Merci pour vos réponses.
Je n'y réponds jamais directement, je les laisse faire leurs chemins et tente de revenir avec un peu d'évolution dans la tête.

Je tenais à souhaiter une bonne année 2012 à toute l'équipe de Parolesdados. Merci d'exister.

Dans les nouvelles, j'ai raté mes partielles. Normal, pas allée en cours du semestre et niveau master 1 ça craint un peu. Pourtant, je pense avoir sauvé quelques matières.

Nous verrons.

Je me suis calmée, sur les décés. Peu importe le nombre de fois où je m'enfoncerais parce que mon père me manque, il ne reviendra pas.
Il avait écrit à ma mère, quand sa propre mère était décédé : "Ta mère est toujours là, la preuve, tu vis".

Pareil, je vis, riche d'un enseignement de tolérance, de respect, d'altruisme, de marginalité (parce qu'il est toujours bon de sortir un peu des sentiers battus), d'amour surtout.
Soit je pleure sa mort, soit je vis riche de sa propre vie. J'ai fait mon choix.

Alors, ce type là, je continu à le découvrir dans les livres, dans ma confrontation au monde, dans la perte des illusions mais aussi dans l'indignation vis à vis d'une réalité un peu folle.

Je l'aime, parce que c'était mon père, mais parce que ce qu'il m'a transmis est riche de sens.


Je suis toujours avec mon petit ami. Je tombe amoureuse, au départ à contre-coeur -marre d'avoir mal- et maintenant sans plus tellement résister. Il est beau, en dedans. Il est riche de jeunesse, d'espoir, de romantisme, de tendresse... Il vise à devenir un Homme, quelqu'un de "bien".


Avant, je cherchais le guide dans mes relations, celui qui, comme mon père mon montrerai des morceaux de routes. Maintenant, je le cherche chez moi. Il n'y a pas de vérités sur la vie, sinon celle que je peux construire au quotidien. Mon amour m'accompagne, sillonne avec moi. On se découvre beau, grand, fort, adulte, gamin, écorché vif, fragile, provocateur, indigné, prétentieux, élitiste, rivaux, amis, confident, protecteur...

J'y tient.
Plus que ça, je tient au monde du dehors, je pense pouvoir à mon échelle rendre les choses plus douces pour certains. Même si je dois encore supporter pendant deux ans les excès de masturbations psychanalytique (je n'en rejette pas tout... mais... parfois... on se demande vraiment sur quoi tient ses nombreuses théories de l'humain si ce n'est sur un abus de consommation de stupéfiant).

Je lis : Gabriel Garcia Marquez, Cent ans de solitude... un chef d'oeuvre.
J'écoute des musiques engagées.