Questions
Je le répète, vous représentez une autorité pour moi ce qui me permettra de prendre vos remarques plus en considération que si les mêmes paroles étaient dites par un membre de la famille ou une simple connaissance. Je dis non à la logique non progressiste: If you have nothing nice to say, then say nothing at all. Où serions nous en fonctionnant ainsi? Dans une telle utopie nous aurions que des enfants recevant 20/20 à leur interros parce que c'est pas sympa de péter les enfants. Et parfois j'ai trop l'impression que le monde entier a peur de dire ce qu'il pense vraiment parce que cela blesse et donc n'est pas reconnu par la société. Je ne sais pas pourquoi mais je ne me plies pas(ou pas encore) à ce mode de pensée. Il faut être prêt à blesser autrui quand on veut transmettre notre idée, sinon on ne sais pas les exprimer telles qu'elles sont et n'avons donc pas d'avis personnel à part entière. Mais cela ne reste que mon opinion qui est sensée se faire démolir par des choses telles que le respect des sentiments d'autrui et d'autres choses que j'ai une affreuse tendance à ignorer.
Désolé si vous prenez ça comme si je vous disais comment travailler, je ne fais que vous demander d'essayer une façon différente de me traiter que ce qui est appliqué à chacun de nous, nous qui vous demandons conseil. En partant de l'idée que les surdoués ont la possibilité de suivre un mode d'enseignement différent de la normale je me dis qu'il serait fortement conseillé de considérer cette différence dans tous les cas où on compte étudier les modes de pensée d'un surdoué. Et, oui, je suis conscient que c'est affreusement prétentieux et moche de se considérer pas-comme-les-autres mais je suis prêt à supporter le poids de ce défaut.
Ceci dit, j'aimerai remonter un peu en reprenant ce passage: "Il semblerait que tu sois capable et envieux de faire les questions et les réponses, en plus des commentaires toi-même, il n’y a aucun souci pour nous, c’est super." Alors par quoi commencer? Premièrement je ressents une légère touche d'ironie. J'imagine qu'en faisant ceci je vous ferme peut-être des voies de réponses. Mon seul but réel est d'intégrer toutes les fondations de l'idée que je suis en train d'énoncer. Afin de vous indiquer sur quoi j'ai pensé en l'écrivant et en fait vous permettant d'avancer que les choses auxquelles je n'ai pas pensé ou auxquelles j'ai mal pensé, ce qui, je pense, abrège le temps de travail que je rallonge de toute façon par la longueur de mes questions? Si je me trompe, il serait gentil de votre part de me le dire et j'arrêterai immédiatement même si cela me ferait l'impression de m'être arrêté dans le superficiel.(suite au message suivant)
Désolé si vous prenez ça comme si je vous disais comment travailler, je ne fais que vous demander d'essayer une façon différente de me traiter que ce qui est appliqué à chacun de nous, nous qui vous demandons conseil. En partant de l'idée que les surdoués ont la possibilité de suivre un mode d'enseignement différent de la normale je me dis qu'il serait fortement conseillé de considérer cette différence dans tous les cas où on compte étudier les modes de pensée d'un surdoué. Et, oui, je suis conscient que c'est affreusement prétentieux et moche de se considérer pas-comme-les-autres mais je suis prêt à supporter le poids de ce défaut.
Ceci dit, j'aimerai remonter un peu en reprenant ce passage: "Il semblerait que tu sois capable et envieux de faire les questions et les réponses, en plus des commentaires toi-même, il n’y a aucun souci pour nous, c’est super." Alors par quoi commencer? Premièrement je ressents une légère touche d'ironie. J'imagine qu'en faisant ceci je vous ferme peut-être des voies de réponses. Mon seul but réel est d'intégrer toutes les fondations de l'idée que je suis en train d'énoncer. Afin de vous indiquer sur quoi j'ai pensé en l'écrivant et en fait vous permettant d'avancer que les choses auxquelles je n'ai pas pensé ou auxquelles j'ai mal pensé, ce qui, je pense, abrège le temps de travail que je rallonge de toute façon par la longueur de mes questions? Si je me trompe, il serait gentil de votre part de me le dire et j'arrêterai immédiatement même si cela me ferait l'impression de m'être arrêté dans le superficiel.(suite au message suivant)
Re-bonjour,
Qu’ils soient longs ou courts, les messages que nous recevons bénéficient de la même attention, nous ne sommes demandeurs de rien vois-tu, donc, pas de souci pour la longueur de tes messages. Ni le contenu d’ailleurs !!
