Questions
Bonjour, je suis une fille de 19 ans qui apparemment n'est pas vouée au bonheur.
Je suis étudiante en médecine, je recommence ma première année vu que j'ai eu la faiblesse de rater mes examens. Mes parents me détestent, ils ne me parlent que pour me rappeller que je dois étudier, que les examens approchent à grand pas et que je vais encore rater. Ils ne me voient pas quand j'étudie à la bibliothèque et en conclue donc que je ne fous jamais rien. Je ne suis qu'une ratée à leurs yeux. Ils s'en foutent de savoir si je vais bien, ils me traitent d'incapable, d'égoïste etc ...
J'ai toujours eu du mal à exprimer mes sentiments donc ils me prennent pour une fille sans cœur.
Je ne leur demande jamais rien et récemment je leur ai demandé si je pouvais partir une semaine en italie pendant les grandes vacances avec mon groupe de danse, leur réponse a été catégorique: non. Leur raison ? Les études, l'argent que je dois épargner pour mes études, le fait que ça n'est pas une sortie scolaire, etc ... Ma soeur, plus jeune de 4 ans en est à son 2 ème voyage en Italie, et premier voyage en Turquie voyages qu'ils m'avaient refusée quand j'étais en secondaire. Ils me détestent je le sais. Ils me traitent d'incapable dans tous les domaines et n'hésitent pas à me comparer à mes amies de médecine qui ont aussi doublé mais qui (je ne sais pourquoi) sont mieux que moi ...
Je ne supporte plus cette situation, je me sens nulle, stupide, une vraie ratée ...
Côté coeur, c'est pas mieux. On me répète que je suis jolie seulement je n'ai eu qu'un seul copain, durée de la relation ? 1 mois et 1 semaine ...
Un garçon que j'aime énormément, un ami qui m'est très cher et qui ne me parle presque plus ...
Ca fait 4 mois que c'est finit et je ne m'en suis toujours pas remise. J'ai coupé les ponts avec certaines amies parce que les voir avec leur copain me déprimait. Mes copines réussissent tout: amour, amitié, étude, famille ...
Elles sont tellement épanouies et heureuses. Leur relation dure depuis 2 ans voir 3, j'ai rien vécu à côté d'elles ... et pourtant ce seul mois était le seul mois de bonheur dans mes misérable existence. Je pleure en écrivant ça ...
Rien ne va. Je suis au bord du gouffre. Je subis mauvaises nouvelles sur mauvaises nouvelles. Juste quand je commençais à aller mieux mes parents m'ont engueulée en disant avoir lu mon agenda et en ayant vu que j'avais eu un copain. Ils disent que je les ai trahis, que j'ai trahie ma culture et que je n'étudie pas. Je fais des efforts pour aller bien, mais la vie ne m'épargne pas. Je ne sais plus quoi faire ...
Je suis étudiante en médecine, je recommence ma première année vu que j'ai eu la faiblesse de rater mes examens. Mes parents me détestent, ils ne me parlent que pour me rappeller que je dois étudier, que les examens approchent à grand pas et que je vais encore rater. Ils ne me voient pas quand j'étudie à la bibliothèque et en conclue donc que je ne fous jamais rien. Je ne suis qu'une ratée à leurs yeux. Ils s'en foutent de savoir si je vais bien, ils me traitent d'incapable, d'égoïste etc ...
J'ai toujours eu du mal à exprimer mes sentiments donc ils me prennent pour une fille sans cœur.
Je ne leur demande jamais rien et récemment je leur ai demandé si je pouvais partir une semaine en italie pendant les grandes vacances avec mon groupe de danse, leur réponse a été catégorique: non. Leur raison ? Les études, l'argent que je dois épargner pour mes études, le fait que ça n'est pas une sortie scolaire, etc ... Ma soeur, plus jeune de 4 ans en est à son 2 ème voyage en Italie, et premier voyage en Turquie voyages qu'ils m'avaient refusée quand j'étais en secondaire. Ils me détestent je le sais. Ils me traitent d'incapable dans tous les domaines et n'hésitent pas à me comparer à mes amies de médecine qui ont aussi doublé mais qui (je ne sais pourquoi) sont mieux que moi ...
Je ne supporte plus cette situation, je me sens nulle, stupide, une vraie ratée ...
Côté coeur, c'est pas mieux. On me répète que je suis jolie seulement je n'ai eu qu'un seul copain, durée de la relation ? 1 mois et 1 semaine ...
Un garçon que j'aime énormément, un ami qui m'est très cher et qui ne me parle presque plus ...
