Questions
Bonjour,
Merci pour votre réponse.
Aujourd'hui j'aimerai vous parler d'une récente découverte. En effet j'ai découvert que je ne m'aimais pas moi même. Dans un sens d'amour, d'être amoureux de moi-même. Certes narcissique vous me direz mais en fait ce n'est pas tout à fait ça.
Je m'explique, un soir dans mon lit avant de m'endormir je me suis dis tiens j'aime différentes filles et elles gaspillent mon affection et la rejettent. Qui pourrais-je aimer sans que je ne souffre? Moi bien évidemment, c'est ainsi que je me suis imaginé un cercle vertueux dans lequel je m'aime moi même et je m'aime en retour. Un aspect schizophrène n'est ce pas? C'est comme si j'avais un double que j'aime, et ce double m'aime à son tour et je ressent ce que ressent le double. C'est à dire que ça amplifie mon sentiment d'être aimé. Vous me suivez?
J'ai vite réalisé que c'est très bénéfique pour moi. Le grand avantage c'est que j'ai eu l'impression d'utiliser tout l'amour que j'avais en moi pour le recentrer sur moi-même et ainsi je n'avais plus assez d'amour à redistribuer.
En d'autres mots à chaque fois que je repensais à une fille que j’appréciais, cette pensée se faisait automatiquement étouffer par l'image que je m'aime et ça me prend toute mon attention. Résultat je souffre beaucoup moins du fait d'être indésiré par les filles. J'ai coupé les ressources dans lesquelles puisait cette pensée pour vivre et maintenant elle meurt de faim. Bientôt elle n'existera peut être plus du tout. Yes!
Ensuite j'ai remarqué que les critiques qui me sont adressées ont un effet nettement moindre. Je dirais qu'elles me blessent qu'à un dixième de ce qu'elle me faisaient avant.
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Merci pour votre réponse.
Aujourd'hui j'aimerai vous parler d'une récente découverte. En effet j'ai découvert que je ne m'aimais pas moi même. Dans un sens d'amour, d'être amoureux de moi-même. Certes narcissique vous me direz mais en fait ce n'est pas tout à fait ça.
Je m'explique, un soir dans mon lit avant de m'endormir je me suis dis tiens j'aime différentes filles et elles gaspillent mon affection et la rejettent. Qui pourrais-je aimer sans que je ne souffre? Moi bien évidemment, c'est ainsi que je me suis imaginé un cercle vertueux dans lequel je m'aime moi même et je m'aime en retour. Un aspect schizophrène n'est ce pas? C'est comme si j'avais un double que j'aime, et ce double m'aime à son tour et je ressent ce que ressent le double. C'est à dire que ça amplifie mon sentiment d'être aimé. Vous me suivez?
J'ai vite réalisé que c'est très bénéfique pour moi. Le grand avantage c'est que j'ai eu l'impression d'utiliser tout l'amour que j'avais en moi pour le recentrer sur moi-même et ainsi je n'avais plus assez d'amour à redistribuer.
En d'autres mots à chaque fois que je repensais à une fille que j’appréciais, cette pensée se faisait automatiquement étouffer par l'image que je m'aime et ça me prend toute mon attention. Résultat je souffre beaucoup moins du fait d'être indésiré par les filles. J'ai coupé les ressources dans lesquelles puisait cette pensée pour vivre et maintenant elle meurt de faim. Bientôt elle n'existera peut être plus du tout. Yes!
Ensuite j'ai remarqué que les critiques qui me sont adressées ont un effet nettement moindre. Je dirais qu'elles me blessent qu'à un dixième de ce qu'elle me faisaient avant.
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Bonsoir à toi,
Merci pour ce message que nous avons trouvé à la fois curieux (dans le sens original, qui intrigue), et touchant.
D’un côté tu sembles content d’avoir trouvé un moyen de contourner certains de tes soucis, notamment celui qui concerne l’amour des filles : en te centrant uniquement sur toi, en te caressant intellectuellement et psychiquement, tu te dorlotes et tu finis par te convaincre (vraiment ?) que tu te suffis à toi-même ….
Mais, permets-nous de te le dire, il semble que ton vrai toi intérieur, « vrai », spontané, ne reste pas dupe longtemps puisque tu te demandes, dans l’autre partie de ton message, si tu n’as pas fait en sorte jusqu’ici (ou une partie de toi) de te blinder contre l’affection d’autrui. Et non seulement te blinder mais imaginer que les gestes sympas des autres sont tous intéressés, c’est juste ?
