Questions
bonjour, j'ai reçu votre réponse, et je vais répondre aux questions que vous 'aviez posées. Je suis comme ça depuis envrions 3 ans, mais vraiment en extrême depuis quelques mois. Non, ça ne me soulage pas tant que ça, je me sens morte à vrai dire, ça ne me fait pas l'illusion de contrôler ma douleur non plus, je me mutile parce que je suis tellement mal psychologiquement, qu'il faut que je me fasse mal physiquement pour oublier la douleur psychologique pendant un moment. Oui, je suis certaine que mes parents ne le savent pas. Au fond, je peux me confier à personne. Mes amis m'ont abandonnés quand ils ont su un peu que je faisais ça, les quelques-uns qu'ils me restent, me demandent de rien leur dire parce qu'ils ne savent pas comment réagir face à ça. J'ai essayé d'aller au centre PMS de mon école, mais ça ne me fait pas du bien, je ne me sens pas aidée. Je ne peux rien faire. Merci.
Bonjour à toi,
Tu expliques bien que tes mutilations, ce n’est pas un vrai choix, c’est le seul moyen que tu as trouvé pour oublier un court instant ta douleur psychologique.
Ce qui nous touche très fort quand on te lit, c’est ce sentiment d’isolement, de solitude. Et les amis que tu as gardés préfèrent que tu ne leur parle pas de ta souffrance car ils ne savent pas quoi dire ni faire.
Tu veux bien jeter un regard en arrière avec nous, il y a 3 ans ? C’est le moment où tu identifies le début de ton malêtre. Tu vois un évènement, quelque chose de particulier qui te serait arrivé, à toi ou tes proches ?
Bravo pour ta démarche au PMS, on est désolé de lire que ça ne t’a pas aidée. Il arrive parfois qu’on ne rencontre pas la “bonne “ personne du premier coup. Quand on dit “bonne”, ça veut dire une personne avec qui le courant passe, avec qui tu peux “sentir” une bienveillance, une céoute, une confiance pour chercher avec toi ce qui se passe.
Tu dis qu’en fait tu te sens morte, est-ce que tu peux développer un peu ce ressenti ? Et te sentir vivante, ce serait comment ?
On reste à ton écoute, à bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados
Tu expliques bien que tes mutilations, ce n’est pas un vrai choix, c’est le seul moyen que tu as trouvé pour oublier un court instant ta douleur psychologique.
Ce qui nous touche très fort quand on te lit, c’est ce sentiment d’isolement, de solitude. Et les amis que tu as gardés préfèrent que tu ne leur parle pas de ta souffrance car ils ne savent pas quoi dire ni faire.
Tu veux bien jeter un regard en arrière avec nous, il y a 3 ans ? C’est le moment où tu identifies le début de ton malêtre. Tu vois un évènement, quelque chose de particulier qui te serait arrivé, à toi ou tes proches ?
Bravo pour ta démarche au PMS, on est désolé de lire que ça ne t’a pas aidée. Il arrive parfois qu’on ne rencontre pas la “bonne “ personne du premier coup. Quand on dit “bonne”, ça veut dire une personne avec qui le courant passe, avec qui tu peux “sentir” une bienveillance, une céoute, une confiance pour chercher avec toi ce qui se passe.
Tu dis qu’en fait tu te sens morte, est-ce que tu peux développer un peu ce ressenti ? Et te sentir vivante, ce serait comment ?
On reste à ton écoute, à bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados