Questions
Bonjour, quel bonheur d'avoir lu votre réponse ! Merci pour votre soutien.
Du côté de mon papa ça va mieux. En fait en ce moment il souffre beaucoup et il est très fatigué. Aujourd'hui, c'est son anniversaire. On a passé une bonne journée en famille. Tout va bien. Oui, je lui en avais parlé. Et il avait plaisanté en disant : "Regarde, c'est bien moi".
Du côté du reste, finalement, ça s'écroule. Comment est-ce possible que ça soit si facile que ça, de briser tout un équilibre ? Au début de la semaine, y'avait des bas, mais y'avait aussi des hauts. Dans le global, j'allais bien. Mais à l'heure où je vous écris, ça va plus du tout.
Mon copain a l'air super distant par messages. Je le vois demain, à la rentrée, je vous dirai quoi après. Ensuite, un ami ne veut plus me parler. Enfin, il m'a refait un sale coup, et quand il est revenu s'excuser en criant à qui veut l'entendre qu'il est une victime, j'ai décidé de ne pas céder comme d'habitude. Cette fois, c'est fini de me prendre pour une bonne poire. Si vous saviez. On abuse de ma gentillesse, parce que vraiment, je veux rendre les gens heureux. Et cet "ami" est dépressif. Alors à chaque fois, je me laisse berner et ça recommence. Plus cette fois. Mais ça me mine quand même. J'ai peur de le voir demain.
Je me trouve nulle. Vraiment, là je ne m'aime pas. Pour les thérapeutes et tout, non plus, je ne peux pas en voir un. Parce que mes parents ont autres choses à gérer (mon papa en arrêt maladie + ma mère qui travaille toute seule pour deux, beaucoup, elle est avocate) et de toute façon, mes parents disent que ce n'est qu'une période, l'adolescence, la "crise d'ado", que quand on va voir des psys c'est qu'on a des problèmes, j'en ai mais moi ça va passer, blabla.
Rassurez-vous : malgré la déprime qui revient, je n'ai nullement l'intention de me suicider ou quoi. Jamais. Parce que de 1) je suis catholique (vous savez, si on se suicide, c'est un blasphème, car seul Dieu a le droit de reprendre la vie qu'Il nous a donné) pas tellement pratiquante mais bon et 2) ben, tout simplement parce que même si je suis actuellement trèèèèès bas, il y a quand même des choses bien dans la vie. Qui ne méritent pas d'être passées aux oubliettes pour des problèmes.
En tous cas, côté déréalisation-dépersonnalisation, ça s'est calmé. Plus tellement de "vagues/flashs". Ce qui me rassure, c'est manger et dormir, seulement je n'arrive pas à dormir et manger redevient une épreuve (j'en ai marre). L'histoire du mensonge dans mon enfance, correspond à toutes les faces hypocrites et toutes les manipulations qu'on a vécu, mon frère et moi, avant la fameuse dispute en 2011 où tout a éclaté (je vous en avait parlé dans mes tous premiers messages).
Merci pour vos conseils quant au sommeil. Je vais essayer de les appliquer ce soir.
A bientôt.
Du côté de mon papa ça va mieux. En fait en ce moment il souffre beaucoup et il est très fatigué. Aujourd'hui, c'est son anniversaire. On a passé une bonne journée en famille. Tout va bien. Oui, je lui en avais parlé. Et il avait plaisanté en disant : "Regarde, c'est bien moi".
Du côté du reste, finalement, ça s'écroule. Comment est-ce possible que ça soit si facile que ça, de briser tout un équilibre ? Au début de la semaine, y'avait des bas, mais y'avait aussi des hauts. Dans le global, j'allais bien. Mais à l'heure où je vous écris, ça va plus du tout.
Mon copain a l'air super distant par messages. Je le vois demain, à la rentrée, je vous dirai quoi après. Ensuite, un ami ne veut plus me parler. Enfin, il m'a refait un sale coup, et quand il est revenu s'excuser en criant à qui veut l'entendre qu'il est une victime, j'ai décidé de ne pas céder comme d'habitude. Cette fois, c'est fini de me prendre pour une bonne poire. Si vous saviez. On abuse de ma gentillesse, parce que vraiment, je veux rendre les gens heureux. Et cet "ami" est dépressif. Alors à chaque fois, je me laisse berner et ça recommence. Plus cette fois. Mais ça me mine quand même. J'ai peur de le voir demain.
