Merci de ces informations, elles sont très intéressantes et je me coucherais moins bête ce soir comme on dit ;D

L’endométriose est une maladie chronique qui affecte de façon variable approximativement 10 % des femmes en âge de reproduction. Plusieurs études démontrent que la maladie peut apparaître durant la puberté et l’adolescence. L’utérus se compose de trois couches : le paramètre (séreuse ou couche externe), le myomètre (muscle ou couche médiane) et l’endomètre (muqueuse ou couche interne). L’endométriose est une affection caractérisée par la présence de fragments de muqueuse en dehors de leur situation normale. Les cellules endométriales se fixent ainsi à des tissus entourant l’utérus, comme les trompes de Fallope, les ovaires, le gros intestin ou l’intestin grêle et parfois la vessie. L’endométriose peut ainsi provoquer des symptômes très variables qui ne sont pas toujours en relation avec la sévérité de la maladie (une endométriose sévère peut être asymptomatique et vice-versa) : * Menstruations douloureuses et/ou abondantes et/ou irrégulières ; * Défécation laborieuse et/ou douloureuse, diarrhée ou constipation ; * Dyspareunie (douleur provoquée, chez la femme, par les rapports sexuels) ; * Crampes abdominales soudaines et intenses (en rapport avec les ovaires) ; * Fertilité réduite (à peu près 30 % des femmes avec des soucis de fertilité souffrent d’endométriose). Toutes ces plaintes peuvent évidemment être à l’origine de problèmes sociaux et relationnels. Un médecin peut poser un diagnostic correct et traiter cette affection. Plusieurs approches thérapeutiques sont actuellement disponibles. L’endométriose est souvent constatée tardivement (en moyenne 8 ans après les premiers symptômes). La question se pose (des études sont en cours) si une prise en charge précoce de cette affection pourrait ralentir voire arrêter son évolution et/ou prévenir une incidence sur la fertilité féminine. Bien à toi, L’équipe de Paroles d’Ados.