Bonjour, Tes amies se sont moquées de toi. Tu as des idées sombres et tu te fais souffrir pour oublier le désagrément de ton petit coeur. As-tu déjà pensé à aller voir un professeur, de parler avec tes parents, une personne de confiance ? A l'école, les éducateurs sont formés pour écouter les élèves qui ont des problèmes qu'ils ne peuvent pas gérer seul. Souffrir n'est pas la meilleure solution. Essaie d'en discuter avec tes parents puisque si tu gardes tes problèmes pour toi, à un moment, tout va exploser.

Bonjour victroya, Merci pour ta réponse et pour tes conseils. J'y ai déjà pensé d'en parler à quelqu'un. Mais le problème c'est que j'y arrive pas. J'ai peur et je n'ai pas le courage. Aussi, je ne veux pas que mes parents le sachent. Est ce que tu as des conseils à me donner.

Bonjour Dites moi ce que vous en pensez : je suis amoureuse de mon prof et récemment il m'a dit je t'aime devant toute la classe et il sait que je l'aime

Bonjour Clecle, La communication, ce n'est pas simple. Il faut que tu trouves un moyen de pouvoir communiquer. As-tu essayé d'écrire tout le mal dans un petit carnet, une feuille ? Dans ta situation, il faut que tu parviennes à essayer de trouver un moyen qui te convient. Certes, ça va être douloureuse pour toi. Il ne faut pas le nier. Moi-même, je souffre de dépression et, par miracle, j'ai obtenu la force nécessaire grâce à un ami. Pour commencer, écris sur une petite feuille tes problèmes. Puis, tu le donnes à un de tes professeurs que tu adores ou une personne de confiance. Ce sera très difficile mais il n'y a que ton courage et ta volonté qui puissent t'aider.

Bonjour Lalalia, Une adolescente de ton âge ne peut pas avoir de relation avec un adulte qui est ton professeur. Tu dois en parler avec tes parents parce que c'est une situation anormale. De plus, à ton âge, tu ne peux décider seule. Il faut l'accord de tes parents.

Clecle, en France, il existe un numéro d'aide pour les jeunes. Je pense qu'il s'agit 0 800 235 236. C'est un numéro qui permet de discuter anonymement avec un professionnel. Je te rassure que tu vas t'en sortir et que tout va bien se passer. Mais, tu ne dois pas laisser les choses qui te gâchent la vie pour toi. Tu es une personne formidable. Les autres filles ne méritent de discuter avec toi. Tu as des qualités qu'elles n'ont pas et je vais te le dire. Tu as du courage. Du courage d'écrire ce qui pèse dans ton coeur sur ce forum. Il faut de la détermination pour écraser les chaînes qui te lient. Pas à pas et avec l'aide d'un adulte, tu te sentiras mieux. Crois-moi. D'ailleurs, j'ai écrit une petite histoire. Elle n'a pas le mérite d'être incroyable mais j'espère qu'elle t'aidera. Voici une petite histoire écrite nul autre que par moi : Le ciel, semblant morfondre sur lui-même, plut. Jasmine prit dans cette tempête de pluie, courra rapidement qui, apercevant un abri, s’abrita aussi vite qu’elle put. L’horizon sombre et nuageux était noir que les ténèbres. - Ce n’est pas possible ! Pourquoi a-t-il fallu qui pleut maintenant, et non un autre moment. Je rage de colère. » Pire, Jasmine sursauta aux bruits de l’orage. Seule, la nervosité la gagna. Elle regarda dans son environ dans l’espoir de trouver un passant, seulement, personne. Epuisée de sa course, elle s’assit, jambes tendues, sur une marche, examina une derrière fois la présence d’une personne en vain, et plongea dans son livre qu’elle sortie de son sac. - Ah ! Kevin ne m’envoie même pas de message alors que monsieur est censé m’accompagner. Il va m’entendre, je vous le jure ! ». Sorti également son téléphone. Pas de messages, elle se contenta d’avance sur son bouquin intitulé « Le petit Colin, un garçon pas croyable ». L’histoire la berça, les hurlements des foudres disparurent, son imagination d’inquiète fit place à un monde fantastique dans lequel un petit garçon, s’appelant Colin, racontait son inquiétude d’arriver dans une école nouvelle et différente. Emerveillée, par l’écriture, elle prit le personnage, la façonna, la transforma en elle-même, version masculine. Elle se vit peureuse face à tant de nouveautés, comprit les peurs d’un petit garçon de dix ans. Elle ne faisait dès lors plus qu’un avec le personnage. Puis, le mauvais se dégagea sans qu’elle s’aperçoive du moindre changement.

