et moi j'ai trouvé un truc quand je suis stressée : manger encore plus. Il est vrai que je mange pour manger mes propres émotions et que le stress est une émotion quotidienne pour moi, car en plus de ma merveilleuse famille mes études me stressent aussi beaucoup.
Je sais que pour guérir il faudrait que je vois un psychologue, j'ai déjà essayé d'aller en voir une mais elle ne m'étais pas adaptée, ma mère ma ensuite bien fait comprendre que je ne dois pas aller voir une autre psychologue, je l'ai pris comme une interdiction, une interdiction surtout à avoir l'espoir de guérir, d'aller mieux. Je suis donc dans une impasse.
Il y aurait plein d'autres choses que j'aimerai dire j'imagine mais là tout de suite rien ne me viens.
Je ne sais pas ce que j'espère en écrivant tout ça, je ne sais ce qu'on peut répondre à mon pavé.
Je ne sais pas si des gens liront jusqu'ici mais si c'es le cas merci beaucoup.
Et bien bonjour, je suis une jeune fille de 18 ans et je pense être atteinte d'hyperphagie malgré que je n'ai jamais été diagnostiqué médicalement, je le précise car en vrai je n'apprécie pas vraiment l'auto-diagnostication, cela s'explique aussi par le fait que je sois étudiante en 1ère année de médecine mais j'y reviendrai plus tard sur ce choix d'étude. J'aimerai faire les choses dans un ordre plus ou moins chronologique sur ma courte vie déjà pleine de problèmes d'après moi.
Alors voila, il y a 18 ans je suis née dans une famille possédant déjà un fils, mon grand frère donc. Dès ma petite enfance ma famille m'avais déjà donner un surnom ''moti'', en hindi (langue d'Inde car oui j'ai des origines indiennes pour info bonus) cela peut se traduire par ''bouboule''. Cependant je n'étais pas du tout avec un plus gros poids que la normale pour mon âge, a part mes grosses joues j'étais même plutôt fine, même si à l'époque je pensais que c'était vrai. En réalité je pense que comme on le feras toujours dans ma vie, on me comparais à ma cousine qui est sans aucune arrière pensée vraiment une soeur pour moi (on a passé 99% de toutes nos vacances ensemble depuis toujours). Cette cousine est totalement parfaite, et je suis très fière d'elle, c'est bien une des seules personnes au monde que j'aime du fond de mon coeur. Elle a tout pour elle mais ce qui nous intéresse là c'est surtout qu'elle a le corps que ma famille voudrait que j'ai, petite et mince as fuck avec un visage tellement elle est magnifique et je le dis en le pensant vraiment mais bien entendu je ne peux pas dire que je ne suis pas jalouse d'elle qui est comme ça sans rien faire du tout. D'un côté on avait donc cette petite cousine parfaite qui en plus avait des social skills inatteignables pour moi qui était souvent calme et silencieuse et ne disais rien alors que pendant les repas de famille elle faisait rire toute la famille. De l'autre côté on avait mon grand frère, un garçon très très gentil qui aidait toujours la famille en tant qu'ainé et qui était aimé de tous aussi, en plus d'avoir le bonus d'être un garçon (quoi ? du favoritisme des hommes sur les femmes dans une famille indienne avec des pensées archaïques ? bizarre ...)
Donc pour commencer j'introduis en disant que je suis le vilain petit canard de ma famille déjà depuis mon plus jeune âge.
Ensuite je suis rentrée en primaire, quelques amies mais la petite fille naïve que j'étais voulais être amie avec les filles ''populaires'' de mon école, j'essayais donc à l'époque de rentrer dans leur cercle, bien entendu cela ne fonctionnais pas, on ne parlais pas, on ne voulais pas de moi, et par 2 fois, on me l'as bien fait comprendre en me disant clairement que j'étais collante et qu'on voulais que je parte. J'ai aujourd'hui grandie mais je me souviens encore d'à quel point j'étais triste et comment je m'étais assise seule sur un banc tout le reste de la récré. Mais en plus d'avoir été rejeté par ces filles autre chose se passait et ça je m'en suis aperçue 10 ans de ce que je vivais à l'époque. A l'époque j'ai connue des moqueries de plusieurs garçons plusieurs fois, trop de fois, à l'époque comme je le dis je pensais que ce n'était que des moqueries mais en réalité, je peux le dire maintenant c'était de l'harcèlement. Cet harcèlement se basait surtout sur mon zozotement que j'ai (moins aujourd'hui mais quand même) et le fais que j'articulais mal. Donc encore en plus on peut rajouter l'harcèlement (je veux pas me lamenter sur mon sort mais je veux mettre un certain contexte pour dire que la vie est jamais rose et que je j'ai toujours eu un mal être)
Après je suis rentrée en secondaires, à 12 ans, avec le projet de devenir une meilleure personne et de me faire des amies. Défi réussi, j'ai encore aujourd'hui des formidables amies mais avec qui je ne veux tout de même pas parler de mes problèmes.
