Questions
Bonjour,
Actuellement je me sens vraiment mal et ce depuis un long moment.
J'ai eu 17 ans cette année et j'ai l'impression d'en avoir toujours 11.
Ma vie c'est de la merde...J'ai trop vécu de mauvaise chose en si peut de temps
Il existe des choses bien pire que ma vie mais il y a bien un début à la douleur
Je suis une fille malheureuse. En fait, je ne sais même pas si je suis une fille... J'ai perdu tout ce que j'avais de confiance en mois a mon entrée au collège. Je me suis faite harcelé au début par quelqu'un que je connaissais depuis mes 2 ans et demi et ensuite il y a eu l'effet mouton. Élèves, professeurs, dans une phase ou l'on est censé trouver ses repères je me suis perdue. Je ne sais toujours pas qui je suis, je n'arrive pas a avancer. Vous connaissez sans doute le proverbe ''quand on ne sait pas ou l'on va on regarde d'ou l'on vient'' (un truc du genre). Mes origines a moi son mortes, depuis 10 ans maintenant je n'ai pas vu des membres de ma famille. Je n'ai jamais su pourquoi et quand je demande j'ai le droit à un ''t'es trop jeune pour comprendre". J'ai réussi a en revoir deux (en cachette bien sur) et j'ai appris qu'il y en a une atteinte d'un cancer et ce depuis 8 ans. La mort, j'ai l'impression qu'il ne reste plus beaucoup de personnes dans mon entourage et pourtant il y en a sans cesse qui meurent. Dans ces moment je me demande ce que je fou de ma vie. Le temps passe et je ne fait rien. Je suis toujours a l'écart et je ne sais pas a qui perler. J'écris ici parce que j'ai vu la définition du suicide et je ne pensais pas qu'un adulte pouvait la comprendre.
Le gros problème de ma vie en ce moment ces mes ''parents'', mes géniteurs que je les appelle. J'ai l'impression que tout mes problèmes viennent d'eux, et quand j'y réfléchis, j'arrive toujours à la même conclusion. Mon harcèlement qui ne s'est pas arrêté parce que mes parents n'ont pas assez agit après l'avoir appris. Non pas parce qu'ils sont maladroit (ils sont du genre direct) , mais parce qu'ils s'en foutent. C'est eux qui m'interdisent de voir ma famille. A un moment je voulais juste qu'il fasse un peu plus attention à moi ( j'ai une grande sœur et un petit frère autant vous dire que c'est difficile) mais maintenant je n'espère plus rien. Mes espoir sont partis au moment ou ils ont vendu mon chien (mon soutient morale a cette vie) à cause de mon frère trop chochotte. D'ailleurs je l'ai renié lui aussi. Mes géniteurs dénoncent un manque de dialogue de ma part a propos de mes sentiments surtout. Mais mes sentiments sont mort. Mon morale est au plus bas. Quand il y a enfin un dialogue (la plupart du temps mon ''père se plain de son travail) c'est pour dénoncer mon incompétence en me rappelant mon inutilité à la société. J'ai toujours tord et ils cherchent sans cesse un motif d’engueulade (faut dire que mon ''père'' force un peu sur la bouteille des fois). Petite je me faisait frapper. Maintenant c'est morale. Quand j'ai accepté leur proposition (alors que je savais a quoi m'attendre) d'aller voir un psychiatre j'ai su dès le premier instant que ça allait être pire. Je voulais qu'il fasse comprendre a mes parents ce que je ressentais mais ce fut l'inverse. Il était ami avec mes ''parents'' et me faisait limite un lavage de cerveau en disant qu'ils étaient la voix de la raison et que je comprenais rien.J'ai aussi vu le psychologue du lycée et rien n'as changé (mes ''parents'' ne le savent pas). Je cache beaucoup de chose a mes parents mais ils sont au courant de quelques une de mes tentatives de suicide et de mon harcèlement (m'enfin, ils ce sont persuadés tout seuls que ça s'est arrêter alors qu'il étaient les premier a me dire que même mes enfants seraient harcelés).
