Questions
bonjour a tous.
Alors, est ce une bulle de mélancolie comme vous le dites ?! Mais comment faisons nous pour que ce fameux rayon de soleil arrive réellement a la percer ?
Je ne sait pas d'où viennent ces peurs et ces larmes qui font de mon corps un lambeau, et j'ai comme un sentiment de colère qui s'installe, mais en aucun cas je ne veux qu'il apporte douleur a mes semblables. J'ai cette impression de me fatiguer à nager dans un vide, ds une eau glacée qui engloutirait mes sentiments, et de perdre cette force qui indique a mon coeur comment battre. Comme si mes joies ne devenaient plus qu'au fur et a mesure qu'une image qd l'on me regarde.
Je ne trouve pas de douleur quelconque a l'origine de ce ressenti, et c'est bien pourquoi que je ne comprend pas mes pensées. J'ai vécu une bonne enfance, j'ai une très bonne famille, je n'ai jamais perdue d'être cher, et j'ai des amis qui sont la pour moi, alors pourquoi ne puis-je pas continuer ds ce sens. Serais-je trop empathique, si c'est le cas alors comment fait on pour oublier un peu le monde qui nous entoure ?
Pour ce qui est de mes projets, je n'en ai pas car je ne sais pas ce que je veux, je ne sais pas ou j'ai besoin d'aller, je suis un peu perdue.
Et pour mon parcours scolaire, je suis rentrée en première année de faculté après mon bac, mais je me suis plantée direction, puisque je suis obligée de faire place au hasard. C'est idiot d'avoir de nombreuses portes ouvertes et de ne pas savoir choisir la bonne.
Comme vous le voyez, tout se poursuit encore parfaitement, mais je gâche tout.
Et pourquoi ai-je perdue cette clé dont vous me parlez, est ce la serrure qui se change en grandissant. Les relations que je vis aujourd'hui ne sont pourtant pas plus compliquées que celle du passé.
J'aimerais juste cesser un instant de me concentrer sur les personnes que j'aime, d'arrêter de réfléchir, de rentrer dans une sorte de coma curable.
J'aurais bien consulté un psychothérapeute,un professionnel comme vous l'évoquez, mais si c'est pour affoler mes proches, alors je refuse.
(Et pour le recueil de poèmes, cela est gentil de me le suggérer, j'y penserais, c'est promis)
Bonne journée a vous tous.
Alors, est ce une bulle de mélancolie comme vous le dites ?! Mais comment faisons nous pour que ce fameux rayon de soleil arrive réellement a la percer ?
Je ne sait pas d'où viennent ces peurs et ces larmes qui font de mon corps un lambeau, et j'ai comme un sentiment de colère qui s'installe, mais en aucun cas je ne veux qu'il apporte douleur a mes semblables. J'ai cette impression de me fatiguer à nager dans un vide, ds une eau glacée qui engloutirait mes sentiments, et de perdre cette force qui indique a mon coeur comment battre. Comme si mes joies ne devenaient plus qu'au fur et a mesure qu'une image qd l'on me regarde.
Je ne trouve pas de douleur quelconque a l'origine de ce ressenti, et c'est bien pourquoi que je ne comprend pas mes pensées. J'ai vécu une bonne enfance, j'ai une très bonne famille, je n'ai jamais perdue d'être cher, et j'ai des amis qui sont la pour moi, alors pourquoi ne puis-je pas continuer ds ce sens. Serais-je trop empathique, si c'est le cas alors comment fait on pour oublier un peu le monde qui nous entoure ?
Pour ce qui est de mes projets, je n'en ai pas car je ne sais pas ce que je veux, je ne sais pas ou j'ai besoin d'aller, je suis un peu perdue.
Et pour mon parcours scolaire, je suis rentrée en première année de faculté après mon bac, mais je me suis plantée direction, puisque je suis obligée de faire place au hasard. C'est idiot d'avoir de nombreuses portes ouvertes et de ne pas savoir choisir la bonne.
Comme vous le voyez, tout se poursuit encore parfaitement, mais je gâche tout.
Et pourquoi ai-je perdue cette clé dont vous me parlez, est ce la serrure qui se change en grandissant. Les relations que je vis aujourd'hui ne sont pourtant pas plus compliquées que celle du passé.
J'aimerais juste cesser un instant de me concentrer sur les personnes que j'aime, d'arrêter de réfléchir, de rentrer dans une sorte de coma curable.
J'aurais bien consulté un psychothérapeute,un professionnel comme vous l'évoquez, mais si c'est pour affoler mes proches, alors je refuse.
(Et pour le recueil de poèmes, cela est gentil de me le suggérer, j'y penserais, c'est promis)
Bonne journée a vous tous.