Mais la puberté m'a bien frappé pendant cette époque, et mon image devient de plus en plus importante pour moi. Encore à ce moment je faisais 51 kg pour 1m63, un poids totalement normal j'ose l'avouer. Après, pendant 3 ans j'ai eu des petits problèmes mais rien de si grave, surtout comparé à ce qui va suivre.
A 14 ans, on peut dire que il est arrivé le plus gros drame de ma vie et je ne pense pas que quelque chose de pire va arriver. En décembre 2017, tout commence par un hoquet, mais ce hoquet ne s'arrête pas, et ce suit de vomissements, de toux grasses. Bien sûr on allaient chez notre médecin généraliste qui a mis tout sur le stress que j'avais vis-à-vis de mes études. Tout fini un soir, le 27 décembre aux urgences, et je finis hospitalisée aux soins intensifs pendant 3 semaines. Les symptômes étaient durs, pendant un temps je voyais en double en plus du fait que j'étais intubée car je n'étais plus capable de respirer par moi-même. Donc j'étais pendant 3 semaines je ne parlais plus, ne buvais plus, ne mangeais plus à cause de mon intubation et j'étais bloquée dans ce lit, sans savoir si je m'en sortirai. Les docteurs ne savaient pas ce que j'avais au début, je finis d'abord avec une pneumonie mais ma vraie maladie est une maladie extrêmement rare auto-immune appelé neuromyélite optique. Après 5 semaines à l'hôpital, ayant vécu des douleurs si hautes que j'étais droguée à la morphine pendant un temps. Je rentre chez moi mais avec un gros traitement. En plus de mes médicament je sors avec une VNI, qui est donc une machine avec un masque ''à oxygène'' que je dois porter tous les soirs car malgré que j'ai réussi à savoir respirer toute seule la nuit je ne respirais pas comme j'aime le dire, ou plutot en vrai je respire très très lentement, on appelle cette maladie les apnées du sommeil. (j'explique pas tout si ça vous intéresse dites le moi) Mon médicament principal est un médicament que peut-être que vous connaissez : la cortisone, effet secondaire principal et un de mes principaux éléments qui m'a rendu hyperfage : augmente l'appétit et fais grossir.
J'ai pris ce médicament que je déteste tellement pendant 6 mois à grosse dose.
Il faut savoir que en sortant je faisais 48 kg et en plus de ce médicament j'avais personnellement envie de manger sans lendemain, dans ma tête je me disais que je peux manger parce que je ne savais si demain je serais encore vivante, et je me dis ça encore aujourd'hui en réalité. On peut dire que m'être retrouver prêt de la mort m'a un peu traumatisée.
J'ai donc commencé à manger comme je ne l'avais jamais fait, même après avoir arrêtée la cortisone. Et cela à continuer pendant 4 ans jusqu'à aujourd'hui. je suis passée de 48 à 90 kg aujourd'hui. Mangeant des quantités astronomiques, seule, ne voulant pas manger avec d'autres personnes la plupart du temps.
Je me sens mal, bien sûr, je rêve d'être mince, je rêve plus que de ça, et j'ai essayé des régimes sans succès, jamais, jamais plus d'une semaine, j'abandonne toujours. Et il y a surtout un élément qui me refais sombrer : ma famille et dans ma famille surtout ma mère.
