Questions
Bonjour,
Pourquoi je viens ici car je suis pas bien.
Depuis 6 ans, je suis passé à tellement de chose difficile durant mon adolescente, mon médecin ma dit je fais une dépression, et je suis traité depuis que 1 mois et ça fais 6 ans je suis comme ça et je vois pas la différence avec ses médicaments, et me voilà maintenant une jeune adulte avec quoi? Rien je vis toujours chez mes grand parents pendant un petit moment pour ma formation. Je suis souvent triste, je fais semblant d'allé bien, depuis peu, je montre aux gens je vais bien, mais ils en croient rien, surtout ce qui sache je vais pas bien. Je me maquille, et je me suis coupé les cheveux toute seul. Réssament, j'ai parlé à mon prof de karaté, tout mon histoire, j'ai tellement pleuré à ce moment là, même maintenant, mais je crois on c'est rapproché, je le vois plus comme un professeur mais un ami très proche.
Je suis epuisé de cette vie. J'ai personne, pas de copain, j'en ai jamais eu, car je ne m'aime pas donc les autre m'aiment pas. Je sers à rien. Mon passé je voudrais l'oublier. On a volé mon enfance et maintenant j'arrive pas du tout à avancé.
J'ai trouvé une solution mourir mais mon professeur mentour, ça lui fais du mal, je le vois dans ses yeux. Il sait tout de moi. Même que je mutilie. Pourquoi, je sais pas, tout les jours je mange à m'en faire mal au ventre je dors peu, je réfléchi à trop de truc. En décembre je reviens chez mes grand parents et je risque de faire ce que j'ai déjà fais à 16 ans, car je pourais pas le suporté de voir mon père et de me diminué, d'avoir une peur bleu, j'aimerais me fusillé. J'espère je vais réussir à allé plus profonds dans mes veines mais à la fois j'aimerais m'en sortir, tout est embrouillé dans ma tête.
Ah 16 ans j'ai voulu en finir mais j'ai pas réussi on m'a sauvé, pourquoi car je vie et je me sens mal.
J'espère vous aurez compris???
Je suis très fatigué.
Bon merci si vous vous réussissiez à m'aidé, je crois j'en ai besoin, je sais pas.
Pourquoi je viens ici car je suis pas bien.
Depuis 6 ans, je suis passé à tellement de chose difficile durant mon adolescente, mon médecin ma dit je fais une dépression, et je suis traité depuis que 1 mois et ça fais 6 ans je suis comme ça et je vois pas la différence avec ses médicaments, et me voilà maintenant une jeune adulte avec quoi? Rien je vis toujours chez mes grand parents pendant un petit moment pour ma formation. Je suis souvent triste, je fais semblant d'allé bien, depuis peu, je montre aux gens je vais bien, mais ils en croient rien, surtout ce qui sache je vais pas bien. Je me maquille, et je me suis coupé les cheveux toute seul. Réssament, j'ai parlé à mon prof de karaté, tout mon histoire, j'ai tellement pleuré à ce moment là, même maintenant, mais je crois on c'est rapproché, je le vois plus comme un professeur mais un ami très proche.
Je suis epuisé de cette vie. J'ai personne, pas de copain, j'en ai jamais eu, car je ne m'aime pas donc les autre m'aiment pas. Je sers à rien. Mon passé je voudrais l'oublier. On a volé mon enfance et maintenant j'arrive pas du tout à avancé.
J'ai trouvé une solution mourir mais mon professeur mentour, ça lui fais du mal, je le vois dans ses yeux. Il sait tout de moi. Même que je mutilie. Pourquoi, je sais pas, tout les jours je mange à m'en faire mal au ventre je dors peu, je réfléchi à trop de truc. En décembre je reviens chez mes grand parents et je risque de faire ce que j'ai déjà fais à 16 ans, car je pourais pas le suporté de voir mon père et de me diminué, d'avoir une peur bleu, j'aimerais me fusillé. J'espère je vais réussir à allé plus profonds dans mes veines mais à la fois j'aimerais m'en sortir, tout est embrouillé dans ma tête.
Ah 16 ans j'ai voulu en finir mais j'ai pas réussi on m'a sauvé, pourquoi car je vie et je me sens mal.
J'espère vous aurez compris???
Je suis très fatigué.
Bon merci si vous vous réussissiez à m'aidé, je crois j'en ai besoin, je sais pas.
Bonsoir à toi.
Nous te remercions pour ce message très spontané et touchant. C’est très dur ce que tu nous confies, et ta démarche est très courageuse.
D’après ce que tu nous dis, les 6 dernières de ton existence ont été rudes, marquées par des évènements qu’une fille de ton âge n’aurait pas du vivre. Bien sûr on ne peut pas défaire ce qui a été fait, par contre on peut réfléchir, prendre de la distance, accepter, regretter, être en colère ou en tristesse, tout cela permet de continuer à avancer et à garder la tête hors de l’eau. On devine que c’est ce que tu as fait ces dernières 6 années, garder la tête hors de l’eau, juste de quoi survivre.
Et aujourd’hui, tu es là, pas en top forme mais là, et tu réfléchis, tu as commencé un traitement auprès d’un médecin, tu t’es confiée à ton prof de karaté, et maintenant à nous, apprécie tout ça, c’est un fameux pas déjà.