En parlant de la spontanéité, du genre « naturel qui revient au galop », là aussi, tu nous racontes un épisode qui te montres que des « bouffées » d’affection peuvent surgir, et que ça peut faire du bien, « effrayant et agréable » pour reprendre tes mots.
Alors, que faire pour accepter d’être aimé ? Ben, le premier truc qu’on dirait, classique mais tellement vrai, c’est qu’il faut s’aimer soi-même pour pouvoir accepter que les autres nous aiment … et là on reste un peu en rade puisque tu nous dis que tu t’aimes énormément !! Alors c’est peut-être un peu … trop ? C’est aussi sans doute une question d’exigence : tu l’es avec toi et avec les autres. Accepter ses failles, ses limites, ça rend indulgent, tolérant et parfois on devine au travers de tes messages que la tolérance c’est pas ton truc, on se trompe ?
Si tu choisissais un truc, un domaine, sur lequel tu te sens capable de « lâcher » un peu de maitrise, de contrôle, ce serait lequel ? En te disant, ok, là je relâche l’attention (la tension … !), et j’accueille ce qui se présent, ce qui arrive, tu pourrais alors observer tes réactions suite à ce moment « cool », et voir si c’est si terrible, qu’en dis-tu ? C’est une expérience qui te titille ?
Que risques-tu à ton avis d’accepter l’affection et l’amour de tes pairs, qu’est-ce qui pourrait te faire peur ?
Nous en rediscutons très volontiers avec toi quand tu veux.
Et pour terminer, très belle année 2012 à toi … et toux ceux qui te sont chers ! Et oui, on te souhaite de belles rencontres et des moments chaleureux.
A + ☺
L’équipe de Paroles d’ados.
Merci pour ce message que nous avons trouvé à la fois curieux (dans le sens original, qui intrigue), et touchant.
D’un côté tu sembles content d’avoir trouvé un moyen de contourner certains de tes soucis, notamment celui qui concerne l’amour des filles : en te centrant uniquement sur toi, en te caressant intellectuellement et psychiquement, tu te dorlotes et tu finis par te convaincre (vraiment ?) que tu te suffis à toi-même ….
Mais, permets-nous de te le dire, il semble que ton vrai toi intérieur, « vrai », spontané, ne reste pas dupe longtemps puisque tu te demandes, dans l’autre partie de ton message, si tu n’as pas fait en sorte jusqu’ici (ou une partie de toi) de te blinder contre l’affection d’autrui. Et non seulement te blinder mais imaginer que les gestes sympas des autres sont tous intéressés, c’est juste ?
En parlant de la spontanéité, du genre « naturel qui revient au galop », là aussi, tu nous racontes un épisode qui te montres que des « bouffées » d’affection peuvent surgir, et que ça peut faire du bien, « effrayant et agréable » pour reprendre tes mots.
Alors, que faire pour accepter d’être aimé ? Ben, le premier truc qu’on dirait, classique mais tellement vrai, c’est qu’il faut s’aimer soi-même pour pouvoir accepter que les autres nous aiment … et là on reste un peu en rade puisque tu nous dis que tu t’aimes énormément !! Alors c’est peut-être un peu … trop ? C’est aussi sans doute une question d’exigence : tu l’es avec toi et avec les autres. Accepter ses failles, ses limites, ça rend indulgent, tolérant et parfois on devine au travers de tes messages que la tolérance c’est pas ton truc, on se trompe ?
Si tu choisissais un truc, un domaine, sur lequel tu te sens capable de « lâcher » un peu de maitrise, de contrôle, ce serait lequel ? En te disant, ok, là je relâche l’attention (la tension … !), et j’accueille ce qui se présent, ce qui arrive, tu pourrais alors observer tes réactions suite à ce moment « cool », et voir si c’est si terrible, qu’en dis-tu ? C’est une expérience qui te titille ?
Que risques-tu à ton avis d’accepter l’affection et l’amour de tes pairs, qu’est-ce qui pourrait te faire peur ?
Nous en rediscutons très volontiers avec toi quand tu veux.
Et pour terminer, très belle année 2012 à toi … et toux ceux qui te sont chers ! Et oui, on te souhaite de belles rencontres et des moments chaleureux.
A + ☺
L’équipe de Paroles d’ados.