L e problème est que je ne sais jamais quand quelque chose est grave. Quand des élèves m'ont poussé au suicide, je me disait que c'était juste des mots. Même quand un professeur leur a dit de me lapider (chose faite). Je sais que c'est pas bien mais je n'ai personne a qui en parler. Une amie me comprend mais nos discussions se portent majoritairement sur nos scarifications et le fait de buter toute l'humanité. Je suis bientôt majeure et je sais qu'a ce moment ça va être horrible. J'ai peur de mon futur. je suis en plein décrochage scolaire et je ne sais rien de la vie. j'aimerais que quelqu'un m'aide. Je ne sais pas comment vivre. Je me dit que j'ai vécu tout ça pour quelque chose de bien à la fin mais j'attends toujours. Quelque chose m'empêche d'être heureuse. (a un moment, quand je pensait aller bien je me suis faite agressé, gratuitement bien sur, dans le tram) Le sort s'acharne et la je dit stop. Je sais que c'est bien d'agir, d'essayer de vivre, mais j'en peux plus. Depuis un long moment en fait. J'aimerais partir, loin de cette 'famille' dont je ne veux pas. Parfois je préfère être au lycée a me faire rabaissé plutôt que chez moi. Mon moral est à zéro, je ne dors plus la nuit et je veux grossir. Je me sens mal depuis 10 ans maintenant. Ma vie privée est inexistante et a force d'attendre et d’espérer que quelque chose évolue je perds tout espoir. je veux que tout change, que des actions m'aident. Est-ce possible ?
Actuellement je me sens vraiment mal et ce depuis un long moment.
J'ai eu 17 ans cette année et j'ai l'impression d'en avoir toujours 11.
Ma vie c'est de la merde...J'ai trop vécu de mauvaise chose en si peut de temps
Il existe des choses bien pire que ma vie mais il y a bien un début à la douleur
Je suis une fille malheureuse. En fait, je ne sais même pas si je suis une fille... J'ai perdu tout ce que j'avais de confiance en mois a mon entrée au collège. Je me suis faite harcelé au début par quelqu'un que je connaissais depuis mes 2 ans et demi et ensuite il y a eu l'effet mouton. Élèves, professeurs, dans une phase ou l'on est censé trouver ses repères je me suis perdue. Je ne sais toujours pas qui je suis, je n'arrive pas a avancer. Vous connaissez sans doute le proverbe ''quand on ne sait pas ou l'on va on regarde d'ou l'on vient'' (un truc du genre). Mes origines a moi son mortes, depuis 10 ans maintenant je n'ai pas vu des membres de ma famille. Je n'ai jamais su pourquoi et quand je demande j'ai le droit à un ''t'es trop jeune pour comprendre". J'ai réussi a en revoir deux (en cachette bien sur) et j'ai appris qu'il y en a une atteinte d'un cancer et ce depuis 8 ans. La mort, j'ai l'impression qu'il ne reste plus beaucoup de personnes dans mon entourage et pourtant il y en a sans cesse qui meurent. Dans ces moment je me demande ce que je fou de ma vie. Le temps passe et je ne fait rien. Je suis toujours a l'écart et je ne sais pas a qui perler. J'écris ici parce que j'ai vu la définition du suicide et je ne pensais pas qu'un adulte pouvait la comprendre.
