Questions
j'ai perdu mon bebe a 5 mois et je l'ai dit a ma mere et elle ma envoyer chez ma meilleur amie car elle ne voulait po de moi et maintenant je suis rentrer chez moi mon pere ma gifler mais il ma pardonner , ma grande soeur ne me parle plus et mes petite soeur etais toute contente d'avoir une niece ki allait s'appeller elisabeth , ma belle mere ma tout de suite comprise et ces a elle ke je l'ai dit en premier et c'ais elle ki ma dit de le dire a ma mere. le pere d'elisabeth est tomber en larme et ma dit k'il allait revenir si elle naissais et comme j'ai perdu ma petite elisabeth il es la tout les jour pour me soutenir je ne vous ai po ecrit plus tot car j'etait en depressions et maintenant ca va un peu mieux merci de m'aider
Bonjour à toi.
Avant tout, merci de reprendre contact avec nous, nous sommes contents d’avoir de tes nouvelles. C’est vrai, elles ne sont pas très bonnes, tu as vécu une situation très douloureuse, sache que nous te lisons toujours avec la plus grande attention.
Si nous suivons bien, tu étais enceinte de 5 mois et tu as eu une fausse couche. C’était une petite fille et tu lui avais donné le prénom d’Elisabeth, c’est un très joli prénom.
Tu nous racontes qu’il y a eu du chahut dans ta vie, avec tes parents, et ta grande sœur aussi, c’est bien ça ? Où vis-tu aujourd’hui ? Chez tes parents ? Et avec ta grand sœur, ça va mieux ?
Tu reçois du soutien de ton copain si nous comprenons bien, cela doit être précieux pour toi car c’est vraiment ça dont tu as besoin et à quoi tu as droit : de l’attention, du soutien, de la compréhension, de l’affection.
La perte d’un bébé est très douloureuse, ce n’est pas dans l’ordre des choses, cela n’a rien de rationnel, et pour une jeune fille de 15 ans, cela peut encore être bien plus difficile. Est-ce que, d’une façon ou d’une autre, tu reçois un soutien psychologique ? Tout près de chez toi, il y certainement un planning familial où les consultations sont très abordables et où tu pourrais parler à un psychothérapeute qui serait tout à ton écoute et ta disposition, ça vaut vraiment la peine de pousser la porte pour y trouver un endroit où déposer tout ça. Il nous semble que c’est trop lourd à porter pour tes épaules, qu’en penses-tu ? Tu veux bien y réfléchir ?
C’est important pour que tu puisses vivre avec ce que tu as vécu dans ta tête et ton corps, pour que tu puisses, à ton rythme, avancer dans ta vie et construire ton avenir. Cet accident qui te fait souffrir aujourd’hui restera sans doute dans un tiroir de ta tête (vouloir le supprimer serait peine perdue et peut-être pire que bien d’ailleurs), c’est normal ; ce qui est très important et qui peut t’aider, c’est que cet accident ne peut pas prendre toute la place dans tes pensées, il a une place, oui, mais pas toute la place, tu comprends ?
Le deuil, c’est un travail personnel, intime, c’est accepter, à son aise, la perte de quelqu’un ou de quelque chose. Autrement dit, c’est accepter qu’on ne peut pas changer ce qui a existé et qu’on a perdu, et se dire que cela ne va pas nous figer en statue de sel car ce n’est pas bon pour nous.
Le temps va être ton ami dans ce travail, tout comme l’écoute et le réconfort de gens bienveillants autour de toi : ta famille, ton copain, ta belle-mère, tes amis, et les professionnels aussi.
Nous sommes de tout cœur avec toi et pensons beaucoup à toi, nous restons bioen sûr à ton écoute, à bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.
Avant tout, merci de reprendre contact avec nous, nous sommes contents d’avoir de tes nouvelles. C’est vrai, elles ne sont pas très bonnes, tu as vécu une situation très douloureuse, sache que nous te lisons toujours avec la plus grande attention.
Si nous suivons bien, tu étais enceinte de 5 mois et tu as eu une fausse couche. C’était une petite fille et tu lui avais donné le prénom d’Elisabeth, c’est un très joli prénom.
Tu nous racontes qu’il y a eu du chahut dans ta vie, avec tes parents, et ta grande sœur aussi, c’est bien ça ? Où vis-tu aujourd’hui ? Chez tes parents ? Et avec ta grand sœur, ça va mieux ?
Tu reçois du soutien de ton copain si nous comprenons bien, cela doit être précieux pour toi car c’est vraiment ça dont tu as besoin et à quoi tu as droit : de l’attention, du soutien, de la compréhension, de l’affection.
La perte d’un bébé est très douloureuse, ce n’est pas dans l’ordre des choses, cela n’a rien de rationnel, et pour une jeune fille de 15 ans, cela peut encore être bien plus difficile. Est-ce que, d’une façon ou d’une autre, tu reçois un soutien psychologique ? Tout près de chez toi, il y certainement un planning familial où les consultations sont très abordables et où tu pourrais parler à un psychothérapeute qui serait tout à ton écoute et ta disposition, ça vaut vraiment la peine de pousser la porte pour y trouver un endroit où déposer tout ça. Il nous semble que c’est trop lourd à porter pour tes épaules, qu’en penses-tu ? Tu veux bien y réfléchir ?
C’est important pour que tu puisses vivre avec ce que tu as vécu dans ta tête et ton corps, pour que tu puisses, à ton rythme, avancer dans ta vie et construire ton avenir. Cet accident qui te fait souffrir aujourd’hui restera sans doute dans un tiroir de ta tête (vouloir le supprimer serait peine perdue et peut-être pire que bien d’ailleurs), c’est normal ; ce qui est très important et qui peut t’aider, c’est que cet accident ne peut pas prendre toute la place dans tes pensées, il a une place, oui, mais pas toute la place, tu comprends ?
Le deuil, c’est un travail personnel, intime, c’est accepter, à son aise, la perte de quelqu’un ou de quelque chose. Autrement dit, c’est accepter qu’on ne peut pas changer ce qui a existé et qu’on a perdu, et se dire que cela ne va pas nous figer en statue de sel car ce n’est pas bon pour nous.
Le temps va être ton ami dans ce travail, tout comme l’écoute et le réconfort de gens bienveillants autour de toi : ta famille, ton copain, ta belle-mère, tes amis, et les professionnels aussi.
Nous sommes de tout cœur avec toi et pensons beaucoup à toi, nous restons bioen sûr à ton écoute, à bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.