Questions
Bonjour,
J'aimerais juste vous demander: est-ce que, en nous empêchant de nous suicider, ce n'est pas par hasard une atteinte à notre liberté? Si on le veut, c'est qu'on en a besoin.
Merci d'avance
J'aimerais juste vous demander: est-ce que, en nous empêchant de nous suicider, ce n'est pas par hasard une atteinte à notre liberté? Si on le veut, c'est qu'on en a besoin.
Merci d'avance
Bonjour à toi.
Voici notre réponse, elle n'engage que nous bien sûr...
Ce n'est pas une atteinte à la liberté de quelqu'un quand quelqu'un d'autre l'empêche de se suicider, non!
Quand vous étiez hyper fragiles, quand vous n’étiez que de petits fœtus baignant dans votre bulle maternelle, vous auriez pu facilement disparaître lors d’une fausse couche, une complication quelconque, et vous ne l’avez pas fait. Lors de l’accouchement, qui est un moment très dangereux et délicat pour un bébé, il était facile de ne pas sortir pour naître, ou de refuser de respirer et ne pas accepter la vie qui était ouverte devant vous…Quand vous étiez de minuscules petits nourrissons, absolument dépendants des soins d’un adulte bienveillant, vous auriez pu facilement vous laisser dépérir et disparaître tranquillement, sans faire de vagues…
Si vous avez survécu à tous ces dangers, si nous avons survécu à tous ces dangers, c’est parce que nous avions quelque chose à faire de cette vie, parce que nous avons accepté de la recevoir, et de la conserver jour après jour… Nous en avons pris soin, nous nous sommes protégés de tous ces dangers qui nous guettaient, c’est énorme t’en rends-tu compte ?
Tu as énormément quelque chose à faire de ta vie, énormément !
Toi peut-être même plus qu’un autre. Beaucoup sont tièdes par rapport à la vie, mais toi tu es exigeant ! Tu en veux beaucoup… Pour le moment, tu es déçu de ce que tu vis, mais tes attentes sont immenses.
Tu parles de ta liberté, mais tu n’es pas libre pour le moment, tu es pris dans des événements, ou des relations, ou autre chose encore, qui sont difficiles à soutenir te semble-t-il pour le moment. Tant que tu es en souffrance, tu n’es pas libre… C’est comme une prison autour de toi.
Quand on voit ce que certains d’entre vous vivez, on comprend vraiment que vous soyez fatigués, découragés, désespérés parfois, mais vous n’êtes assurément pas libres de choisir.
Le jour où vous aurez accompli ce pour quoi vous êtes venus « en vie », le jour où la vie vous aura comblés et que vous serez libres de toute attente, de toute souffrance, seulement ce jour-là vous serez libres, réellement.
Par contre, nous les humains qui vous entourons, nous sommes immensément désolés de la dureté de la vie pour vous, nous nous inclinons devant votre courage à chercher votre voie dans toute cette souffrance, nous reconnaissons que vous n’êtes pas responsables de tout ce qui vous est arrivé depuis votre naissance, et nous sommes de tout cœur, sincèrement, à vos côtés, pendant cette période où vous n’arrivez même plus à rêver à ce que sera la vie pour vous un jour…
Peut-être êtes-vous tentés de vous sacrifier pour toute la souffrance du monde ?
Mais vos proches, ceux qui vous aiment, et toute la communauté des humains, a besoin de vous, vivants, pour rêver et réaliser une vie "libre".
Avec toute notre affection , l’équipe de Paroles d’ados.
Voici notre réponse, elle n'engage que nous bien sûr...
Ce n'est pas une atteinte à la liberté de quelqu'un quand quelqu'un d'autre l'empêche de se suicider, non!
Quand vous étiez hyper fragiles, quand vous n’étiez que de petits fœtus baignant dans votre bulle maternelle, vous auriez pu facilement disparaître lors d’une fausse couche, une complication quelconque, et vous ne l’avez pas fait. Lors de l’accouchement, qui est un moment très dangereux et délicat pour un bébé, il était facile de ne pas sortir pour naître, ou de refuser de respirer et ne pas accepter la vie qui était ouverte devant vous…Quand vous étiez de minuscules petits nourrissons, absolument dépendants des soins d’un adulte bienveillant, vous auriez pu facilement vous laisser dépérir et disparaître tranquillement, sans faire de vagues…
Si vous avez survécu à tous ces dangers, si nous avons survécu à tous ces dangers, c’est parce que nous avions quelque chose à faire de cette vie, parce que nous avons accepté de la recevoir, et de la conserver jour après jour… Nous en avons pris soin, nous nous sommes protégés de tous ces dangers qui nous guettaient, c’est énorme t’en rends-tu compte ?
Tu as énormément quelque chose à faire de ta vie, énormément !
Toi peut-être même plus qu’un autre. Beaucoup sont tièdes par rapport à la vie, mais toi tu es exigeant ! Tu en veux beaucoup… Pour le moment, tu es déçu de ce que tu vis, mais tes attentes sont immenses.
Tu parles de ta liberté, mais tu n’es pas libre pour le moment, tu es pris dans des événements, ou des relations, ou autre chose encore, qui sont difficiles à soutenir te semble-t-il pour le moment. Tant que tu es en souffrance, tu n’es pas libre… C’est comme une prison autour de toi.
Quand on voit ce que certains d’entre vous vivez, on comprend vraiment que vous soyez fatigués, découragés, désespérés parfois, mais vous n’êtes assurément pas libres de choisir.
Le jour où vous aurez accompli ce pour quoi vous êtes venus « en vie », le jour où la vie vous aura comblés et que vous serez libres de toute attente, de toute souffrance, seulement ce jour-là vous serez libres, réellement.
Par contre, nous les humains qui vous entourons, nous sommes immensément désolés de la dureté de la vie pour vous, nous nous inclinons devant votre courage à chercher votre voie dans toute cette souffrance, nous reconnaissons que vous n’êtes pas responsables de tout ce qui vous est arrivé depuis votre naissance, et nous sommes de tout cœur, sincèrement, à vos côtés, pendant cette période où vous n’arrivez même plus à rêver à ce que sera la vie pour vous un jour…
Peut-être êtes-vous tentés de vous sacrifier pour toute la souffrance du monde ?
Mais vos proches, ceux qui vous aiment, et toute la communauté des humains, a besoin de vous, vivants, pour rêver et réaliser une vie "libre".
Avec toute notre affection , l’équipe de Paroles d’ados.