Alors ma mère, une femme disons, j'ai pas trop les mots pour la décrire mais elle ne mâche pas ses mots disons. Depuis toute petite, tout ce que j'ai toujours fait n'a jamais été assez bien pour elle, je n'ai jamais été assez bien pour elle.
Alors pour être claire je suis très très studieuse (même là je devrais être en train d'étudier mais bon), et j'ai rêvé de devenir médecin après avoir été hospitalisé et je ne veux devenir que ça et rien d'autre car je veux rendre ce qu'on m'a donné car il faut le dire les médecins que j'ai rencontré à l'hôpital étaient incroyables et mes model. Mais ma mère était la seule qui ne m'a pas soutenu à un moment dans ce rêve.
La mère ne sait rien sur moi, je lui en veux pour ça, elle ne sait jamais intéressé à ce que j'aime ou non, par contre, mon poids et mon aspect physique est plus qu'important. TOUS LES JOURS j'ai des remarques de ma mère, et pas que, mon frère, mon père aussi me font savoir que je devrais faire du sport et manger moins. Et puis on peut rajouter le reste de ma famille, donc mes tantes et oncles qui me disent en face sans pression que j'ai beaucoup grossie et vont se plaindre chez ma mère de mon corps. Au début les remarques de ma mère étaient gentilles mais ça m'énervais déjà, et puis les remarques sont devenues de plus en plus violentes telles que : ''grosse vache'', ''éléphant''... Ces insultes me détruisent tous les jours, et me stressent fortement, et moi j'ai trouvé un truc quand je suis stressée : manger encore plus. Il est vrai que je mange pour manger mes propres émotions et que le stress est une émotion quotidienne pour moi, car en plus de ma merveilleuse famille mes études me stressent aussi beaucoup.
Je sais que pour guérir il faudrait que je vois un psychologue, j'ai déjà essayé d'aller en voir une mais elle ne m'étais pas adaptée, ma mère ma ensuite bien fait comprendre que je ne dois pas aller voir une autre psychologue, je l'ai pris comme une interdiction, une interdiction surtout à avoir l'espoir de guérir, d'aller mieux. Je suis donc dans une impasse.
Il y aurait plein d'autres choses que j'aimerai dire j'imagine mais là tout de suite rien ne me viens.
Je ne sais pas ce que j'espère en écrivant tout ça, je ne sais ce qu'on peut répondre à mon pavé.
Je ne sais pas si des gens liront jusqu'ici mais si c'es le cas merci beaucoup.
Publié le 30/07/2021 par Seemee
Bonjour !!
Tu as bien fait d'écrire ce que tu ressens dans le forum. Si tu te sens capable d'aller voir tes parents directement en face à face pour leur expliquer ce que tu ressens mais je ne pense pas que c'est une bonne idée.
Tu peux appeler des associations pour qu'ils t'aident. Sur ce site, il y a des numéros de téléphone pour appeler de l'aide.
Pour les insultes, tu peux expliquer ta situation aux surveillants, au directeur ou aux professeurs de ton école en qui tu as confiance.
Ah oui, ce n'est pas une INTERDICTION de changer de psy. Il n'y a pas de règle noter quelque part pour ça. Tu as 18 ans donc tu peux changer de psy sans l'accord de tes parents puisque tu es une adulte.
Demande de l'aide à tes amis en qui tu as le plus confiance. Si tu te sens capable de le faire car parler à quelqu'un de ses problèmes va enlever une partie de ton stress. Malheureusement, tu ne peux pas régler tous tes problèmes toute seule.
Tu es une excellente personne, ne te compare pas à ta cousine, tu es bien comme tu es.
Je te souhaite bon courage et bonne chance !!!
