Questions
Bonjour,
Ces senseurs comme vous dite, ceux de l’intérieurs, ils existent c’est certain mais non pas l’air de bcp se montrer. J’ai l’impression de ne jamais savoir ce que je ressent, ne jamais savoir si j’aime ou non, sur l’extérieur, sur mes gouts, sur les personnes que je croise. Mais ils sont la, je les ressent mais pas qd il faut. J’ai juste la sensation que ca s’empire et que ca ne revient toujours pas comme un boomerang.
Je n’arrive pas a m’écarter de l’environnement, ca me touche trop. Comme si l’image du monde que j’avais découverte a la sortie de l’enfance n’arrivait pas disparaitre, comme si je n’arrivais pas a l’accepter et a la filtrer.
Je comprends bien qu’il faut voire les différences entre chaque individu, que nous sommes tous unique. Mais je ne vois rien a estimer de moi car je n’ai rien a m’envier, malgré ma différence, rien a apprécier ou meme évaluer.
Et pour ce qui est de mon avenir professionnel (non non je ne me vexe pas) je sais bien que c’est normal de ne pas trouver du premier coup, mais je perd du tps, de l’argent pour que peut-etre au bout de ce que je fais, je n’y trouve rien, et change de voie. Je suis en ce moment ds une prépa pour entrer en école d’infirmière. J’ai besoin de me sentir utile, mais je n’ai pas assez confiance en moi pour entreprendre un tel métier, et surement pas assez de volonté et de désir.
Et pour ma maturité, je pense juste que ca vient de moi, je la force un peu, pcq ca me lasse de rester la ou je suis, ca m’ennuie, j’ai besoin d’avancer.
En tout cas merci pour votre soutient je vais essayer de profiter des bonnes choses.
Merci a vous et bonne journée.
Ces senseurs comme vous dite, ceux de l’intérieurs, ils existent c’est certain mais non pas l’air de bcp se montrer. J’ai l’impression de ne jamais savoir ce que je ressent, ne jamais savoir si j’aime ou non, sur l’extérieur, sur mes gouts, sur les personnes que je croise. Mais ils sont la, je les ressent mais pas qd il faut. J’ai juste la sensation que ca s’empire et que ca ne revient toujours pas comme un boomerang.
Je n’arrive pas a m’écarter de l’environnement, ca me touche trop. Comme si l’image du monde que j’avais découverte a la sortie de l’enfance n’arrivait pas disparaitre, comme si je n’arrivais pas a l’accepter et a la filtrer.
Je comprends bien qu’il faut voire les différences entre chaque individu, que nous sommes tous unique. Mais je ne vois rien a estimer de moi car je n’ai rien a m’envier, malgré ma différence, rien a apprécier ou meme évaluer.
Et pour ce qui est de mon avenir professionnel (non non je ne me vexe pas) je sais bien que c’est normal de ne pas trouver du premier coup, mais je perd du tps, de l’argent pour que peut-etre au bout de ce que je fais, je n’y trouve rien, et change de voie. Je suis en ce moment ds une prépa pour entrer en école d’infirmière. J’ai besoin de me sentir utile, mais je n’ai pas assez confiance en moi pour entreprendre un tel métier, et surement pas assez de volonté et de désir.
Et pour ma maturité, je pense juste que ca vient de moi, je la force un peu, pcq ca me lasse de rester la ou je suis, ca m’ennuie, j’ai besoin d’avancer.
En tout cas merci pour votre soutient je vais essayer de profiter des bonnes choses.
Merci a vous et bonne journée.
Bonjour à toi,
comment vas-tu aujourd’hui ?
Tu exprimes bien la difficulté, en grandissant, de renoncer à une certaine insouciance, une légèreté à laquelle a droit tout enfant.
Ce renoncement, il est nécessaire, c’est un passage obligé, ce qui ne veut pas dire que tu dois le subir en silence. Tu peux faire en sorte que tes idéaux ne disparaissent pas complètement ; accepter la réalité de ce que tu vois ce n’est pas la même chose qu’être d’accord avec cette réalité, tu comprends ? Conserve bien tes lunettes « enfant », tout en sachant que tu ne peux pas les garder tout le temps sur le nez, au risque de foncer dans des murs … Et quand c’est plus dur, que tu te sens découragée ou trop proche des malheurs du monde, ressort ces lunettes, offre toi un moment d’émerveillement, d’espoir et de conviction que la vie, malgré tout ça, est magique.
C’est vrai que le monde adulte n’a pas que des choses à envier … et que le monde a sa part de souffrance, dans certains continents plus que d’autres. Ici, en Europe, on est plutôt bien logé, tu ne trouves pas ? Il y a des choses à faire, on peut toujours améliorer, c’est un moteur, un stimulant, et ta prépa pour une école d’infirmière, c’est ta façon à toi de te rendre utile, de poser ta pierre dans la société, c’est génial ça !
Concernant le métier, c’est normal d’avoir des appréhensions, de te demander si tu seras à la hauteur, mais tu as du temps devant toi, accueille les choses une par une, souffle et respire ! Ce serait une idée tu penses de rencontrer des infirmières sur le terrain pour qu’elles te parlent de leur métier ?
Tu as beaucoup de choses à apporter autour de toi, on sent de l’empathie, de la compassion. Ta sensibilité ressemble à un cheval un peu sauvage que tu apprendras à contrôler, tu verras. Elle restera centrale, certainement, et c’est bien comme ça, et tu en tireras profit, accroche toi.
A bientôt, au plaisir de te lire,
L’équipe de Paroles d’ados.
comment vas-tu aujourd’hui ?
Tu exprimes bien la difficulté, en grandissant, de renoncer à une certaine insouciance, une légèreté à laquelle a droit tout enfant.
Ce renoncement, il est nécessaire, c’est un passage obligé, ce qui ne veut pas dire que tu dois le subir en silence. Tu peux faire en sorte que tes idéaux ne disparaissent pas complètement ; accepter la réalité de ce que tu vois ce n’est pas la même chose qu’être d’accord avec cette réalité, tu comprends ? Conserve bien tes lunettes « enfant », tout en sachant que tu ne peux pas les garder tout le temps sur le nez, au risque de foncer dans des murs … Et quand c’est plus dur, que tu te sens découragée ou trop proche des malheurs du monde, ressort ces lunettes, offre toi un moment d’émerveillement, d’espoir et de conviction que la vie, malgré tout ça, est magique.
C’est vrai que le monde adulte n’a pas que des choses à envier … et que le monde a sa part de souffrance, dans certains continents plus que d’autres. Ici, en Europe, on est plutôt bien logé, tu ne trouves pas ? Il y a des choses à faire, on peut toujours améliorer, c’est un moteur, un stimulant, et ta prépa pour une école d’infirmière, c’est ta façon à toi de te rendre utile, de poser ta pierre dans la société, c’est génial ça !
Concernant le métier, c’est normal d’avoir des appréhensions, de te demander si tu seras à la hauteur, mais tu as du temps devant toi, accueille les choses une par une, souffle et respire ! Ce serait une idée tu penses de rencontrer des infirmières sur le terrain pour qu’elles te parlent de leur métier ?
Tu as beaucoup de choses à apporter autour de toi, on sent de l’empathie, de la compassion. Ta sensibilité ressemble à un cheval un peu sauvage que tu apprendras à contrôler, tu verras. Elle restera centrale, certainement, et c’est bien comme ça, et tu en tireras profit, accroche toi.
A bientôt, au plaisir de te lire,
L’équipe de Paroles d’ados.