Bonjour à vous,

En parler à mon professeur ne me paraît pas si terrible en effet, c'est avec ce qu'en dise le peu de personnes dans la confidence qui me donne cette impression. Toujours à dire que ce n'est pas une bonne idée, qu'il vaut mieux ne pas en parler etc... Moi personnellement je voyais en cela comme un moyen de soulager ma conscience, mais maintenant que j'y pense, n'empirerait-elle pas par la suite... ? En fonction de sa réaction je pourrais peut-être m'en vouloir énormément pendant longtemps... C'est un risque à prendre oui, en y réfléchissant...
A quoi je m'expose ? Je ne sais pas, à vrai dire la seule chose dont j'ai peur c'est de la réponse (qui d'après moi a très peu de chance d'être la bonne), mais aussi de le faire culpabiliser... Oui, étant donné que si un jour je prends la «lourde» décision de tout lui avouer (enfin assez rapidement car il s'en va après le mois de février), je vais commencer à pleurer telle une dernière madeleine abandonnée dans son paquet et je craindrais qu'il se sente mal après cela. Maintenant c'est moi qui dis ça, franchement je n'en sais absolument rien.

Pour ce qui est de ma mère, j'aurais préféré qu'elle m'ignore totalement et qu'elle change de sujet. Bon évidement cela signifierait qu'elle ne veut pas en entendre parler et qu'elle n'est pas vraiment prompt à ce genre de conversation etc... Oui bon, réagir comme ceci peut me faire paraître du genre «ne veut pas entendre la (soi-disante) vérité et est buttée à croire «n'importe quoi»».
Mais qui a t-il de pire que de se faire rabattre les oreilles par une évidence douloureuse qu'on se répète sans cesse et qui fait déjà assez de mal à l'intérieur de soi ? (Bon en fait si il y a bien pire mais c'est une exagération).

Pour le pessimisme et tout ce qui s'en suit, j'aime mieux voir les choses négativement qu'être trop optimiste. Car comme je dis «Lorsque l'on est optimiste et que quelque chose ne va pas comme prévu on est souvent très déçu, tandis que lorsque l'on est pessimiste, on s'attend souvent au pire, et au final il se peut qu'on soit agréablement surpris», enfin ça c'est ma version.

Un psychothérapeute ? Hm, je suis souvent réticente à ce genre de personne (aucun mépris en particulier), j'ai surtout peur d'être cataloguée de dépressive (même si certaines personnes que je connaisse le pense déjà) voir suicidaire prête à gober des tonnes de médoc' alors qu'il n'en ai rien.
Bon maintenant je sais qu'il ne faut pas agir en fonction de ce que les autres pensent, mais si un jour je dois vraiment y aller je ne sais pas vraiment comment le dire à ma mère vu que pour elle tout n'est que lubie, simple épisode de la vie lorsqu'on est ado et tout le blabla. Elle va surtout me sortir un grand «pourquoi ? Qu'est ce qui a ?» paniqué limite hystérique (autre exagération) comme si j'avais eu un 02/20 en CAV !

Et pour finir, ça ne me dérange pas du tout d'être «négative», au contraire, bon il ne faut pas sombrer non plus dans le... euh, je ne sais plus le mot, enfin bref, ne pas toujours tout voir en noir constamment. Mais je ne veux pas changer, même si ma chère mère me le dit...

Je vous remercie de votre réponse, que je dois dire, ne m'attendais pas à recevoir de si tôt.
Je vous souhaite également une bonne fin de semaine. =)