Tu veux bien nous donner plus d’explications sur ce qui t’es arrivé et qui a amené toute cette douleur ? On a volé ton enfance dis-tu, c’est fort comme expression. Nous aimerions mieux comprendre.
Tu as vécu chez tes grands-parents pendant un moment, c’est ça ? Aujourd’hui tu n’y es plus mais tu vas bientôt y retourner et cela te fait peur, c’est bien ça ? Tu crains de revoir ton père si nous comprenons bien car cela raviverait des souvenirs très douloureux. Douloureux au point de t’avoir amené à une tentative de suicide à 16 ans, c’est correct ?
Normal que tu aies peur. Quand l’angoisse monte, force toi à penser à tes ancres, tes amarres : le fait que tu es toujours en vie aujourd’hui, « on » t’a sauvée (tu es précieuse !!), ton prof est à l’écoute et veut t’aider, tout comme nous.
Sommeil, alimentation, émotions, … plusieurs choses sont chamboulées aujourd’hui, déréglées, et tu fais bien d’appeler à l’aide, tu vois tes réflexes de vie sont forts, très forts, accroche toi surtout. Les épisodes de mutilation vont paradoxalement dans le sens de la vie, un peu comme si tu voulais vérifier que tu es bien vivante. Evidemment, le moyen est sans doute inadapté et en tout cas super dangereux, tu le sais. Tu en as parlé à ton médecin ? C’est nécessaire.
Ton traitement date d’il y a un mois et tu sembles un peu déçue des maigres changements que tu remarques. Un peu de patience, beaucoup de vigilance te seront utiles ; il faut un peu de temps pour que l’organisme réagisse et s’adapte. Parfois aussi le traitement doit être adapté, que ce soit au niveau de type de médicament ou au niveau du dosage, appelle ton médecin et consulte à nouveau pour lui en parler.
Par tes différentes démarches, tu as commencé à remonter le fil de ton histoire, elle a été écrite et tu ne peux pas la changer, mais tu peux la relire à l’aide de différentes grilles de lecture, à l’aide de personnes de confiance aussi, elles existent, sois en certaine.
Nous pensons beaucoup à toi et t’accompagnerons volontiers sur ce fil, dans la mesure de nos possibilités.
Accroche toi surtout, à très bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.
Nous te remercions pour ce message très spontané et touchant. C’est très dur ce que tu nous confies, et ta démarche est très courageuse.
D’après ce que tu nous dis, les 6 dernières de ton existence ont été rudes, marquées par des évènements qu’une fille de ton âge n’aurait pas du vivre. Bien sûr on ne peut pas défaire ce qui a été fait, par contre on peut réfléchir, prendre de la distance, accepter, regretter, être en colère ou en tristesse, tout cela permet de continuer à avancer et à garder la tête hors de l’eau. On devine que c’est ce que tu as fait ces dernières 6 années, garder la tête hors de l’eau, juste de quoi survivre.
Et aujourd’hui, tu es là, pas en top forme mais là, et tu réfléchis, tu as commencé un traitement auprès d’un médecin, tu t’es confiée à ton prof de karaté, et maintenant à nous, apprécie tout ça, c’est un fameux pas déjà.
Tu veux bien nous donner plus d’explications sur ce qui t’es arrivé et qui a amené toute cette douleur ? On a volé ton enfance dis-tu, c’est fort comme expression. Nous aimerions mieux comprendre.
Tu as vécu chez tes grands-parents pendant un moment, c’est ça ? Aujourd’hui tu n’y es plus mais tu vas bientôt y retourner et cela te fait peur, c’est bien ça ? Tu crains de revoir ton père si nous comprenons bien car cela raviverait des souvenirs très douloureux. Douloureux au point de t’avoir amené à une tentative de suicide à 16 ans, c’est correct ?
Normal que tu aies peur. Quand l’angoisse monte, force toi à penser à tes ancres, tes amarres : le fait que tu es toujours en vie aujourd’hui, « on » t’a sauvée (tu es précieuse !!), ton prof est à l’écoute et veut t’aider, tout comme nous.
Sommeil, alimentation, émotions, … plusieurs choses sont chamboulées aujourd’hui, déréglées, et tu fais bien d’appeler à l’aide, tu vois tes réflexes de vie sont forts, très forts, accroche toi surtout. Les épisodes de mutilation vont paradoxalement dans le sens de la vie, un peu comme si tu voulais vérifier que tu es bien vivante. Evidemment, le moyen est sans doute inadapté et en tout cas super dangereux, tu le sais. Tu en as parlé à ton médecin ? C’est nécessaire.
Ton traitement date d’il y a un mois et tu sembles un peu déçue des maigres changements que tu remarques. Un peu de patience, beaucoup de vigilance te seront utiles ; il faut un peu de temps pour que l’organisme réagisse et s’adapte. Parfois aussi le traitement doit être adapté, que ce soit au niveau de type de médicament ou au niveau du dosage, appelle ton médecin et consulte à nouveau pour lui en parler.
Par tes différentes démarches, tu as commencé à remonter le fil de ton histoire, elle a été écrite et tu ne peux pas la changer, mais tu peux la relire à l’aide de différentes grilles de lecture, à l’aide de personnes de confiance aussi, elles existent, sois en certaine.
Nous pensons beaucoup à toi et t’accompagnerons volontiers sur ce fil, dans la mesure de nos possibilités.
Accroche toi surtout, à très bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.