Bonjour,

je vais répondre aux questions que vous m'aviez posez, je n'ai pas pu répondre avant car l'ordi beuggait.
J'avais demandé si j'étais dépressive et suicidaire.

- Bonjour à toi, est-ce très important pour toi de savoir si tu es ou as été suicidaire ou dépressive ?
> Oui ça l'est, comme vous l'avez dit, je veux mettre un mot sur ça. Un jour quelqu'un m'a dit "On dirait que t'es dépressive". Des personnes étant à peu près dans le même état que moi, se mutilant, disent être dépressifs et suicidaires. Pour moi, avant, ce n'était pas possible. Je n'étais pas comme ça. Mais finalement, peut-être que si... S'il vous plait répondez à cette question.

- Quand on lit ton message, on se demande où étaient les gens qui t’aiment, comment t’aidaient-ils pendant toute cette période d’enfance et d’adolescence ?
> Ils étaient là, mais ils ne m'aidaient pas, ils ne voyaient pas, et même quand on leur dit ils ne changent pas.

- Est-ce difficile pour toi de demander de l’aide ?
Maintenant oui, car quand j'en ai parlé, la personne en question m'a laissée tombée, et je l'ai vécu comme une trahison, et donc très mal. J'ai eu une amie avec qui j'étais très proche, comme j'avais je en l'avais été avec ma meilleure amie, elle me comprenait et m'aidait, mais elle m'a laissée tombée et j'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre. Même encoer aujourd'hui c'est douloureux, alors que ça fais quasiment 1 an et demi...

- En même temps, tu nous parles d’une volonté de te battre et de t’en sortir, et c’est vraiment ce que l’on ressent quand on lit ton message (d’ailleurs le fait que tu écrives sur ce site en est déjà le signe !)…
> C'est le cas. J'ai naturellement un tempérament qui fait que je ne me laisse pas faire facilement. L'année dernière, je me suis pris tout les coups en pleine face sans rien dire. Aujourd'hui, j'essaye de les renvoyer, je me bas vraiment.

- Que serais-tu prête à faire pour aller mieux ?
> Je ne sais pas, qu'entendez-vous par là?

- On sent que tu as déjà beaucoup réfléchi à ce que tu as vécu, serais-tu prête à en parler à quelqu’un ?
> En effet je réfléchis beaucoup, je m'analyse, et je finis par comprendre certaines choses.
En parler, ok, mais je ne vois pas à quoi ça servirait. Ca ne changera pas ma vie. Ma mère m'a emmené voir un pédopsychiatre, et on parlait de tout sauf de moi. Ou on parlait pas. Bien sûr j'exagére un peu, mais vu dans l'état où je me trouvais, complètement paumée et détruite, j'étais incapable de parler, et il n'a pas essayer non plus de me faire parler, de me donner confiance. Et j'avais plus l'impression de l'embêter qu'autre chose. Je garde donc un mauvais souvenir des psys pour moi, même si j'en ai vu qu'un.

- Dis-nous ce que tu en penses, et nous pourrons t’accompagner pour la suite si tu le désires …
> M'accompagner, c'est à dire comme si je voyais un psy? Je ne dis pas non, mais comme dit plus haut, je n'en vois plus l'interêt.

- Nous te remercions pour ta confiance et t’envoyons nos pensées affectueuses.
> C'est moi qui vous remercie pour l'aide que vous m'apportez! =)
Je vous retourne les pensées affectueuse. =)

C'était plus long à la base ce que je voulais répondre, mais je ne me souviens plus de tout. Je rajoute aussi que les relations avec ma soeurs ne sont pas très bonnes, et j'en souffre. Aussi, mon père a quelques problèmes d'alcools, et j'ai appris récemment qu'il avait un problème au coeur, on saura bientôt si c'est grave ou pas, donc pour l'instant je ne devrai pas m'inquièter, ce n'est peut-être pas grave. Je rajoute aussi qu'avec ma mère, ce n'est pas la joie non plus, j'en souffre aussi mais moins (ou peut-être que je le ressens moins) parce que je suis en colère contre elle. Enfin, depuis la dernière fois il s'est passé encore d'autres choses dans ma petite vie qui ne font rien pour arranger les choses. Je me suis coupée il y a quelques jours, donc rechute. =(

Enfin voilà, merci. =)