Le gros problème de ma vie en ce moment ces mes ''parents'', mes géniteurs que je les appelle. J'ai l'impression que tout mes problèmes viennent d'eux, et quand j'y réfléchis, j'arrive toujours à la même conclusion. Mon harcèlement qui ne s'est pas arrêté parce que mes parents n'ont pas assez agit après l'avoir appris. Non pas parce qu'ils sont maladroit (ils sont du genre direct) , mais parce qu'ils s'en foutent. C'est eux qui m'interdisent de voir ma famille. A un moment je voulais juste qu'il fasse un peu plus attention à moi ( j'ai une grande sœur et un petit frère autant vous dire que c'est difficile) mais maintenant je n'espère plus rien. Mes espoir sont partis au moment ou ils ont vendu mon chien (mon soutient morale a cette vie) à cause de mon frère trop chochotte. D'ailleurs je l'ai renié lui aussi. Mes géniteurs dénoncent un manque de dialogue de ma part a propos de mes sentiments surtout. Mais mes sentiments sont mort. Mon morale est au plus bas. Quand il y a enfin un dialogue (la plupart du temps mon ''père se plain de son travail) c'est pour dénoncer mon incompétence en me rappelant mon inutilité à la société. J'ai toujours tord et ils cherchent sans cesse un motif d’engueulade (faut dire que mon ''père'' force un peu sur la bouteille des fois). Petite je me faisait frapper. Maintenant c'est morale. Quand j'ai accepté leur proposition (alors que je savais a quoi m'attendre) d'aller voir un psychiatre j'ai su dès le premier instant que ça allait être pire. Je voulais qu'il fasse comprendre a mes parents ce que je ressentais mais ce fut l'inverse. Il était ami avec mes ''parents'' et me faisait limite un lavage de cerveau en disant qu'ils étaient la voix de la raison et que je comprenais rien.J'ai aussi vu le psychologue du lycée et rien n'as changé (mes ''parents'' ne le savent pas). Je cache beaucoup de chose a mes parents mais ils sont au courant de quelques une de mes tentatives de suicide et de mon harcèlement (m'enfin, ils ce sont persuadés tout seuls que ça s'est arrêter alors qu'il étaient les premier a me dire que même mes enfants seraient harcelés).
L e problème est que je ne sais jamais quand quelque chose est grave. Quand des élèves m'ont poussé au suicide, je me disait que c'était juste des mots. Même quand un professeur leur a dit de me lapider (chose faite). Je sais que c'est pas bien mais je n'ai personne a qui en parler. Une amie me comprend mais nos discussions se portent majoritairement sur nos scarifications et le fait de buter toute l'humanité. Je suis bientôt majeure et je sais qu'a ce moment ça va être horrible. J'ai peur de mon futur. je suis en plein décrochage scolaire et je ne sais rien de la vie. j'aimerais que quelqu'un m'aide. Je ne sais pas comment vivre. Je me dit que j'ai vécu tout ça pour quelque chose de bien à la fin mais j'attends toujours. Quelque chose m'empêche d'être heureuse. (a un moment, quand je pensait aller bien je me suis faite agressé, gratuitement bien sur, dans le tram) Le sort s'acharne et la je dit stop. Je sais que c'est bien d'agir, d'essayer de vivre, mais j'en peux plus. Depuis un long moment en fait. J'aimerais partir, loin de cette 'famille' dont je ne veux pas. Parfois je préfère être au lycée a me faire rabaissé plutôt que chez moi. Mon moral est à zéro, je ne dors plus la nuit et je veux grossir. Je me sens mal depuis 10 ans maintenant. Ma vie privée est inexistante et a force d'attendre et d’espérer que quelque chose évolue je perds tout espoir. je veux que tout change, que des actions m'aident. Est-ce possible ?
Bonjour à toi,
On sent ton message rempli d’un magma d’émotions et de ressentis : de la tristesse, du désespoir, surtout de la colère aussi. Il y a beaucoup d’éléments dans ce que tu nous écris, qui font émerger beaucoup de questions chez nous.
La première : tu as 17 ans et à deux reprises tu dis que quelque chose s’est passé/arrêté il y a 10 ans, tu peux nous en dire plus ? C’est à ce moment là que tes parents ont coupé les ponts avec une partie de la famille, c’est bien ça ? Tu avais 7 ans, de quoi te souviens-tu ?