Ca fait 4 mois que c'est finit et je ne m'en suis toujours pas remise. J'ai coupé les ponts avec certaines amies parce que les voir avec leur copain me déprimait. Mes copines réussissent tout: amour, amitié, étude, famille ...
Elles sont tellement épanouies et heureuses. Leur relation dure depuis 2 ans voir 3, j'ai rien vécu à côté d'elles ... et pourtant ce seul mois était le seul mois de bonheur dans mes misérable existence. Je pleure en écrivant ça ...
Rien ne va. Je suis au bord du gouffre. Je subis mauvaises nouvelles sur mauvaises nouvelles. Juste quand je commençais à aller mieux mes parents m'ont engueulée en disant avoir lu mon agenda et en ayant vu que j'avais eu un copain. Ils disent que je les ai trahis, que j'ai trahie ma culture et que je n'étudie pas. Je fais des efforts pour aller bien, mais la vie ne m'épargne pas. Je ne sais plus quoi faire ...
Bonjour à toi, merci de prendre contact avec nous.
C’est dur ce que tu nous racontes là. De ton point de vue, tu es une fille qui n’a pas droit au bonheur ; tes parents te mettent une pression énorme au niveau études, sans encouragements positifs ; tu as l’impression que ta sœur est privilégiée aussi. Et sur le plan sentimental, c’est pas la top forme non plus, sans compter que tes parents ont lu ton journal intime et ont mal pris le fait d’apprendre que tu avais eu un petit copain.
Tu fais bien de nous contacter, de ne pas rester seule avec ton sentiment de malêtre qui gonfle et prend de plus en plus de place.
Première chose, essentielle : sans te connaître nous sommes persuadés que tu es une fille formidable :
- tu t’exprimes parfaitement, dans un français extra, bravo (peut-être es-tu plus à l’aise avec l’écrit qu’avec l’oral ?! C’est loin d’être une tare !)
- tu agis, alors que tu te sens mal, voire très mal, tu parles, tu te tournes vers l’extérieur, tu oses faire appel, c’est loin d’être évident !
- à 19 ans, tu refais une deuxième candi en médecine, cela veut donc dire que tu as terminé tes études secondaires à 17 ans ou 18 ans à peine, waouw !
- …
Avec juste quelques lignes que tu veux bien nous adresser, voilà le portrait que nous imaginons de toi, tu te rends compte ?
Nous ne nions pas tes difficultés, tu te sens mal et nous l’entendons. Ces derniers temps, les mauvaises « ondes » se sont accumulées, tu as l’impression que rien de bien ne t’arrive. Sache que personne n’est prédéterminé pour le bonheur ou le malheur. Ce qui semble se passer, c’est que pour l’une ou l’autre raison, le négatif t’envahit et écrase le positif. Quel positif ? Et bien par exemple le fait qu’on te dise que tu es jolie et que toi tu ne vois que le fait que tes copines ont un copain et pas toi.
Les études de médecine sont exigeantes, rater des examens ce n’est pas une faiblesse en soi, c’est une épreuve, une difficulté, une réalité, pas une faiblesse.
Tes parents sont aussi exigeants, ils veulent certainement ton bonheur, et peut-être que pour eux, le bonheur passe par la réussite sociale et/ou professionnelle et que pour toi c’est différent, tu comprends ? Tu parles de culture, c’est un mot qui recouvre parfois bien des champs minés, des conflits de loyauté aussi, comment tu te sens toi par rapport à ce mot « culture » ?
C’est bien normal que tu aies envie de mener une vie heureuse en famille, amour, études. Et c’est possible ! Tu es jeune, belle (ben oui on te le dit !), intelligente, sensible, toi aussi tu as droit à ce que tu souhaites, et tu y arriveras. Ton rythme est le tien, il n’y a pas de montre qui court, il n’y a pas qu’un seul train, il y en a des tas !
Dis nous, ta priorité, ton premier projet, c’est quoi ? Accroche toi à ce projet, préserve toi, autorise toi des bulles d’oxygène, sans pression, sans tracas, respire, bouge, danse, oui voilà, prends plaisir à tes cours de danse en t’obligeant à laisser le reste au vestiaire, d’accord ? Et pour cette semaine en Italie, tu pourrais en parler à ton prof, voir comment s’arranger pour payer par exemple en plusieurs fois ? Tu pourrais faire des baby-sitting par exemple ou donner quelques cours de rattrapage à des enfants pour gagner un peu d’argent et financer ce voyage ?
