Questions
bonjour je vous repond aux question que vous m'avaez posés.
je me mutile pas tout le temps juste quand je me sens mal.Apres evidement j'ai mal physiquement et donc c'est un poids qui s'ajoute aux autres.
cela m'appporte rien de faire ça mais je sais pas,d'un coté cela me soulage de faire ça.
les raisons?je sais pas,c'est quand j'ai l'impression que rien ne va,ou quand je pense a des souvenirs maleureux
je me mutile pas tout le temps juste quand je me sens mal.Apres evidement j'ai mal physiquement et donc c'est un poids qui s'ajoute aux autres.
cela m'appporte rien de faire ça mais je sais pas,d'un coté cela me soulage de faire ça.
les raisons?je sais pas,c'est quand j'ai l'impression que rien ne va,ou quand je pense a des souvenirs maleureux
Bonjour à toi.
Tu expliques bien que tu as recours à l’automutilation quand tu te sens mal, et que le soulagement qu’elle t’apporte est bref, éphémère. De plus, après coup, tu réalises que tu dois gérer une douleur de plus, ce qui n’est pas top.
Les jeunes de ton âge ont souvent des moments de mélancolie, des creux, des temps « off » ; l’adolescence est en effet une alternance de sur-pression et de dé-pression et il faut être vachement bien accroché à ses baskets pour ne pas avoir le mal de mer. Ton corps et ton cerveau sont en plein chantier, les hormones font la foire et toi tu as un peu de mal à gérer tout ça, c’est compréhensible.
Mais tu peux agir, pas sur tes hormones, mais sur tes actes. Par exemple, quand tu te sens mal ou que tu penses à des souvenirs malheureux, quels moyens pourrais-tu imaginer pour à la fois ne pas les ignorer (politique de l’autruche : mauvaise idée !) et à la fois ne pas les laisser t’envahir et prendre le dessus ? Les écrire, les dessiner, appeler une copine, faire un footing, monter le volume de la musique ?
Ce qui est important c’est que tu trouves un moyen qui te soulage, qui laisse échapper la vapeur, mais qui soit bienveillant pour toi, qui ne te brûle pas, tu comprends ?
Tu n’es pas forcé de garder ça pour toi tout seul non plus ; nous restons à ton écoute bien sûr et t’aidons du mieux que nous pouvons (on l’espère !) mais autour de toi, bien en chair et en os, il y a peut-être aussi des adultes qui aimeraient pouvoir t’aider, qui s’inquiètent pour toi ? Ouvre les yeux, ose te confier et ne sois pas trop dur avec toi-même, d’accord ? Prends bien soin de toi.
L’équipe de Paroles d’ados.
Tu expliques bien que tu as recours à l’automutilation quand tu te sens mal, et que le soulagement qu’elle t’apporte est bref, éphémère. De plus, après coup, tu réalises que tu dois gérer une douleur de plus, ce qui n’est pas top.
Les jeunes de ton âge ont souvent des moments de mélancolie, des creux, des temps « off » ; l’adolescence est en effet une alternance de sur-pression et de dé-pression et il faut être vachement bien accroché à ses baskets pour ne pas avoir le mal de mer. Ton corps et ton cerveau sont en plein chantier, les hormones font la foire et toi tu as un peu de mal à gérer tout ça, c’est compréhensible.
Mais tu peux agir, pas sur tes hormones, mais sur tes actes. Par exemple, quand tu te sens mal ou que tu penses à des souvenirs malheureux, quels moyens pourrais-tu imaginer pour à la fois ne pas les ignorer (politique de l’autruche : mauvaise idée !) et à la fois ne pas les laisser t’envahir et prendre le dessus ? Les écrire, les dessiner, appeler une copine, faire un footing, monter le volume de la musique ?
Ce qui est important c’est que tu trouves un moyen qui te soulage, qui laisse échapper la vapeur, mais qui soit bienveillant pour toi, qui ne te brûle pas, tu comprends ?
Tu n’es pas forcé de garder ça pour toi tout seul non plus ; nous restons à ton écoute bien sûr et t’aidons du mieux que nous pouvons (on l’espère !) mais autour de toi, bien en chair et en os, il y a peut-être aussi des adultes qui aimeraient pouvoir t’aider, qui s’inquiètent pour toi ? Ouvre les yeux, ose te confier et ne sois pas trop dur avec toi-même, d’accord ? Prends bien soin de toi.
L’équipe de Paroles d’ados.