Le droit de s’exprimer, et pas toujours à la manière des Bisounours, il est fondamental, on est bien d’accord là-dessus.
Ce que nous essayons de comprendre chez toi, c’est comment tu peux te débrouiller pour rester à la fois fidèle à toi-même, à tes convictions, ET en même temps vivre, non pas survivre; exister dans une société.
Et voilà, on retombe dans notre préoccupation altruiste et on partage avec toi une question qu’on se pose sincèrement : “qu’est-ce qui pourrait rendre ce jeune heureux, détendu ? “ ‘qu’est-ce qui fait que son psychisme est si débordé, ou débordant ?”
Le mode de pensée des surdoués te passionne manifestement, alors fonce, prends ton pied, fais de la recherche, développe tes graines de génie !
Pour toi, il faut “être prêt à blesser autrui quand on veut transmettre notre idée, sinon on ne sais pas les exprimer telles qu'elles sont et n'avons donc pas d'avis personnel à part entière”.
Oui, c’est sûr. Ce qui nous pose question, c’est la stérilité d’un échange où l’un exprime ses idées sans finalement rien attendre comme retour de l’autre; cela s’appelle un monologue, et appliqué à un régime politique cela s’appelle de la dictature.
Or, selon nous, chaque message, chaque mot est une adresse, à autrui. Et dans certains cas, cet autre, c’est soi. Et si toi tu étais à la recherche de cet autre toi, que tu n’as pas envie de ménager, que tu pourrais même avoir envie de blesser ? Tu peux nous donner ton avis là-dessus ?
A +
Qu’ils soient longs ou courts, les messages que nous recevons bénéficient de la même attention, nous ne sommes demandeurs de rien vois-tu, donc, pas de souci pour la longueur de tes messages. Ni le contenu d’ailleurs !!
Le droit de s’exprimer, et pas toujours à la manière des Bisounours, il est fondamental, on est bien d’accord là-dessus.
Ce que nous essayons de comprendre chez toi, c’est comment tu peux te débrouiller pour rester à la fois fidèle à toi-même, à tes convictions, ET en même temps vivre, non pas survivre; exister dans une société.
Et voilà, on retombe dans notre préoccupation altruiste et on partage avec toi une question qu’on se pose sincèrement : “qu’est-ce qui pourrait rendre ce jeune heureux, détendu ? “ ‘qu’est-ce qui fait que son psychisme est si débordé, ou débordant ?”
Le mode de pensée des surdoués te passionne manifestement, alors fonce, prends ton pied, fais de la recherche, développe tes graines de génie !
Pour toi, il faut “être prêt à blesser autrui quand on veut transmettre notre idée, sinon on ne sais pas les exprimer telles qu'elles sont et n'avons donc pas d'avis personnel à part entière”.
Oui, c’est sûr. Ce qui nous pose question, c’est la stérilité d’un échange où l’un exprime ses idées sans finalement rien attendre comme retour de l’autre; cela s’appelle un monologue, et appliqué à un régime politique cela s’appelle de la dictature.
Or, selon nous, chaque message, chaque mot est une adresse, à autrui. Et dans certains cas, cet autre, c’est soi. Et si toi tu étais à la recherche de cet autre toi, que tu n’as pas envie de ménager, que tu pourrais même avoir envie de blesser ? Tu peux nous donner ton avis là-dessus ?
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