Côté études, que dirais-tu de préparer les prochains examens avec une copine, cela te stimulerait tu penses ? Accroche toi, tu peux y arriver, donne toi cette semaine en Italie comme motivation, organise toi, fais des plannings, ne te décourage pas.
Nous restons à ton écoute et pensons fort à toi, donne nous de tes nouvelles si tu veux bien. Et prends soin de toi surtout ! Obligé : te faire plaisir ou te faire un compliment (oui oui, à toi même !) au moins une fois par jour !!
A bientôt,
L’équipe de Paroles d’ados.
C’est dur ce que tu nous racontes là. De ton point de vue, tu es une fille qui n’a pas droit au bonheur ; tes parents te mettent une pression énorme au niveau études, sans encouragements positifs ; tu as l’impression que ta sœur est privilégiée aussi. Et sur le plan sentimental, c’est pas la top forme non plus, sans compter que tes parents ont lu ton journal intime et ont mal pris le fait d’apprendre que tu avais eu un petit copain.
Tu fais bien de nous contacter, de ne pas rester seule avec ton sentiment de malêtre qui gonfle et prend de plus en plus de place.
Première chose, essentielle : sans te connaître nous sommes persuadés que tu es une fille formidable :
- tu t’exprimes parfaitement, dans un français extra, bravo (peut-être es-tu plus à l’aise avec l’écrit qu’avec l’oral ?! C’est loin d’être une tare !)
- tu agis, alors que tu te sens mal, voire très mal, tu parles, tu te tournes vers l’extérieur, tu oses faire appel, c’est loin d’être évident !
- à 19 ans, tu refais une deuxième candi en médecine, cela veut donc dire que tu as terminé tes études secondaires à 17 ans ou 18 ans à peine, waouw !
- …
Avec juste quelques lignes que tu veux bien nous adresser, voilà le portrait que nous imaginons de toi, tu te rends compte ?
Nous ne nions pas tes difficultés, tu te sens mal et nous l’entendons. Ces derniers temps, les mauvaises « ondes » se sont accumulées, tu as l’impression que rien de bien ne t’arrive. Sache que personne n’est prédéterminé pour le bonheur ou le malheur. Ce qui semble se passer, c’est que pour l’une ou l’autre raison, le négatif t’envahit et écrase le positif. Quel positif ? Et bien par exemple le fait qu’on te dise que tu es jolie et que toi tu ne vois que le fait que tes copines ont un copain et pas toi.
Les études de médecine sont exigeantes, rater des examens ce n’est pas une faiblesse en soi, c’est une épreuve, une difficulté, une réalité, pas une faiblesse.
Tes parents sont aussi exigeants, ils veulent certainement ton bonheur, et peut-être que pour eux, le bonheur passe par la réussite sociale et/ou professionnelle et que pour toi c’est différent, tu comprends ? Tu parles de culture, c’est un mot qui recouvre parfois bien des champs minés, des conflits de loyauté aussi, comment tu te sens toi par rapport à ce mot « culture » ?
C’est bien normal que tu aies envie de mener une vie heureuse en famille, amour, études. Et c’est possible ! Tu es jeune, belle (ben oui on te le dit !), intelligente, sensible, toi aussi tu as droit à ce que tu souhaites, et tu y arriveras. Ton rythme est le tien, il n’y a pas de montre qui court, il n’y a pas qu’un seul train, il y en a des tas !
Dis nous, ta priorité, ton premier projet, c’est quoi ? Accroche toi à ce projet, préserve toi, autorise toi des bulles d’oxygène, sans pression, sans tracas, respire, bouge, danse, oui voilà, prends plaisir à tes cours de danse en t’obligeant à laisser le reste au vestiaire, d’accord ? Et pour cette semaine en Italie, tu pourrais en parler à ton prof, voir comment s’arranger pour payer par exemple en plusieurs fois ? Tu pourrais faire des baby-sitting par exemple ou donner quelques cours de rattrapage à des enfants pour gagner un peu d’argent et financer ce voyage ?
Côté études, que dirais-tu de préparer les prochains examens avec une copine, cela te stimulerait tu penses ? Accroche toi, tu peux y arriver, donne toi cette semaine en Italie comme motivation, organise toi, fais des plannings, ne te décourage pas.
Nous restons à ton écoute et pensons fort à toi, donne nous de tes nouvelles si tu veux bien. Et prends soin de toi surtout ! Obligé : te faire plaisir ou te faire un compliment (oui oui, à toi même !) au moins une fois par jour !!
A bientôt,
L’équipe de Paroles d’ados.
