Questions
bonjour, j'ai 13ans et me mutilé depuis maintenant 3 ans, tout à commencer quand mon frère était de plus en plus violent avec moi et ma soeur de 6ans à ce moment, il l'était aussi parfois avec mes parents mais ils arrivaient à prendre le dessus. Tout mes jours dès que je le voyais je me faisais insulter en permanence, même à l'école devant des amis (on était dans le même collège) il avait un problème ma mère n'arrêtais pas de dite "crise identitaire" il a été adopté, la toujours su et je crois qu'il ne sais pas de quelle coter de la société se placer, plutôt le rebelle de la cité ou le riche des beaux quartier, puisque dans le collège il y a les deu x. Enfin je suis la pour parler de mon problème, il sechais, fuguais insulter à longueur de journée toute la famille, je pleurais, voyais ma mère en pleure aussi et'ma petite soeur qui ne comprennait pas pleurer tout les soirs, une amie m'a parlé de ce qu'elle faisait c'est alors que j'ai commencer. Un soir lors du grosse crise ou il avait frappée mon père, ils l'ont emmener à l'hôpital je crois, mes parents ne voulait pas me parler de ses fugues, ses trajets à l'hôpital en cas de crise. J'ai beaucoup souffert de ça. Aujourd'hui tout va mieux mais parfois il recommence tout les soirs ce sont des cris, à maintenant 13ans, je suis moi aussi en crise d'adolescence je suis assez précoce à ce sujet ma mère m'a dit. Je n'est rien oublier n'arrive pas à parler à mes parents mes amis ne me comprenne pas, j'avais arrête de me mutilé mais j'ai recommencé, je souffre de ce qu'il s'est passer il y a 3ans ,j'avais TELLEMENT souffert, j'ai des horrible souvenir et quand ils resurgissent je ne peux m'empêcher de recommencer, je n'arrive pas à canaliser cette tristesse, je fais du sport, 14h par semaine, mais j'ai vraiment du mal, je n'arrive plus à travailler, mes parents sont je crois les moins compréhensifs du monde, quand on s'énerve au lieu de nous calmer il s'énerve aussi ce qui le rend encore plus mal, je suis mal dans mon corps, je m'arrête de manger parfois et me fais de temps en temps vomir, je ne dors plus beaucoup. Je ne Saurais pas expliquer clairement mon problème, si c'est du fait que je n'ai pas oublier, cette souffrance je'n'arrive pas a lexpulser, a loublier. j'espère que vous pourrez m'aider, merci
Bonjour à toi, et bienvenue sur ce site.
A la maison, c’est très difficile si on comprend bien, il y a beaucoup de cris, de crises, et ton frère semble être souvent au centre de ces tensions. Il y a trois ans, cela a été terrible chez vous, à cause de la violence de ton frère à l’égard de tes parents, toi et ta soeur aussi. Cela t’a marqué, et c’est bien normal, tu en as beaucoup souffert, au pont de te faire mal physiquement. Nous voilà trois ans plus tard, et dans ton message on devine la peur que ça recommence aussi fort.
Ton corps est à nouveau malmené, ou en tout cas, ta souffrance se montre par ton corps puisque ton sommeil est pas terrible, il t’arrive de te faire vomir et tu repenses à te mutiler. Et quand le corps parle, c’est très souvent que les mots ne peuvent pas sortir par la bouche, c’est que la parole n’est pas possible. Et si on cherchait un peu ensemble comment aider ta souffrance bien réelle à s’exprimer en mots pour épargner ton corps, tu es d’accord ?
Première chose : tes parents : même si tu les trouves incompréhensifs, cela vaut la peine de leur dire clairement ta souffrance, ce qui t’arrive. Ils ne réalisent peut-être pas à quel point c’est douloureux pour toi ? Et ta petite soeur, elle parle avec toi ? Elle se sent comment elle ?
Parler (essayer !! ☺) avec tes parents ne t’empêche pas non plus de trouver un soutien et de l’aide ailleurs : dans la famille élargie (une grande cousine ? une tante ?) ou bien à un éducateur ou un prof à l’école, ou à la psychologue de l’école ? Qu’en dis-tu ?
Tu parles de ces horribles souvenirs qui resurgissent, est-ce que vous avez parlé en famille de ces terribles semaines de crises et de violence il y a trois ans ? Si on a bien compris , tes parents ne voulaient pas te parler de tout ce qui se passait avec ton frère, et on peut imaginer que c’était pour ne pas t’impliquer trop, pour te protéger d’une certaine manière, sauf que tu en souffrais énormément. Etaient-ils au courant par exemple de comment il était avec toi à l’école ?