Bonjour à toi,
Tu avances une piste intéressante : te soucier un peu moins du monde et de sa souffrance, être un peu poins empathique (diable, d’habitude on suggère de l’être un peu plus !!). Et nous, nous te suggérons de commencer par le monde qui est tout proche de toi : tes proches à toi, tes amis, ta famille. Comment expliques-tu que tu te soucies autant d’eux, de ce qu’ils pensent de toi, de ce qui pourrait les blesser ou les inquiéter ? Nous ne nous rapellons pas : as-tu des frères et sœurs ? Si oui, quelle place occupes-tu dans la fratrie ? Peut-être portes-tu une charge, ou une responsabilité, même inconsciente, sur tes épaules ?
Un autre élément qui nous semble fondamental dans ton histoire, c’est que tu sembles en ce moment vide de projets, de rêves, de souhaits à réaliser. Or, se projeter, imaginer une ligne d’horizon, c’est un fameux approvisionnement d’oxygène pour le bien-être mental ! Nous comprenons un peu mieux que tu te sentes perdue, un peu craintive aussi ? Et si tu ne sais pas où aller, tu as peut-être alors tendance à ne pas trop oser bouger de ta place, à te figer, c’est un peu ça tu crois ? Concrètement, pour ce point là, tu pourrais peut-être te rendre dans un Carrefour Formation ou au Service d’Information sur les Etudes et les Professions (www.siep.be) : là tu auras la possibilité de rencontrer des professionnels de l’orientation, ça te tente ?
Et pour ce qui est de consulter un psychothérapeute, nous pouvons comprendre ta peur d’affoler tes proches. D’un autre côté, plusieurs réflexions nous viennent à l’esprit :
- est-ce nécessaire de leur en parler maintenant ? Tu as 19 ans, tu es majeure et tout à fait libre de consulter seule. Les psychothérapeutes sont, comme les médecins, tenus au secret professionnel, pas de crainte de ce côté-là
- si pour toi c’est indispensable de leur en parler, d’accord. Alors, qu’est-ce qui te fait croire qu’ils vont s’affoler ? Consulter ne signifie pas être malade ou fou ou je ne sais quoi. C’est même un signe de bonne gestion de sa santé mentale ! Tes proches tiennent à toi et veulent probablement ton bonheur et ce qu’il y a de mieux pour toi ; ils sauront te soutenir dans tes choix, fais-leur et fais-toi confiance.
Voilà, bonne chance dans tes démarches, prends conseil auprès d’un centre d’orientation et/ou d’un planning familial ou centre de guidance, et reviens vers nous quand tu veux pour nous en donner des nouvelles, d’accord ? A bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.
Tu avances une piste intéressante : te soucier un peu moins du monde et de sa souffrance, être un peu poins empathique (diable, d’habitude on suggère de l’être un peu plus !!). Et nous, nous te suggérons de commencer par le monde qui est tout proche de toi : tes proches à toi, tes amis, ta famille. Comment expliques-tu que tu te soucies autant d’eux, de ce qu’ils pensent de toi, de ce qui pourrait les blesser ou les inquiéter ? Nous ne nous rapellons pas : as-tu des frères et sœurs ? Si oui, quelle place occupes-tu dans la fratrie ? Peut-être portes-tu une charge, ou une responsabilité, même inconsciente, sur tes épaules ?
Un autre élément qui nous semble fondamental dans ton histoire, c’est que tu sembles en ce moment vide de projets, de rêves, de souhaits à réaliser. Or, se projeter, imaginer une ligne d’horizon, c’est un fameux approvisionnement d’oxygène pour le bien-être mental ! Nous comprenons un peu mieux que tu te sentes perdue, un peu craintive aussi ? Et si tu ne sais pas où aller, tu as peut-être alors tendance à ne pas trop oser bouger de ta place, à te figer, c’est un peu ça tu crois ? Concrètement, pour ce point là, tu pourrais peut-être te rendre dans un Carrefour Formation ou au Service d’Information sur les Etudes et les Professions (www.siep.be) : là tu auras la possibilité de rencontrer des professionnels de l’orientation, ça te tente ?
Et pour ce qui est de consulter un psychothérapeute, nous pouvons comprendre ta peur d’affoler tes proches. D’un autre côté, plusieurs réflexions nous viennent à l’esprit :
- est-ce nécessaire de leur en parler maintenant ? Tu as 19 ans, tu es majeure et tout à fait libre de consulter seule. Les psychothérapeutes sont, comme les médecins, tenus au secret professionnel, pas de crainte de ce côté-là
- si pour toi c’est indispensable de leur en parler, d’accord. Alors, qu’est-ce qui te fait croire qu’ils vont s’affoler ? Consulter ne signifie pas être malade ou fou ou je ne sais quoi. C’est même un signe de bonne gestion de sa santé mentale ! Tes proches tiennent à toi et veulent probablement ton bonheur et ce qu’il y a de mieux pour toi ; ils sauront te soutenir dans tes choix, fais-leur et fais-toi confiance.
Voilà, bonne chance dans tes démarches, prends conseil auprès d’un centre d’orientation et/ou d’un planning familial ou centre de guidance, et reviens vers nous quand tu veux pour nous en donner des nouvelles, d’accord ? A bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.