Bonjour,
J'ai peur de parler à ma mère car je lui ai toujours montré que toute ma vie je la vie alors que c'est le contraire : je la subie. J'ai peur de me montrer faible ou qu'elle ne croit pas que je ne vis pas sur un nuage au dessus de tout cela. J'ai l'impression que si je parle à ma mère le masque (solide jusqu'à maintentan) tomberait et que je ne serais plus capable de lui mentir et qu'elle me regardera à jamais différement se demandant ce que je peux bien lui cacher. J'ai attendu le bon moment et j'ai suivi vos conseils. Je n'ai pas osé dire ce qui n'allait pas car moi même je me pose la question sur le pourquoi je me sens si cafardeuse. Mais je pense qu'elle se doutait que quelque chose n'allait pas au vu des évènements dernier et a accepté que j'aille voir quelqu'un.
Quand j'irai chez lui à Noël, je vais essayer de lui faire comprendre que j'en ai marre (désolée pour le vocabulaire) qu'il me prenne pour une consultante alors que ça devrait être l'inverse car je suis sa fille et qu'il m'a abandonné.
Ils ont peur de me parler de ce que ma belle-mère a fait mais je vais essayer de faire des recherches sur internet.
Je ne sais pas pourquoi mais je ressens ce besoins pesant de ne pas m'écrouler devant les autres. On m'a raconté que l'adolescence était la période la plus dure de notre vie car on se pose beaucoup de questions. Mais moi ça va au-delà de tout cela : j'ai peur de l'avenir (je n'ai casiment aucune envie de savoir ce qui va suivre); je me demande sans cesse à quoi je devrais ressembler pour que les autres m'apprécient; je me demande quand je vais mourir (je ne veux pas me tuer mais j'ai hâte de mourir en espérant qu'il n'y a rien après la mort... C'est question j'en ai parlé au PMS et il m'a dit que ce n'était pas normal et après j'ai abandonné l'espoir d'aller mieux jusqu'à il n'y a pas longtemps. Je vais mal mais (d'après ce que j'observe) personne n'a autant de problèmes et je ne veux pas passer pour la fille à problème.
Est-ce que j'aurai le droit de parler de ma première séance avec un psychologue avec vous si j'en ressant le besoin ?
Merci d'être à mon écoute,
Aurevoir.