Publié le 31/07/2021 par Enigme
Salut..wow je viens de lire tout ça et j'en suis pas mal choquée. Désolée d'apprendre que tu vis tout ça. Ça doit pas être évident tous les jours. Ta situation me fait penser à celle d'une serie sur Netflix: Mes premières fois. Une fille d'origine indienne qui a une relation difficile avec sa mere et voilà elle a toujours des obstacles tout le long de cette série..je vais pas faire un résumé mais je te conseille de la regarder si tu connais pas (j'adore cette série). Bref je te conseille aussi de parler avec ta famille sur le sujet de ton poids explique leur pourquoi c'est arrivé même si ils savent déjà probablement dis que c'est pas comme si t'aurais voulu que ça arrive et que tu fais de ton mieux pour arriver à ton objectif et que ca ne t'aide pas ça te décourage en fait. Si ils arrivent pas à comprendre tu poursuis ce que tu as à faire. Abandonne pas ton objectif. Pour rester motivée demande toi pourquoi tu veux perdre du poids. Trouve un moyen qui est efficace pour toi. Tu fais tout pour toi pas pour d'autres personnes. Sinon tu vas être vite découragée. Fais pas attention aux remarques offensantes. Attire toi juste de l'énergie positive. Ça parait cliché mais c'est la vérité
Publié le 01/08/2021 par Flor_22
Salut ! Alors moi je te dirai de ne pas te laisser marcher sur les pieds , de poursuivre ton rêve quoi qu'il arrive. Et puis tu es majeure donc légalement tu peux te trouver un kot pour toi seule . Ca te permettrai d'avoir un sentiment de "liberté " si j'ose dire.
Je te souhaite beaucoup de courage et n'oublie pas : il faut toujours poursuivre ses rêves
Publié le 01/08/2021 par Une visétoise
enigme merci beaucoup pour ta réponse ça me fait un bien fou.
Je vais essayer de trouver un nouveau psy en ''secret'' et en parler avec mes amies mais ce dont j'ai vraiment peur c'est le prix des séances mais je vais me renseigner et essayer ce que je peux pour m'en sortir.
Publié le 02/08/2021 par Seemee
Merci beaucoup pour ta réponse Flor_22. Et oui je connais j'ai regardé mes premières fois et j'ai beaucoup aimé et des fois je m'identifiais aux personnages. Je pense sérieusement à parler à ma famille mais pas mes parents mais plutôt mon frère qui peut-être pourrait comprendre mieux mes problèmes psychologiques qui n'existent pas pour mes parents. Et j'espère que peut-être lui pourrait parler à mes parents et leurs demander de me laisser tranquille.
Publié le 02/08/2021 par Seemee
Il n'y a pas de quoi si je peux aider.
Publié le 02/08/2021 par Enigme
C'est long je te le confirme! mais franchement sa vaut le coup c'est comme si tu enlever un gros poids sur ton dos en va dire la moitiés de se gros poids! bravo a toi, courage!
Publié le 03/08/2021 par une personnes
Bonjour,
Ton message m’a sincèrement touché, en toi, j’ai vu une de mes amies qui devait avoir eu une maladie un peu comme la tienne en Cp et qui avait été absente durant presque toute l’annee pour hospitalisation et elle était revenue personne ne la connaissait vraiment car elle avait loupé le début de l’annee et un médicament l’avait fait grossir, elle a eu du mal à s’en faire des amis et je m’en étais voulu quelques années plus tard de l’avoir repoussée ou du moins de ne pas avoir fait attention à elle. Maintenant nous ne sommes plus amies et je me demandais quelle était la nature de la maladie qu’elle avait eue et je découvre desormzis que je ne savais rien de la souffrance et du malheur qu’elle devait endurer...
J’ai toujours été intéressée par les maladies, la manière dont on les soignait, les bactéries et surtout l’aspect effrayant des maladies graves qui peuvent vraiment chambouler la vie des gens. Je trouve ça en même temps horrible que des gens puissent mourrir à cause d’un organe défectueux et en même temps passionnant de découvrir comment ça marche, comment, pourquoi...
J’aime beaucoup me poser des questions et je m’intéresse aux histoires des gens, leur vie. Je trouve la tienne très triste et je pense que tu as dû mal le vivre mais j’espère qu’un jour ça pourra s’arranger, que tu te sentiras vraiment bien et que la peur de mourrir qui t’as étreinte se dissipera. Je te conseilles de vivre ta vie comme tu l’entends (d’aller voir une autre psy si tu le veux, sans l’accord de tes parents), de te dire que tu as survécu et que tu survivras encore. J’espère que tu vas y arriver et que tu t’écouteras toi-même et que tu ne vivras pas pour les autres. Soi d’abord toi même.
J’espère que je t’aurais aidé malgré ma réponse tardive...
Publié le 07/08/2021 par Yurei