Bien le bonjour.

Tout d'abord, merci pour votre réponse que j'attendais avec une certaine impatience.
Bon, répondons aux questions dans l'ordre...
Qu'aimerai-je faire de ces sentiments ?
Je n'en ai absolument aucune idée, mais une chose est sure, et voilà une autre problématique, à force de n'éprouver que tristesse et chagrin j'en suis arrivée à un stade où j'aimais être dans cet état là. Bizarrement j'ai l'impression que ces émotions «négatives» donnent un côté dramatique à ma vie même si je sais bien qu'il faudra se résoudre à en sortir un jour ou l'autre. Mouais, je sais, c'est peut-être étrange mais déjà que je suis naturellement pessimiste peut-être même «dépressive», je crois que ça n'arrange rien...
Vous me demandez si je suis ainsi depuis cette rentrée seulement ?
La réponse est un tantinet déjà révélée dans celle qui précède, je suis déjà comme ça, mais j'avoue que cette année là c'est... dégradant ? Je pensais être déjà assez malheureuse pour ne pas éprouver pire sensation mais je me suis un tantinet plantée o_0
Pour ce qui est des bons moments: et bien... je ne suis pas vraiment fan des sorties entre amis, tout ça même si je ne refuse pas certaines invitations ! (qui se résume à être accompagnée que d'une personne, je n'apprécie pas trop être avec «les autres») Enfin évidement je fais des efforts.
Je commence à m'embrouiller avec moi-même là, je me perds dans mes idées...
Cette situation que je vis, j'ai essayé d'en parler avec ma mère et j'ai découvert qu'établir le contact avec elle n'était pas une si bonne idée...
C'était un jeudi soir, à une heure assez tardive et j'ai commencé à lui parler de mon angoisse pour l'oral du bac (je suis logophobe) et j'ai craqué, il était tard et même si le fait d'aimer deux professeurs n'est qu'un seul et même fardeau, il n'en demeure pas moins lourd à porter, je précise donc aussi que c'est la fatigue, le stress et ce problème qui font que je pleure plus facilement. Enfin bref après avoir échangé bon nombre de blabla qui n'ont aucune importance ici, j'en arrive alors au sujet clef: je lui avait déjà fait part de mes sentiments pour un prof (oui, étant donné sa réponse, j'ai préféré ne pas préciser qu'en fait j'en aimais deux), elle ne s'est pas vraiment attardée sur le sujet. Du moins c'est ce que je pensais avant que ne vienne ce fameux jeudi soir où j'ai littéralement pété une durite au point d'aller m'enfermer pour pleurer tout en écoutant du Marylin Manson (c'était là un détail inutile mais bon).
Je m'explique: lorsque je lui ai dis que ma tristesse n'était pas seulement du à l'appréhension du bac, elle a commencé, je crois à s'inquiéter et à s'intéresser un peu trop à moi. Et c'est là qu'elle m'a sorti un «Hen je sais, c'est pour ton prof», réaction très intelligente de ma part qui est de m'être bouché les oreilles en lui hurlant qu'elle devait «arrêter de dire des conneries».
L'ennui avec elle, c'est qu'elle remue le couteau dans la plaie au lieu de l'enlever, elle pourrait passer outre ce détail et me laisser tranquille mais nan ! Il faut qu'elle me rappel (en ses termes) que pour lui je ne suis qu'une gamine, que tout ceci est une lubie, un passage de l'adolescence etc...
Merci maman, tu m'es d'un grand réconfort à faire trucider les morts. Je te remercie pour ta charmante réponse qui bizarrement m'entasse plus qu'elle ne me remonte le moral.
Et donc depuis ce soir-là j'ai décidé de faire ce que j'ai toujours fais: ne pas lui parler de ce genre de chose (déjà qu'avant je ne lui parlais jamais de moi). Elle me dis que parler fait du bien, peut-être chez certaines personnes, mais pas avec moi, bien au contraire, ça renforce juste la dimension de fatalité qui règne dans cette affaire, quand bien même j'en parlerai et alors ? Ca ne fera que quelque gens de plus au courant et est-ce que cela changera quelque chose ? Non.
(la suite juste après, oui, je sais c'est long)