Questions
Bonjour à vous,
J’ai ‘l’impression d’être dans un perpétuel sentiment de mélancolie. Est-ce simplement mon état d’esprit ?
C’est comme si tout était bien autour de moi, mais que malgré ça je n’arrivais pas à respirer. Je n’arrive pas à m’adapter au monde.
Les idéaux de mon enfance ont depuis longtemps disparu si bien que je les ai oublié.
Vous dites qu’accepter et être d’accord avec cette réalité sont deux choses différentes. Je vous suis bien la dessus, mais j’ai l’impression de ne même pas l’accepter, qu’elle me marche dessus, que je ne peux rien en faire.
Je le sais au fond de moi que la vie est magique, intéressante et faite de plein de belles choses. Seulement je le sais mais je ne le vois pas.
Je l’aperçois par le biais de ceux qui m’entourent, je les envie et admire d’être heureux, malgré parfois certaines difficultés.
Et moi je n’arrive pas à leur ressembler, à les copier, à tirer parti de ces bonne choses qui s’offrent à nous. Ces choses qui me passent sous le nez mais que je n’arrive pas à saisir. Ces moments d’émerveillement qui ne m’émerveillent pas.
C’est comme si tout s’effondré, non autour de moi, mais en moi, laissant place à un sentiment de vide et de dépit.
J’ai beau me dire que tout va bien, mais c’est l’intérieur qui ne fonctionne pas comme je voudrais, c’est le moi qui gâche tout.
C’est vrai, en Europe, on a la chance d’y vivre mais c’est en regardant autour, c’est ca qui fait mal et qui désespère. De voire la misère d’à côté qui n’évolue pas, parfois même qui empire.
Ce n’est pas en devenant infirmière que je peux aider, que je peux apporter quoi que ce soit au monde. Alors à quoi ça sert ? Et j’ai parfois peur d’être peut-être trop empathique pour ce métier.
Un jour je me motive et le lendemain je sais que je ne serais pas à la hauteur, que ca ne m’épanouira pas. Si je ne le fais ni pour moi, ni pour les autres, alors en quoi est-ce utile ?
L’avantage est que pdt ma formation où je suis actuellement, je vais effectuer un stage ds le milieu, ca me permettra peut-être d’affirmer ma soit disant motivation. On verra bien !
Et puis cette sensibilité qui un jour s’effondre et le lendemain se déploie un peu trop. Je n’arrive pas à la gérer. Je n’arrive pas à identifier ce que je ressens, à définir mes émotions.
En tout cas merci pour tout.
C’est tellement généreux ce que vous faites sur ce site, vous avez tout mon admiration.
Merci à vous tous, bonne journée.
J’ai ‘l’impression d’être dans un perpétuel sentiment de mélancolie. Est-ce simplement mon état d’esprit ?
C’est comme si tout était bien autour de moi, mais que malgré ça je n’arrivais pas à respirer. Je n’arrive pas à m’adapter au monde.
Les idéaux de mon enfance ont depuis longtemps disparu si bien que je les ai oublié.
Vous dites qu’accepter et être d’accord avec cette réalité sont deux choses différentes. Je vous suis bien la dessus, mais j’ai l’impression de ne même pas l’accepter, qu’elle me marche dessus, que je ne peux rien en faire.
Je le sais au fond de moi que la vie est magique, intéressante et faite de plein de belles choses. Seulement je le sais mais je ne le vois pas.
Je l’aperçois par le biais de ceux qui m’entourent, je les envie et admire d’être heureux, malgré parfois certaines difficultés.
Et moi je n’arrive pas à leur ressembler, à les copier, à tirer parti de ces bonne choses qui s’offrent à nous. Ces choses qui me passent sous le nez mais que je n’arrive pas à saisir. Ces moments d’émerveillement qui ne m’émerveillent pas.
C’est comme si tout s’effondré, non autour de moi, mais en moi, laissant place à un sentiment de vide et de dépit.
J’ai beau me dire que tout va bien, mais c’est l’intérieur qui ne fonctionne pas comme je voudrais, c’est le moi qui gâche tout.
C’est vrai, en Europe, on a la chance d’y vivre mais c’est en regardant autour, c’est ca qui fait mal et qui désespère. De voire la misère d’à côté qui n’évolue pas, parfois même qui empire.
Ce n’est pas en devenant infirmière que je peux aider, que je peux apporter quoi que ce soit au monde. Alors à quoi ça sert ? Et j’ai parfois peur d’être peut-être trop empathique pour ce métier.
Un jour je me motive et le lendemain je sais que je ne serais pas à la hauteur, que ca ne m’épanouira pas. Si je ne le fais ni pour moi, ni pour les autres, alors en quoi est-ce utile ?
L’avantage est que pdt ma formation où je suis actuellement, je vais effectuer un stage ds le milieu, ca me permettra peut-être d’affirmer ma soit disant motivation. On verra bien !
Et puis cette sensibilité qui un jour s’effondre et le lendemain se déploie un peu trop. Je n’arrive pas à la gérer. Je n’arrive pas à identifier ce que je ressens, à définir mes émotions.
En tout cas merci pour tout.
C’est tellement généreux ce que vous faites sur ce site, vous avez tout mon admiration.
Merci à vous tous, bonne journée.
Bonsoir à toi.
Personne ne te demande de changer le monde, l’univers. Mais si chacun apporte quelque chose à son mode à lui, son « petit » monde, les choses changent, bougent, avancent, c’est ça qui est important. Et dans ton petit monde à toi, si tu pouvais changer une chose, ce serait quoi ?