Victroya, une de mes nouvelles amies est allée voir notre prof d'anglais, c'est une prof que j'aime beaucoup et envers qui j'ai confiance. Elle lui a dit qu'elle trouvait que j'allais pas bien. Donc hier (jeudi 30 novembre) ma prof m'a gardé et m'a parlé. J'ai réussi à lui parler un peu mais pas de problème profond qui me rend vraiment pas bien. Elle m'a donné des conseils par rapport à mes anciennes amies et par rapport au blocage que j'ai dans le sport. Elle m'a dit aussi qu'on referai le point la semaine pro et s'il le fallait au début, on parlerai un peu toutes les semaines. Le problème c'est que je n'arrive pas à lui expliqué le problème le plus profond et la première cause à mon mal etre profond. Je comprend pas, je lui ai parlé hier mais je vais tjrs aussi mal voir plus encore Ton histoire est magnifique.

Victroya, j'ai peur, je ne trouve pas de solution pour allé mieux. Oui j'ai commencé a parler avec ma prof mais rien ne va. J'ai fait une compétition de perche ce week-end et vu la performance que j'ai faite pour un retour de blessure, j'aurai du être contente. J'ai dit a mes entraîneurs, amies et famille que j'étais contente mais c'est faux. Je sais pas comment m'en sortir. J'ai peur de rester sans aucun plaisir et en étant très mal encore longtemps. Cela fait déjà un an et je n'en peux plus. Ça gâche ma vie alors qu'il faut que je profite un fond de ma 3ème. De plus, je n'arrive même pas à l'exprimer a part un peu à ma prof d' anglais et encore. Aide moi stp

Clecle, j'ai vécu la même situation que toi. Mes amies m'ont abandonnés car ils n'étaient plus intéressés par moi. J'ai fait une dépression mais aujourd'hui, ça va mieux. Je te conseille de reparler avec ta prof d'anglais et de penser profondément à ce qui te fait du mal. Pleure car cela te permettra de poser tes émotions. Ta professeure comprendra que ça te fait du mal et cherchera en prenant ta confiance à t'aider. Ils sont formés pour ça et si tu l'aime bien, cela veut dire que c'est normalement une bonne personne. N'hésite pas non plus à appeler les numéros gratuits. C'est très dur de franchir le pas mais cela te permettra d'avancer en étant également suivi par un psychologue (des services gratuits existent) et par une pédopsychiatre. On est tous fier de toi et je pense que tu es une guerrière. Tu cherche encore de l'aide et cela prouve que tu veux t'en sortir. On sera toujours là pour toi. Que ce soit pour une bricole ou pour une plus grande chose. On ne te jugera jamais. Prends soin de toi et je te souhaites de joyeuses fêtes de fin d'année.

Bonjour Cecle, La communication demande du temps. Dans mon cas, mon traitement contre l'anxiété et la dépression a pris cinq ans. Le début est toujours très compliqué. Tu peux demander à ta professeure d'anglais de t'aider à trouver un psychologue. Il faut qu'une personne te soutient psychologiquement. Le ou la psychologue, c'est son métier. Tu es très courageuse. Tu as eu de l'aide de ton amie et c'est très bien. Tu as réussi à discuter un peu avec la professeure. Maintenant, le processus va demander du temps. Cela ne va pas se passer dans la douceur mais, si tu continues à te délivrer de tous tes maux, tout ira bien. Je te donne ma parole.

