Aux nouvelles,

Je ne suis plus une ado depuis longtemps. Mais, je ne peux m’empêcher de revenir donner des nouvelles.

Séparation avec le garçon dont je vous parlais. J'espérai prendre du temps pour moi, savoir ce que je veux ou non. La vie en a voulue autrement. Il y a un mois, à peine, j'ai rencontré quelqu'un... de BIEN. D’extraordinaire, plutôt.

J'ai d'abord était épatée par son vécu, son côté badboy, son passé tumultueux... (Je fais partie de ces filles artificielles sensible à ces choses-là). Aujourd'hui, sans le connaître vraiment, je l'observe vivre. Une éthique ! Une bonté ! Une simplicité dans son rapport au monde !

Je suis fascinée.


Je passe sur le bonheur qu'il m'apporte. C'est fou, il suffit que cet inconnu soi dans le même appartement que moi, pour que je sois heureuse. Il peut dormir, je cuisine ou lit. Mais, mon sourire ne me quitte pas.

Rencontre étrange. Je n'attendais rien de lui. Je n'ai pas tenté de le séduire. Sans masques, ni craintes. Forcément, ça m'a pertubé, et comme une cocotte minute, toutes mes anxiétés lui ont explosées au visage.

"Tu t'es perdu toute seule à l'intérieur de toi".
Soit. J'ai vraiment pris le temps de me poser, de repenser les choses, toutes mes histoires passées, mon propre parcours, mes doutes, mes blocages...

Authentique, je lui ai dit. J'avais tellement peur de ce que je ressentais. "Je me sens bien" est tellement plus compliquée à dire, quand c'est vrai et profond, qu'un "je t'aime falsifiée".

Seconde chance, à trois semaines de relation. Il y a gagné ma confiance, en lui et en moi.


C'est étrange, j'ai l'impression d'avoir passée ma vie à forcer sur une porte dont il suffisait de tourner la poignée. Sans masques. Sans faux-semblant. C'est ça, en fait le bonheur.

Je travaille là-dessus, chaque instant où le temps T m'échappe. Quitte à ne pas être dans l'instant, autant être vrai.

Mais, je le confesse. En temps T, je progresse. Je commence à savourer sans me déchirer les neurones de pensées négatives. Merci T..... Mais pas que...

ça fait des années que je tourne autour de ça, sans y parvenir vraiment. Donc, merci moi.

Je ne dis pas que je me connais. Loin de là. Mais, je me vis vraiment.

Comment dire, ce gars ne me sauve pas. Mais, il me laisse l'espace pour le faire moi-même. Il est ce qu'il est, et me va parfaitement.

Bien sûr, je ne projette rien (ou rarement, sous forme de petits fantasmes perso), mais je n'attends rien de plus que ce qu'il est, que le prochain moment à vivre avec lui.


J'ai changé d'orientation. Je pars en communication. La psycho, si je le fais un jour attendra, ce n'est pas ma voie, pour le moment.

Mon travail sur le net se passe bien.

Et ma colocation est un véritable lieu cotonneux pour les gens heureux.


Comment dire, je nage dans le bonheur. Un truc pure, intérieur. Et, je n'ai pas peur que ça s'arrête. Parce que ça n'enlèvera pas le danger.


Je me sens adulte, d'une certaine manière.
D'autant plus que je suis actuellement indépendante financièrement, ce qui, pour moi, est une libération. J'ai réglé, par ce biais, des peurs que j'avais envers ma mère.

Je me suis vue avec le ciseau, coupant le cordon. 23 ans. Il m'aura fallut 23 ans.

Surement que ça valait la peine d'attendre. C'est fou comme ça soulage d'avoir la tête claire. C'est fou le bien que ça fait.


Merci d'avoir été la petite lumière pendant les périodes sombres, merci pour le taff incroyable que vous faites. Merci pour tous les jeunes qui gagneront cette zénitude que je traverse aujourd'hui.


Mag