Tu as 13 ans aujourd’hui, et ce début d’adolescence est compliqué, un peu comme si tu revivais ce moment d’adolescence de ton frère et pas le tien …? Ca a du sens pour toi ce qu’on dit ? Tu te souviens des paroles de ta mère à propos de ton frère il y a trois ans : “c’est une crise identitaire”, et c’était sans doute bien vrai en partie, mais apparemment pas seulement puisque chaque ado qui traverse une crise identitaire n’a pas d’excès de violence qui conduisent à des fugues et des passages à l’hopital …
Ton malêtre actuel est clairement lié à ce “traumatisme”; à l’origine “trauma” veut dire “blessures”, et plus tard , en psychanalyse, ce mot est utilisé pour parler d’un “choc modifiant la personnalité”. Pour t’aider aujourd’hui et aller mieux demain, il nous semble nécessaire de “soigner” ce qui s’est passé il y a quelques années, et c’est possible, c’est tout à fait possible. On continue à réfélchir et en parler avce toi si tu veux bien, ok ? On reste à ton écoute. A bientôt.
L’équipe de Paroles D’ados
A la maison, c’est très difficile si on comprend bien, il y a beaucoup de cris, de crises, et ton frère semble être souvent au centre de ces tensions. Il y a trois ans, cela a été terrible chez vous, à cause de la violence de ton frère à l’égard de tes parents, toi et ta soeur aussi. Cela t’a marqué, et c’est bien normal, tu en as beaucoup souffert, au pont de te faire mal physiquement. Nous voilà trois ans plus tard, et dans ton message on devine la peur que ça recommence aussi fort.
Ton corps est à nouveau malmené, ou en tout cas, ta souffrance se montre par ton corps puisque ton sommeil est pas terrible, il t’arrive de te faire vomir et tu repenses à te mutiler. Et quand le corps parle, c’est très souvent que les mots ne peuvent pas sortir par la bouche, c’est que la parole n’est pas possible. Et si on cherchait un peu ensemble comment aider ta souffrance bien réelle à s’exprimer en mots pour épargner ton corps, tu es d’accord ?
Première chose : tes parents : même si tu les trouves incompréhensifs, cela vaut la peine de leur dire clairement ta souffrance, ce qui t’arrive. Ils ne réalisent peut-être pas à quel point c’est douloureux pour toi ? Et ta petite soeur, elle parle avec toi ? Elle se sent comment elle ?
Parler (essayer !! ☺) avec tes parents ne t’empêche pas non plus de trouver un soutien et de l’aide ailleurs : dans la famille élargie (une grande cousine ? une tante ?) ou bien à un éducateur ou un prof à l’école, ou à la psychologue de l’école ? Qu’en dis-tu ?
Tu parles de ces horribles souvenirs qui resurgissent, est-ce que vous avez parlé en famille de ces terribles semaines de crises et de violence il y a trois ans ? Si on a bien compris , tes parents ne voulaient pas te parler de tout ce qui se passait avec ton frère, et on peut imaginer que c’était pour ne pas t’impliquer trop, pour te protéger d’une certaine manière, sauf que tu en souffrais énormément. Etaient-ils au courant par exemple de comment il était avec toi à l’école ?
Tu as 13 ans aujourd’hui, et ce début d’adolescence est compliqué, un peu comme si tu revivais ce moment d’adolescence de ton frère et pas le tien …? Ca a du sens pour toi ce qu’on dit ? Tu te souviens des paroles de ta mère à propos de ton frère il y a trois ans : “c’est une crise identitaire”, et c’était sans doute bien vrai en partie, mais apparemment pas seulement puisque chaque ado qui traverse une crise identitaire n’a pas d’excès de violence qui conduisent à des fugues et des passages à l’hopital …
Ton malêtre actuel est clairement lié à ce “traumatisme”; à l’origine “trauma” veut dire “blessures”, et plus tard , en psychanalyse, ce mot est utilisé pour parler d’un “choc modifiant la personnalité”. Pour t’aider aujourd’hui et aller mieux demain, il nous semble nécessaire de “soigner” ce qui s’est passé il y a quelques années, et c’est possible, c’est tout à fait possible. On continue à réfélchir et en parler avce toi si tu veux bien, ok ? On reste à ton écoute. A bientôt.
L’équipe de Paroles D’ados