Bonjour à vous,

Et bien ce que je ressens me donne envie d'en finir rapidement en fait.
Bien sûr il y a l'amour, mais aussi et surtout la peur de parler et de me tromper, la souffrance morale de par le fait d'être bloquée par cette peur, ce qui engendre une certaine tristesse car au fond je me demande pourquoi cette fois-ci mes intuitions seraient bonnes alors que question chance on ne peut pas dire que je sois bien servie.

Pour moi chaque "indices", gestes, regards et impressions comptent. Je suis une personne très calculatrice, je fais attention à beaucoup de détails qui peuvent être anodins et sans importance. Mais lorsque je suis dans cet état de... "trans" je pioche tous les éléments que je peux récupérer, les assembler et en tirer une sorte de conclusion pour la prochaine visite.

Quand nous nous sommes croisés pour la première fois j'ai vraiment été sure de moi, plus que d'habitude je dirais. Mais les précédents échecs (qui de par mon émotivité prennent une ampleur pas possible...) me porte à croire que je fais encore fausse route, alors qu'il n'y a pas de raison. En fait, j'ai juste peur de revivre ce genre de déception, de douleur...

Et bien, je m'imaginais que peut-être, à force d'y retourner et de lui parler. Je deviendrais en quelque sorte une "habituée" ce qui faciliterai les choses je pense...
Je ne sais pas vraiment quoi faire, bien que je cherche mille et un sujet de conversation à aborder. Evidemment je pourrais parler de la pluie et du beau temps, mais je me vois mal "débarquer" en disant "Hey bonjour, fait pas très bon aujourd'hui n'est ce pas ?".

Disons que je vais voir comment les choses évoluent, car je n'arriverai jamais à lui parler par moi-même. J'aurais bien envie de lui adresser la parole, mais j'ai l'impression d'avoir un noeud autour du cou qui m'empêche de dire quoi que ce soit.
Je suis logophobe, j'ai une peur inconditionnée de parler... Je me suis rendue compte d'une chose l'autre jour, qui est totalement hors-sujet mais qui au final s'est rapproché du "problème": je disais que je n'avais pas peur des bourdons parce que je les aimais bien... J'en ai conclus que je n'avais pas peur de ce que j'aimais. Puis après quelques secondes j'ai réalisé que j'avais peur de lui.

Alors je me suis inventée un nouveau sujet psychologique qui au final n'avait ni queue ni tête car c'est un paradoxe sur lequel je me suis beaucoup interrogée et auquel je n'ai pas encore trouvé la réponse.

Ce mercredi-là, je n'étais pas bien car, j'avais extrêmement peur de croiser son regard mais je ne voulais pas partir sans lui avoir "parler". Il en valait du salut de mon état psychologique.
Car ayant la Pessimisme-attitude je broie facilement du noir pour un rien...