Le moteur de l’être humain, c’est une recherche perpétuelle de satisfaction, et heureusement pour nous, cette satisfaction n’est jamais atteinte, jamais complète.
Ce qui te perturbe toi c’est que tu ne perçois pas de sentiment clair et dense de bonheur, d’épanouissement, alors que ton discours dit, crie que c’est ce que tu aimerais de tout cœur ressentir.
Tu te demandes si c’est seulement dans ton esprit que tu es triste à l’intérieur, ou si ça « perce », c’est ça ? Au fil de tes messages, tu as souvent dit que les gens autour de toi semblaient ne pas soupçonner ce qui se trame dans ta tête, c’est juste ? As-tu déjà engagé la conversation à ce sujet avec des gens proches de toi ? Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce qui te retiendrait ou te pousserait à le faire ? C’est à réfléchir …
On devine que le sentiment d’utilité est important pour toi, que c’est lié au sens de ce que tu entreprends. Tu as toujours évolué dans ce sens de l’utile, de servir à quelque chose ? C’est peut-être une piste de réflexion à explorer, en lisant, en faisant connaissance avec des gens qui ont trouvé un sens à leur vie sans se trouver nécessairement utile ?
Ton stage t’apportera certainement beaucoup, c’est certain, nous nous réjouissons pour toi. Mets-toi en mode « ouverture », écoute toi, accepte ce qui se présente à toi, puis laisse un peu décanter et positionne toi par rapport à ça, d’accord ?
En ce qui concerne tes émotions, ce ne sont pas tes ennemies, elles sont l’expression de la manière dont tu entres en contact avec ton environnement, et par définition tu ne peux pas commander tes émotions (personne évidemment !), c’est ton cerveau limbique qui parle.
Dans un premier temps, laisse les s’exprimer (en dansant, pleurant, dessinant, …), et puis fais intervenir ton cerveau de la raison (le néocortex), et dis-toi bien que c’est normal que ces deux cerveaux ne soient pas toujours en phase ! C’est notre richesse tout ça.
Un changement te semble difficile, et il est possible pourtant, puisque tu le veux ! Une personne, une rencontre, un métier, un stage ou une formation, beaucoup de choses peuvent servir de démarreur, de catalyseur, à condition que tu te mettes en mode « réception », tu comprends ?
Nous savons que l’idée de consulter un thérapeute ne te tentait pas il y a quelques semaines … et aujourd’hui, comment te positionnes-tu ?
Tes compliments et remerciements nous touchent énormément, ça fait chaud à nos cœurs, merci pour ça !
Bonne continuation dans tes études, tu nous raconteras ton stage ?
A bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.
Personne ne te demande de changer le monde, l’univers. Mais si chacun apporte quelque chose à son mode à lui, son « petit » monde, les choses changent, bougent, avancent, c’est ça qui est important. Et dans ton petit monde à toi, si tu pouvais changer une chose, ce serait quoi ?
Le moteur de l’être humain, c’est une recherche perpétuelle de satisfaction, et heureusement pour nous, cette satisfaction n’est jamais atteinte, jamais complète.
Ce qui te perturbe toi c’est que tu ne perçois pas de sentiment clair et dense de bonheur, d’épanouissement, alors que ton discours dit, crie que c’est ce que tu aimerais de tout cœur ressentir.
Tu te demandes si c’est seulement dans ton esprit que tu es triste à l’intérieur, ou si ça « perce », c’est ça ? Au fil de tes messages, tu as souvent dit que les gens autour de toi semblaient ne pas soupçonner ce qui se trame dans ta tête, c’est juste ? As-tu déjà engagé la conversation à ce sujet avec des gens proches de toi ? Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce qui te retiendrait ou te pousserait à le faire ? C’est à réfléchir …
On devine que le sentiment d’utilité est important pour toi, que c’est lié au sens de ce que tu entreprends. Tu as toujours évolué dans ce sens de l’utile, de servir à quelque chose ? C’est peut-être une piste de réflexion à explorer, en lisant, en faisant connaissance avec des gens qui ont trouvé un sens à leur vie sans se trouver nécessairement utile ?
Ton stage t’apportera certainement beaucoup, c’est certain, nous nous réjouissons pour toi. Mets-toi en mode « ouverture », écoute toi, accepte ce qui se présente à toi, puis laisse un peu décanter et positionne toi par rapport à ça, d’accord ?
En ce qui concerne tes émotions, ce ne sont pas tes ennemies, elles sont l’expression de la manière dont tu entres en contact avec ton environnement, et par définition tu ne peux pas commander tes émotions (personne évidemment !), c’est ton cerveau limbique qui parle.
Dans un premier temps, laisse les s’exprimer (en dansant, pleurant, dessinant, …), et puis fais intervenir ton cerveau de la raison (le néocortex), et dis-toi bien que c’est normal que ces deux cerveaux ne soient pas toujours en phase ! C’est notre richesse tout ça.
Un changement te semble difficile, et il est possible pourtant, puisque tu le veux ! Une personne, une rencontre, un métier, un stage ou une formation, beaucoup de choses peuvent servir de démarreur, de catalyseur, à condition que tu te mettes en mode « réception », tu comprends ?
Nous savons que l’idée de consulter un thérapeute ne te tentait pas il y a quelques semaines … et aujourd’hui, comment te positionnes-tu ?
Tes compliments et remerciements nous touchent énormément, ça fait chaud à nos cœurs, merci pour ça !
Bonne continuation dans tes études, tu nous raconteras ton stage ?
A bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.