Questions
Même au delà de 30 fugues déclarées (parfois ne durant que deux heures), la fugue reste-t-elle un droit? La police pretend le contraire.
Bonjour à toi,
Comme je te le disais, la fugue n'est pas un délit, et s'il s'agit d'un épisode isolé, elle n'entrainera pas un placement, et encore moins un placement en IPPJ.
Par contre, si le nombre de fugues et les circonstances sont tels que l'on peut estimer que le jeune se met en danger, le Juge de la jeunesse peut décider de le placer dans une institution ou un milieu protégé.
Le problème, c'est que ces structures spécialisées sont souvent complètes, et c'est en raison de ce manque de place que parfois, si on ne peut trouver de solution plus adaptée pour les jeunes fugueurs, ils sont placés en IPPJ.
Or, malheureusement, le nombre de fugues augmente d'année en année, de sorte qu'il y a de moins en moins de places dans des structures spécialisées, et il arrive donc de plus en plus fréquemment que les jeunes qui se mettent en danger par des fugues à répétition soient placés en IPPJ.
Cela ne veut pas dire que la fugue est un délit. Mais le nombre de fugues, la durée de celles-ci ou les circonstances dans lesquelles elles ont lieu peuvent indiquer l'existence d'une situation de danger pour le jeune, qui entraîne son placement.
Ce placement n'intervient en IPPJ que si l'on ne trouve pas de place ailleurs, même si le jeune n'est pas considéré comme un délinquant.
Le placement en IPPJ pour des situations de danger n'est d'ailleurs pas prévu par la loi, puisque la loi prévoit, comme nous te le disions précédemment, que le placement en IPPJ ne peut intervenir que pour les jeunes ayant commis des faits qualifiés infraction.
Mais, en raison du manque de place ailleurs, et "faute de mieux", on place de plus en plus des mineurs non délinquants en IPPJ, car on estime qu'ils sont en danger.
N'hésite pas à revenir vers nous si tu as d'autres questions.
Bien à toi,
L'Equipe de Paroles d'Ados.
Comme je te le disais, la fugue n'est pas un délit, et s'il s'agit d'un épisode isolé, elle n'entrainera pas un placement, et encore moins un placement en IPPJ.
Par contre, si le nombre de fugues et les circonstances sont tels que l'on peut estimer que le jeune se met en danger, le Juge de la jeunesse peut décider de le placer dans une institution ou un milieu protégé.
Le problème, c'est que ces structures spécialisées sont souvent complètes, et c'est en raison de ce manque de place que parfois, si on ne peut trouver de solution plus adaptée pour les jeunes fugueurs, ils sont placés en IPPJ.
Or, malheureusement, le nombre de fugues augmente d'année en année, de sorte qu'il y a de moins en moins de places dans des structures spécialisées, et il arrive donc de plus en plus fréquemment que les jeunes qui se mettent en danger par des fugues à répétition soient placés en IPPJ.
Cela ne veut pas dire que la fugue est un délit. Mais le nombre de fugues, la durée de celles-ci ou les circonstances dans lesquelles elles ont lieu peuvent indiquer l'existence d'une situation de danger pour le jeune, qui entraîne son placement.
Ce placement n'intervient en IPPJ que si l'on ne trouve pas de place ailleurs, même si le jeune n'est pas considéré comme un délinquant.
Le placement en IPPJ pour des situations de danger n'est d'ailleurs pas prévu par la loi, puisque la loi prévoit, comme nous te le disions précédemment, que le placement en IPPJ ne peut intervenir que pour les jeunes ayant commis des faits qualifiés infraction.
Mais, en raison du manque de place ailleurs, et "faute de mieux", on place de plus en plus des mineurs non délinquants en IPPJ, car on estime qu'ils sont en danger.
N'hésite pas à revenir vers nous si tu as d'autres questions.
Bien à toi,
L'Equipe de Paroles d'Ados.