Questions
Bonjour! Mais grands parents sont décédés il y a 2ans et mon chien ... 1semaine aujourd'hui! Avec mes mutilations je veut les controlés mais c'est plus fort que moi; dés que je suis perturbée ou que je me sens pas bien dans ma peau je me mutile mais je sais vraiment pas m'arretter dés que je commence! Oui je ressent le besoin de me mutilée , pour moi, c'est comme si je payé pour toute les fautes au monde! Quand je me mutile je me sent mieux aprés! Et quand je sent l'envie de me mutilée je peut pas faire mieux! Parce que si je sort mes parents voudront plus que je revienne a la maison! Si je téléphone mes parent m'entenderont! Si je voie des gens c'est gens la vont le dire a mes parent! La seule personne a qui je peut me confier c'est mon petit copain mais nos parent nous confisque souvent nos portables alors on peut pas beaucoup ce contacté! Et meme si je veut le voir c'est pas possible! Nos parent veulent pas! Et il habite trop loin de chez moi (on est séparé de 80km +/-)! Donc je suis ,d'un coté, obligée de passée par la case mutilation!
Si vous voulez savoir je sais pas si ma fois m'aide . Combien de foix j'ai prié pour que tout ce passe bien et que toute mes souffrances soit éffacées mais franchement je croi pas que Dieu m'aide dans tous sa!
J'accepte que l'on m'aide pour arreter mes mutilations mais c'est plus fort que moi ce sera trop compliqué de m'arreter
Si vous voulez savoir je sais pas si ma fois m'aide . Combien de foix j'ai prié pour que tout ce passe bien et que toute mes souffrances soit éffacées mais franchement je croi pas que Dieu m'aide dans tous sa!
J'accepte que l'on m'aide pour arreter mes mutilations mais c'est plus fort que moi ce sera trop compliqué de m'arreter
Bonjour à toi.
C’est terrible ce que tu nous racontes, on te sent vraiment emprisonnée dans ces épisodes d’auto mutilation, à plusieurs reprises d’ailleurs tu dis que c’est plus fort que toi.
Dès que tu te sens mal dans ta peau ou perturbée (tu veux dire nerveuse, inquiète, contrariée ?), tu te sens happée par une seule solution, celle de te blesser et de ressentir une douleur physique. Tu te sens mieux après dis-tu, comme si tu trouvais « juste », comme si tu payais pour des fautes, comme une punition légitime tu veux dire ?
Le décès de tes grands-parents et de ton chien font encore mal, tu y étais très attachée. Tu parles de faute, est-ce que tu penses que c’est ta faute ce qui est arrivé ? Tu t’en veux toi d’être vivante ? Et si tu leur écrivais une lettre symbolique, pour leur expliquer ce que tu ressens, leur dire qu’ils te manquent. Tu vois, une lettre symbolique n’est pas vraiment faite pour être lue, elle est souvent adressée à des personnes à qui on ne peut plus parler de vive voix. Son but est d’exprimer, de sortir, d’aider celui qui écrit à formuler ce qui parfois fait des nœuds dans le ventre et la tête, des nœuds parfois très envahissants.
On dirait bien que nos suggestions pour te détourner de la mutilation au moment critique ne sont pas terribles, en tout cas tu as trouvé pour chacune une truc qui les casse !
Les angoisses et le malêtre qui « montent », pour l’instant tu les repousses par les mutilations, c’est le seul moyen que tu as trouvé, et tu voudrais que ça s’arrête car tu te rends compte que tu te fais du mal. Qu’est-ce qui pourrait faire retomber l’angoisse ? Courir ? La musique à fond ? Et si on trouvait un moyen pour que tu « accueilles » ce malêtre, pour l’exprimer, l’apprivoiser en quelque sorte, de manière à prendre de la distance avec lui et à un moment pouvoir lui dire « ciao, tu peux t’en aller » ? C’est possible, un sacré boulot, mais faisable.
C’est vraiment une crasse les mutilations, et se trouver seul face à ce problème, c’est insupportable, n’importe quel jeune serait dépassé, alors c’est normal que tu le sois aussi. Il existe plusieurs pistes d’aide extérieure, nous sommes inquiets pour toi et nous te demandons de réfléchir à demander l’aide d’un médecin ou d’un psy. Dans les plannings familiaux, tu peux rencontrer des professionnels, même sans que tes parents soient au courant, et les prix sont très abordables.
Tu as ton petit copain, c’est bien, dommage que vous habitiez loin. Vous parvenez quand même à vous voir de temps en temps ? Profite bien des bons moments avec lui surtout, tu le mérites.
Tiens bon, nous restons à ton écoute.
L’équipe de Paroles d’ados.
C’est terrible ce que tu nous racontes, on te sent vraiment emprisonnée dans ces épisodes d’auto mutilation, à plusieurs reprises d’ailleurs tu dis que c’est plus fort que toi.
Dès que tu te sens mal dans ta peau ou perturbée (tu veux dire nerveuse, inquiète, contrariée ?), tu te sens happée par une seule solution, celle de te blesser et de ressentir une douleur physique. Tu te sens mieux après dis-tu, comme si tu trouvais « juste », comme si tu payais pour des fautes, comme une punition légitime tu veux dire ?
Le décès de tes grands-parents et de ton chien font encore mal, tu y étais très attachée. Tu parles de faute, est-ce que tu penses que c’est ta faute ce qui est arrivé ? Tu t’en veux toi d’être vivante ? Et si tu leur écrivais une lettre symbolique, pour leur expliquer ce que tu ressens, leur dire qu’ils te manquent. Tu vois, une lettre symbolique n’est pas vraiment faite pour être lue, elle est souvent adressée à des personnes à qui on ne peut plus parler de vive voix. Son but est d’exprimer, de sortir, d’aider celui qui écrit à formuler ce qui parfois fait des nœuds dans le ventre et la tête, des nœuds parfois très envahissants.
On dirait bien que nos suggestions pour te détourner de la mutilation au moment critique ne sont pas terribles, en tout cas tu as trouvé pour chacune une truc qui les casse !
Les angoisses et le malêtre qui « montent », pour l’instant tu les repousses par les mutilations, c’est le seul moyen que tu as trouvé, et tu voudrais que ça s’arrête car tu te rends compte que tu te fais du mal. Qu’est-ce qui pourrait faire retomber l’angoisse ? Courir ? La musique à fond ? Et si on trouvait un moyen pour que tu « accueilles » ce malêtre, pour l’exprimer, l’apprivoiser en quelque sorte, de manière à prendre de la distance avec lui et à un moment pouvoir lui dire « ciao, tu peux t’en aller » ? C’est possible, un sacré boulot, mais faisable.
C’est vraiment une crasse les mutilations, et se trouver seul face à ce problème, c’est insupportable, n’importe quel jeune serait dépassé, alors c’est normal que tu le sois aussi. Il existe plusieurs pistes d’aide extérieure, nous sommes inquiets pour toi et nous te demandons de réfléchir à demander l’aide d’un médecin ou d’un psy. Dans les plannings familiaux, tu peux rencontrer des professionnels, même sans que tes parents soient au courant, et les prix sont très abordables.
Tu as ton petit copain, c’est bien, dommage que vous habitiez loin. Vous parvenez quand même à vous voir de temps en temps ? Profite bien des bons moments avec lui surtout, tu le mérites.
Tiens bon, nous restons à ton écoute.
L’équipe de Paroles d’ados.