La rencontre

Une rencontre est toujours un événement unique et dont le destin est particulier. 
Lorsqu'on rencontre une nouvelle personne, on a tendance à rapidement se faire une opinion sur celle-ci. Toutefois, la première opinion n'est pas toujours la bonne et elle peut changer en fonction de l'évolution de la relation. En effet, cela peut prendre du temps avant qu'une personne devienne très précieuse pour nous. Il faut pouvoir donner du temps à l'autre pour que la rencontre perdure et qu'elle aboutisse à une relation. 

La relation

Etre  en relation avec quelqu'un correspond à être en contact avec autrui. Cela peut être une relation d'échanges ou de partages à propos de différents domaines tels que les goûts, le sport, les opinions, etc. Que l’on soit d’accord ou non avec l’autre, la relation permet de nous enrichir et de changer parfois d'opinions. Cela permet l'ouverture sur le monde et sur la différence.

La relation implique une réciprocité, c'est-à-dire qu’elle va dans les 2 sens : les deux personnes donnent et les deux personnes reçoivent.

Dans la relation amicale, il n'y a pas d'attirance physique.

Les relations avec les amis

« Les copains d’abord »

L’amitié n’est pas seulement présente à l’adolescence (elle était déjà présente durant l’enfance et le sera encore à l’âge adulte) mais elle revêt une importance toute particulière durant cette période de la vie. En effet, en pleine recherche de sa nouvelle identité, le jeune a besoin de pouvoir s’identifier à d’autres jeunes, qui vivent les mêmes choses que lui et qui sont donc plus à même de le comprendre. C’est la raison pour laquelle l’adolescent(e) préférera passer du temps avec ses copains plutôt qu’avec ses parents.

Tous les jeunes n’éprouvent pas la même facilité (ou difficulté) à se faire des amis. Ainsi, certains adolescents sont très « populaires » et ont beaucoup d’amis alors que d’autres se sentent plus isolés voire rejetés. Ce sentiment d’exclusion peut générer une grande souffrance chez ces derniers. Il faut comprendre que chaque jeune est différent et qu’il faut le respecter dans sa différence. Chacun a une personnalité propre et aucun ne vaut plus qu’un autre… Ce qui est important, ce n’est pas nécessairement le nombre de copains que l’on pourra « comptabiliser » mais le fait de se sentir bien avec les autres tout en pouvant rester soi-même…

Le meilleur ami/La meilleure amie

Le meilleur ami, la meilleure amie, c’est celui ou celle à qui on va pouvoir tout dire et à qui on peut tout partager, tant nos joies que nos peines. C’est celui ou celle qui est toujours là pour nous écouter, nous conseiller quand on a un problème. 

Lorsqu’on demande aux adolescents ce qui est à la base d’une amitié forte et durable, ils répondent souvent : la confiance et la sincérité.

Malheureusement, il arrive parfois qu’une amitié se brise. On peut alors éprouver un sentiment de déception, de trahison ou d’abandon et même une grande tristesse. Un chagrin d’amitié est une épreuve difficile à traverser. Cela demande du temps et de la volonté pour ne pas se renfermer sur soi et accepter de se tourner vers d’autres amis. Faire cela permet de dépasser sa tristesse.

La bande et son influence

Faire partie d’un groupe, d’une bande de copains est courant à l’adolescence. C’est un moyen de se retrouver avec des jeunes du même âge, avec lesquels on partage les mêmes affinités, centres d’intérêts, loisirs et parfois le même style vestimentaire. Etre membre d’un groupe peut donner un sentiment d’appartenance et de fierté : on se sent valorisé et plus fort.

A côté des bénéfices que l’on peut trouver à faire partie d’une « bande », « l’effet de groupe » comme on dit parfois, peut exercer une influence négative sur la personnalité de ses membres. En effet, on peut parfois être amené à faire des choses que l’on n'a pas envie de faire, et ce, de peur de se retrouver exclu ou rejeté du groupe. Il n’est pas toujours facile de dire « non ». C’est ainsi que certains jeunes se sentent parfois forcés de boire de l’alcool, de fumer, de voler « pour faire comme les autres ». Dans tous les cas, il ne faut jamais se sentir obligé de faire quelque chose que l’on n’a pas envie ou que l’on a peur de faire. De plus, faire preuve d’originalité et l'affirmer n'est pas automatiquement perçu comme une marque de faiblesse, au contraire !

La jalousie

Il existe différents types de jalousie.

Il y a la jalousie-envie c'est-à-dire l'envie de posséder ce que les autres ont. Les jaloux ne sont jamais satisfaits de ce qu’ils ont et en veulent toujours plus. Cette obsession les rend au final très malheureux.

Il existe également la jalousie amoureuse. Celle-ci correspond à une inquiétude que la personne a à propos de l'autre. Elle a peur que celui-ci aime davantage quelqu'un d'autre. C’est avoir peur de son infidélité. Certains considèrent la jalousie comme une preuve d’amour mais en réalité c’est plutôt un poison qui tue l'amour petit à petit. Le fait de vouloir tout savoir sur l'autre, connaître chaque personne de son entourage, contrôler ses faits et gestes, nuit à la relation. En effet, ces actes ne correspondent pas à de l’amour car l’amour sert à l’épanouissement et non à l’emprisonnement.

La jalousie est un manque de respect et de confiance envers l'autre; or ces deux éléments sont essentiels en amour et en amitié.

La jalousie peut représenter une grande souffrance pour celui/celle qui la ressent. Elle peut être le signe d'une insécurité importante, d'une peur de l'abandon qui peut parfois remonter à la petite enfance. Si tu te retrouves dans ces mots, n'hésite pas à nous en parler sur http://www.parolesdados.be/questions-réponses.htm. Il peut être nécessaire de demander une aide professionnelle pour se libérer de cette souffrance qui génère souvent des soucis au niveau des amitiés ou des relations amoureuses.

La rupture 

Une rupture est toujours très difficile à vivre car elle provoque le manque de l’autre mais également celui de la relation et de tout ce qui l’accompagnait. Elle provoque également une grande tristesse qui est souvent accompagnée par une blessure de l’amour-propre qui en a pris un coup. En faisant la part des choses, on se rend compte que, bien souvent, cette blessure est plus difficile à apaiser que la tristesse elle-même.

C’est une épreuve tant pour celui qui a pris la décision que pour celui qui la subit. En effet, c’est toujours pénible de constater qu’une relation dans laquelle on s’était investi.e se transforme en échec.
Toutefois, en prenant du recul, on se rend compte qu'une rupture permet d'apprendre à se remettre en question et parfois même à mieux se connaître.

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