Questions
Bonsoir à vous, merci de vos réponses.
Je dépasse ces limites parce qu'elles me font du bien, je ne peux pas le nier, mais je commence a me sentir mal quand je n'ai plus rien a fumer...
J'ai beaucoup de mal avec la séparation, il m'arrive régulièrement de craker le soir quand je suis seule parce que l'espagne et tous les gens de là-bas me manquent....
La majorité me fait penser à beaucoup de contraintes et de libertés à la fois, et en plus j'en entends beaucoup parler du fait que se seras a moi de décider par exemple pour comment vont se passer les temps avec mes parents, les éducs ne pourront plus forcèment intervenir et sa me fait peur...
Je vous dit a bientot; merci de votre soutien,
Je dépasse ces limites parce qu'elles me font du bien, je ne peux pas le nier, mais je commence a me sentir mal quand je n'ai plus rien a fumer...
J'ai beaucoup de mal avec la séparation, il m'arrive régulièrement de craker le soir quand je suis seule parce que l'espagne et tous les gens de là-bas me manquent....
La majorité me fait penser à beaucoup de contraintes et de libertés à la fois, et en plus j'en entends beaucoup parler du fait que se seras a moi de décider par exemple pour comment vont se passer les temps avec mes parents, les éducs ne pourront plus forcèment intervenir et sa me fait peur...
Je vous dit a bientot; merci de votre soutien,
Bonjour à toi.
Les gens que tu as rencontrés en Espagne te manquent, tu peux leur parler de temps en temps sur skype ou leur envoyer un mail ?
Le soir, lorsque tu te sens seule, tu craques, tu te dis sans doute que ça pourra éloigner ce manque, ou le combler, ou l’enfouir. Et en plus, lorsqu’on dépasse une limite …. On peut se dire que c’est sans limite puisqu’on a de toute façon franchit une barrière, alors encore une de plus ou de moins …. C’est au “réveil”, à froid, qu’on se rend compte que c’est pas trop génial.
Ca nous fait penser à deux choses :
1) combler ou oublier un manque en en provoquant un autre, ça peut paraître paradoxal, non ? Tu en penses quoi toi, très rationnellement ? Ca te pose un problème ou pas tant que ça ?
2) tu as beaucoup de mal avec la séparation dis-tu. C’est avec la séparation en général, c’est ça que tu veux dire ? Tu en as déjà vécu plusieurs des séparations, et celle-ci ravive peut-être d’autres anciennes qui t’on fait mal. Il se peut aussi que ça remue d’autres questions, que ça touche d’autres domaines sensibles, comme l’attachement, le sentiment d’abandon, … et …
la majorité dont tu parles. C’est flippant, c’est normal que tu aies peur. Et ça va te sembler étrange mais cette peur va t’être utile. En effet, la plupart des jeunes arrivent à 18 ans sans s’être posé la moindre question de ce que ça signifie (à part, “rentrer et sortir quand je veux et passer mon permis” !).
Tu le dis très bien : droits et contraintes, l’un est lié à l’autre. Tu vas poser tes propres choix, c’est normal que ça fasse peur. Mais responsabilité ne rime pas avec vitesse et solitude, ça tombe bien. Devenir majeur ne veut pas dire que tu vas te retrouver toute seule, ou que tu vas devoir décider vite et tout toute seule. Et quant à l’aspect financier par exemple, les parents doivent subvenir aux besoins de leurs enfants jusqu’à ce qu’ils soient capables d’être autonomes finacièrement, ce qui correspond souvent à la fin des études. Ne crois pas que tous les liens qui existent à 17 ans seront coupés à 18, ils se transforment, et ça prend un peu de temps, ose prendre ce temps, renseigne toi, lis, pose des questions, fais une visite sur le site de infor jeunes ou du service droits des jeunes, c’est bourré d’infos.
Comme ça se passe concrètement ? Tu vas vivre où dès cette rentrée ? Tu nous racontes ? On est avec toi, à ton écoute.
L’équipe de Paroles d’ados.
Les gens que tu as rencontrés en Espagne te manquent, tu peux leur parler de temps en temps sur skype ou leur envoyer un mail ?
Le soir, lorsque tu te sens seule, tu craques, tu te dis sans doute que ça pourra éloigner ce manque, ou le combler, ou l’enfouir. Et en plus, lorsqu’on dépasse une limite …. On peut se dire que c’est sans limite puisqu’on a de toute façon franchit une barrière, alors encore une de plus ou de moins …. C’est au “réveil”, à froid, qu’on se rend compte que c’est pas trop génial.
Ca nous fait penser à deux choses :
1) combler ou oublier un manque en en provoquant un autre, ça peut paraître paradoxal, non ? Tu en penses quoi toi, très rationnellement ? Ca te pose un problème ou pas tant que ça ?
2) tu as beaucoup de mal avec la séparation dis-tu. C’est avec la séparation en général, c’est ça que tu veux dire ? Tu en as déjà vécu plusieurs des séparations, et celle-ci ravive peut-être d’autres anciennes qui t’on fait mal. Il se peut aussi que ça remue d’autres questions, que ça touche d’autres domaines sensibles, comme l’attachement, le sentiment d’abandon, … et …
la majorité dont tu parles. C’est flippant, c’est normal que tu aies peur. Et ça va te sembler étrange mais cette peur va t’être utile. En effet, la plupart des jeunes arrivent à 18 ans sans s’être posé la moindre question de ce que ça signifie (à part, “rentrer et sortir quand je veux et passer mon permis” !).
Tu le dis très bien : droits et contraintes, l’un est lié à l’autre. Tu vas poser tes propres choix, c’est normal que ça fasse peur. Mais responsabilité ne rime pas avec vitesse et solitude, ça tombe bien. Devenir majeur ne veut pas dire que tu vas te retrouver toute seule, ou que tu vas devoir décider vite et tout toute seule. Et quant à l’aspect financier par exemple, les parents doivent subvenir aux besoins de leurs enfants jusqu’à ce qu’ils soient capables d’être autonomes finacièrement, ce qui correspond souvent à la fin des études. Ne crois pas que tous les liens qui existent à 17 ans seront coupés à 18, ils se transforment, et ça prend un peu de temps, ose prendre ce temps, renseigne toi, lis, pose des questions, fais une visite sur le site de infor jeunes ou du service droits des jeunes, c’est bourré d’infos.
Comme ça se passe concrètement ? Tu vas vivre où dès cette rentrée ? Tu nous racontes ? On est avec toi, à ton écoute.
L’équipe de Paroles d’ados.