Cecle, il est normal d'avoir peur. Tu vis un moment qu'on appelle l’adolescence. C'est un moment de découverte et une période de compréhension. Tu découvres et comprends petit à petit le fonctionnement de notre monde. Ce qu'est réellement la réalité. Surtout, tu te découvres. Ce passage est douloureux et je suis passé par là. J'y suis toujours puisque je n'ai que 17 ans. C'est un processus long et pénible. Tiens, voici une petite histoire, un récit de ma vie : De ma naissance jusqu’à mon enfance, de mon enfance à mon adolescence et de mon adolescence jusqu’à 17 ans, je me suis posé la question existentielle que chaque humain s’interroge. Qui suis-je ? Je suis né en Chine. J’ai vécu cinq ans dans la province de Guangdong, le lieu dans lequel mes parents ont grandi. A mon cinquième anniversaire, je suis venu en Belgique sous la stricte surveillance de mes grands-parents. Mon histoire a commencé, ici, dans un petit appartement à Anderlecht. Mes parents m’ont inscrit à l’école, à P14. L’environnement semblait, comment dire, bizarre. La langue française et la culture étaient étrangères. J’étais perdu et je ne comprenais rien de mes camarades. Rapidement, ils se sont faits des amis. Je n’étais pas très sûr mais j’ai oublié si je me suis fait des amis. Le temps est passé. Je n’ai pas vraiment constaté les changements progressifs du monde, de mon corps, de mes manières, de mes goûts et de ma pensée. Une chose est restée la même avant de disparaître. L’écran, elle m’a accompagné jusqu’à maintenant. Elle est restée mon ami et mon ennemi, la joie et la souffrance. J’ai 17 ans et bientôt 18. Alors, je me pose la question : Qui suis-je ? Je suis un curieux, un gars fort sympathique, une personne réfléchie et quelqu’un d’altruiste. Je ne me définis pas l’impossible. Je me définis comme un adulte ordinaire qui a acquis les bases d’un mentor. Je suis raisonnable. Non, je le veux et la raison me pousse à évoluer. Maintenant, comme définition, je dis que je suis un semi-adulte qui a pleins de défauts et bourrées de qualités. J’adore le bonheur des autres. Je sens la souffrance des autres. Bref, je suis humain. Ma définition est que je suis moi. C'est une petite partie de ma vie. Ecrire me permet de faire un point sur mes sentiments et de voir où est-ce que je suis dans ma vie. Au final, tu as réussi à évoluer. Tu as une nouvelle amie. Tu as une première personne à qui te confier, ton professeure. Continues tes séances et, quand tu te sens mal, essaie de ne rester seule.

J'ai déjà vu ma prof d'anglais 4 fois en 2 semaines et demi. Je ne vais vraiment pas mieux mais elle m'aide comme elle peut. Je ne lui dis pas grand choses de plus a chaque fois mais un peu quand même. Hier, quand j'ai parlé avec elle pendant une heure où on a évoqué une nouvelle fois mon problème à la perche, le fait que ca me rende malade d'y aller. Le soir, j'avais le conseil de classe (déléguée de la classe et en 3ème) où elle devait elle aussi allait et où il y avait ma mère. Elle m'a dont demandé si je l'autorisais a en parler un peu avec ma mère sans rentrer dans les détails. Bref, je lui ai dit oui et du coup je peux ne plus aller a la perche. Je vais tjrs aussi et je ne sais pas qui je suis. A bientôt

Bonjour Cecle, c'est déjà un bon début. Il faut que la confiance s'installe. Petit à petit, tu te sentiras plus à l'aise avec la professeure. Pour tes parents, je pense qu'il faudra du temps pour réellement comprendre ce que tu as. Malheureusement, mon aide est limitée. Je peux simplement communiquer par le forum et, de plus, je ne suis pas un expert dans les problèmes psychologiques des adolescents. La seule chose dont je suis sûr, et que je peux te dire, est que tu dois garder espoir et courage.

Salut Victroya, Déjà bonne année 2024. J'espère que ce sera pour toi une excellente année remplie de merveilleux moments et de joies. Moi ces vacances ont fini de m'achever je pense... J'ai commencé à me mutiler et bras et j'ai de plus en plus de pensé noir et je pense de plus en plus souvent que ce sera mieux quand je serais morte. J'ai peur.

Bonsoir Cecle, Je suis sincèrement désolé de voir que ta situation s'est autant dégradé. Seulement, dans ta mer de tristesse, discutes en avec tes parents. Ta situation devient urgente. Parles à une personne de confiance. Je ne peux pas t'aider davantage. Il faut que tu sois entouré parce que je ne vois pas d'autres solutions. Il faut que tu te délivres et tu t'iras mieux. L'eau (tes traumatismes) débordent de la vase (ton corps et ton esprit). Tu ne peux plus les contenir. Il faut d'autres vases, des sceaux, des puits. Il te faut de l'aide. Et moi, je peux que te répondre par ce forum.