Ensuite, le harcèlement, ce poison destructeur qui fait tellement de dégâts … C’était à l’école principalement ? Mais comment ça un prof s’y est mis aussi ? Tu veux en parler ? C’est depuis ce moment que tu es en décrochage et que tu as vu un psychiatre ? C’est une mauvaise idée que celui que tu as vu soit un ami de tes parents … et ça tu l’as bien compris. Tu pourrais aller en consulter un autre, et demander que cela reste confidentiel ? Ou un psychologue, comme celui de ton lycée ? Cela t’a aidée d’aller parler à celui de l’école ? Ne t’arrête pas à un, il faut parfois un peu de temps pour trouver la personne avec qui « ça passe », avec qui on a un bon feeling.
C’est bien que toi tu te fasses aider, mais il nous semble que c’est toute la famille (on veut dire tes parents) qui pourrait profiter de l’aide d’un professionnel, par exemple en allant voir un thérapeute familial … Qu’en penses-tu ?
L’image principale qui nous vient quand on relit ton message, c’est l’image de la solitude, mais pas une solitude tranquille, choisie, ressourçante, celle que tu nous décrit est lourde et pesante, et bien sûr il y a moyen que tu ailles mieux.
Il y a plusieurs volets de ta vie qui sont secoués, tu vas d’abord devoir accepter de t’occuper d’un chantier à la fois, mais tu verras que rapidement, les effets positifs d’une chose qui s’arrange un peu vont colorer les autres et faire effet boule de neige. Qu’est-ce qui te tient le plus à cœur d’abord, ou qu’est-ce qui est prioritaire ? Tu évoques aussi les scarifications … il t’arrive encore de te mutiler ? Et ça t’aide en quoi ?
On reste à ton écoute, à bien vite, ok ?
PS : et à la rentrée toute proche de septembre, qu’est-ce qui est prévu pour toi ?
L’équipe de Paroles D’ados
On sent ton message rempli d’un magma d’émotions et de ressentis : de la tristesse, du désespoir, surtout de la colère aussi. Il y a beaucoup d’éléments dans ce que tu nous écris, qui font émerger beaucoup de questions chez nous.
La première : tu as 17 ans et à deux reprises tu dis que quelque chose s’est passé/arrêté il y a 10 ans, tu peux nous en dire plus ? C’est à ce moment là que tes parents ont coupé les ponts avec une partie de la famille, c’est bien ça ? Tu avais 7 ans, de quoi te souviens-tu ?
Ensuite, le harcèlement, ce poison destructeur qui fait tellement de dégâts … C’était à l’école principalement ? Mais comment ça un prof s’y est mis aussi ? Tu veux en parler ? C’est depuis ce moment que tu es en décrochage et que tu as vu un psychiatre ? C’est une mauvaise idée que celui que tu as vu soit un ami de tes parents … et ça tu l’as bien compris. Tu pourrais aller en consulter un autre, et demander que cela reste confidentiel ? Ou un psychologue, comme celui de ton lycée ? Cela t’a aidée d’aller parler à celui de l’école ? Ne t’arrête pas à un, il faut parfois un peu de temps pour trouver la personne avec qui « ça passe », avec qui on a un bon feeling.
C’est bien que toi tu te fasses aider, mais il nous semble que c’est toute la famille (on veut dire tes parents) qui pourrait profiter de l’aide d’un professionnel, par exemple en allant voir un thérapeute familial … Qu’en penses-tu ?
L’image principale qui nous vient quand on relit ton message, c’est l’image de la solitude, mais pas une solitude tranquille, choisie, ressourçante, celle que tu nous décrit est lourde et pesante, et bien sûr il y a moyen que tu ailles mieux.
Il y a plusieurs volets de ta vie qui sont secoués, tu vas d’abord devoir accepter de t’occuper d’un chantier à la fois, mais tu verras que rapidement, les effets positifs d’une chose qui s’arrange un peu vont colorer les autres et faire effet boule de neige. Qu’est-ce qui te tient le plus à cœur d’abord, ou qu’est-ce qui est prioritaire ? Tu évoques aussi les scarifications … il t’arrive encore de te mutiler ? Et ça t’aide en quoi ?
On reste à ton écoute, à bien vite, ok ?
PS : et à la rentrée toute proche de septembre, qu’est-ce qui est prévu pour toi ?
L’équipe de Paroles D’ados