Je me trouve nulle. Vraiment, là je ne m'aime pas. Pour les thérapeutes et tout, non plus, je ne peux pas en voir un. Parce que mes parents ont autres choses à gérer (mon papa en arrêt maladie + ma mère qui travaille toute seule pour deux, beaucoup, elle est avocate) et de toute façon, mes parents disent que ce n'est qu'une période, l'adolescence, la "crise d'ado", que quand on va voir des psys c'est qu'on a des problèmes, j'en ai mais moi ça va passer, blabla.
Rassurez-vous : malgré la déprime qui revient, je n'ai nullement l'intention de me suicider ou quoi. Jamais. Parce que de 1) je suis catholique (vous savez, si on se suicide, c'est un blasphème, car seul Dieu a le droit de reprendre la vie qu'Il nous a donné) pas tellement pratiquante mais bon et 2) ben, tout simplement parce que même si je suis actuellement trèèèèès bas, il y a quand même des choses bien dans la vie. Qui ne méritent pas d'être passées aux oubliettes pour des problèmes.
En tous cas, côté déréalisation-dépersonnalisation, ça s'est calmé. Plus tellement de "vagues/flashs". Ce qui me rassure, c'est manger et dormir, seulement je n'arrive pas à dormir et manger redevient une épreuve (j'en ai marre). L'histoire du mensonge dans mon enfance, correspond à toutes les faces hypocrites et toutes les manipulations qu'on a vécu, mon frère et moi, avant la fameuse dispute en 2011 où tout a éclaté (je vous en avait parlé dans mes tous premiers messages).
Merci pour vos conseils quant au sommeil. Je vais essayer de les appliquer ce soir.
A bientôt.
Bonjour à toi,
Au travers de ton dernier message, on devine le courageux petit soldat, qui en bave et en même temps qui ne veut pas se laisser abattre. C’est respectable …mais à 16 ans tu devrais pouvoir encore profiter d’une grande part d’insouciance et on ne la sent plus tellement … Ca t’évoque quoi ce qu’on te dit ?
C’est très touchant de voir que tu veux ménager tes parents, mais nous on est attentif à ce que les rôles ne s’inversent pas, tu comprends ? Tu es la confidente de cet ami dépressif, tu ne veux blesser personne, tu ne parles pas de thérapeute à tes parents pour ne pas les encombrer, … mais toi ? Toi, ado en pleine construction identitaire, tu y penses ? Ce ne serait pas égoïste tu sais, ce serait un processus normal et nécessaire pour devenir une jeune adulte.
Et tout comme tu apprends à mettre des limites à cet ami dépressif, il est important que tu puisses te détacher suffisament de tes parents pour construire ta vie, tu comprends ? Et si tu n’avais pas besoin d’eux pour aller consulter ??
A réfléchir, prends ton temps.
On espère que ça va s’arranger avec ton copain, tu comptes lui parler directement et sincèrement, c’est bien, cela t’aidera à y voir plus clair. Pour l’alimentation et le sommeil, on espère aussi que ça va se stabiliser. Tu te connais bien, tu reconnais les signes qui clignotent et t’indiquent que tu dois être plus attentive, c’est super. On en parle volontiers avec toi , d’accord ?
A bientôt.
L’équipe de Paroles D’ados
Au travers de ton dernier message, on devine le courageux petit soldat, qui en bave et en même temps qui ne veut pas se laisser abattre. C’est respectable …mais à 16 ans tu devrais pouvoir encore profiter d’une grande part d’insouciance et on ne la sent plus tellement … Ca t’évoque quoi ce qu’on te dit ?
C’est très touchant de voir que tu veux ménager tes parents, mais nous on est attentif à ce que les rôles ne s’inversent pas, tu comprends ? Tu es la confidente de cet ami dépressif, tu ne veux blesser personne, tu ne parles pas de thérapeute à tes parents pour ne pas les encombrer, … mais toi ? Toi, ado en pleine construction identitaire, tu y penses ? Ce ne serait pas égoïste tu sais, ce serait un processus normal et nécessaire pour devenir une jeune adulte.
Et tout comme tu apprends à mettre des limites à cet ami dépressif, il est important que tu puisses te détacher suffisament de tes parents pour construire ta vie, tu comprends ? Et si tu n’avais pas besoin d’eux pour aller consulter ??
A réfléchir, prends ton temps.
On espère que ça va s’arranger avec ton copain, tu comptes lui parler directement et sincèrement, c’est bien, cela t’aidera à y voir plus clair. Pour l’alimentation et le sommeil, on espère aussi que ça va se stabiliser. Tu te connais bien, tu reconnais les signes qui clignotent et t’indiquent que tu dois être plus attentive, c’est super. On en parle volontiers avec toi , d’accord ?
A bientôt.
L’équipe de Paroles D’ados