Questions
Bonjour !
Tout d’abord, je remercie l’équipe de répondre toujours présente lorsqu’il le faut car lire vos messages me fait souvent beaucoup de bien !
Dans ce message, je vais faire suite au précédent message, à propos de mon père et de moi-même.
Mon père a bien repris sa vie comme avant et elle est toujours aussi tumultueuse… Sa situation n’est bien évidemment pas arrangée et est loin de l’être… En ce qui concerne les médicaments, je ne suis pas certaine de ce que j’avance, mais je ne pense pas qu’il en prend encore…
Il devra retourner 5 jours en clinique le mois prochain afin de faire le point mais à part ça, il n’y a aucun suivi, rien !
Si tu as l’impression de tourner en rond, cela vaut peut-être la peine d’en parler à ton psy et de réfléchir avec lui à ce qui pourrait compléter ce travail et te faire du bien, quelque chose de différent, avec une autre personne peut-être ?
Je ne veux pas avoir à faire à une autre personne… Je n’ai pas envie de tout reprendre à zéro et de plus, lorsque je dis que je veux arrêter, c’est totalement ! Je suis persuadée que de toute manière, il n’y a rien à faire de plus !
Quand tu parles de tes difficultés de sommeil et du fait de ne jamais cesser de cogiter, il nous vient à l’idée que ce qui serait bien pour toi, ce serait de faire de la relaxation, style yoga ou sophrologie… Evidemment, c’est clair que tu penses aux joints, cela semble tellement facile, mais pourrais-tu garder ton indépendance ?
Pour ce qui est du sommeil, ça rentre dans l’ordre petit à petit… Cela dit, l’idée des joints est toujours bien là et à celle-là, se rajoute l’idée de l’a-m. Au niveau des joints, j’ai d’ailleurs reconsommé… Pour ce qui est de l’indépendance, je crois que oui, je parviendrai à la maintenir !
Et puis, tu resterais seule, tu n’y trouverais pas la possibilité de partager avec quelqu’un, d’être aidée, rassurée, de pouvoir comprendre, mûrir, et grandir en assimilant tout ce qui a fait ta vie jusqu’à maintenant, pouvoir en faire quelque chose de beau un jour…
Je n’ai plus envie de partager avec quelqu’un ma souffrance… Bien sûr, je le fais ici mais je ne veux rien de plus ! J’en ai marre de raconter ce qui ne va pas aux gens qui m’entourent ! Marre de leur dire que rien ne va…
Par exemple, personne d’autre que toi ne pourrait jamais arriver à comprendre d’autres enfants, ou d’autres jeunes qui vivent des choses aussi terribles que ça…. Le jour où tu auras dépassé tout cela, tu seras une perle rare, tu pourras vraiment avoir de très belles relations humaines… Cela te semble peut-être abstrait, tout ce que nous te disons aujourd’hui, parce que, pour le moment, tu n’as pas de vue sur l’avenir. Mais cela viendra, tu verras… Avec les rencontres qui t’attendent sur ton chemin, avec les beaux événements qui t’arriveront un jour… Tu te retourneras un jour sur ta vie et tu seras étonnée de tout ce que tu auras traversé !
Tout cela ne me semble pas si abstrait que ça… Je comprends tout à fait et je parviens déjà à comprendre pas mal de situations de par ce que j’ai vécu… C’est sans doute la seule chose positive de tout ce malheur… !
Que se passe-t-il quand tu nous dis que ni les sorties, ni le sport, ni la scolarité ne marchent pour le moment ? Tout cela tient-il à ton stress et ton mauvais moral pour le moment ?
Un peu des deux à mon avis… Niveau scolaire surtout, c’est le décrochage… Il est vrai que j’ai toujours connu des périodes où je me laissais plus aller mais cette année, je n’étais déjà pas trop motivée à la rentrée et ici c’est le ral bol le plus complet !
Nous te dirions plutôt de ne pas abandonner une aide pendant encore un bon petit temps, il faudrait que tu puisses être accompagnée jusqu’à ce que tes blessures commencent à guérir, tout ce que tu as vécu a été trop traumatisant récemment.
Comme je l’ai dit plus haut, je suis persuadée qu’il n’y a plus rien à faire et que de telles blessures ne se referment jamais ! Un jour où l’autre, ça nous revient en pleine tronche !
Tout d’abord, je remercie l’équipe de répondre toujours présente lorsqu’il le faut car lire vos messages me fait souvent beaucoup de bien !
Dans ce message, je vais faire suite au précédent message, à propos de mon père et de moi-même.
Mon père a bien repris sa vie comme avant et elle est toujours aussi tumultueuse… Sa situation n’est bien évidemment pas arrangée et est loin de l’être… En ce qui concerne les médicaments, je ne suis pas certaine de ce que j’avance, mais je ne pense pas qu’il en prend encore…
Il devra retourner 5 jours en clinique le mois prochain afin de faire le point mais à part ça, il n’y a aucun suivi, rien !
Si tu as l’impression de tourner en rond, cela vaut peut-être la peine d’en parler à ton psy et de réfléchir avec lui à ce qui pourrait compléter ce travail et te faire du bien, quelque chose de différent, avec une autre personne peut-être ?
Je ne veux pas avoir à faire à une autre personne… Je n’ai pas envie de tout reprendre à zéro et de plus, lorsque je dis que je veux arrêter, c’est totalement ! Je suis persuadée que de toute manière, il n’y a rien à faire de plus !
Quand tu parles de tes difficultés de sommeil et du fait de ne jamais cesser de cogiter, il nous vient à l’idée que ce qui serait bien pour toi, ce serait de faire de la relaxation, style yoga ou sophrologie… Evidemment, c’est clair que tu penses aux joints, cela semble tellement facile, mais pourrais-tu garder ton indépendance ?
Pour ce qui est du sommeil, ça rentre dans l’ordre petit à petit… Cela dit, l’idée des joints est toujours bien là et à celle-là, se rajoute l’idée de l’a-m. Au niveau des joints, j’ai d’ailleurs reconsommé… Pour ce qui est de l’indépendance, je crois que oui, je parviendrai à la maintenir !
Et puis, tu resterais seule, tu n’y trouverais pas la possibilité de partager avec quelqu’un, d’être aidée, rassurée, de pouvoir comprendre, mûrir, et grandir en assimilant tout ce qui a fait ta vie jusqu’à maintenant, pouvoir en faire quelque chose de beau un jour…
Je n’ai plus envie de partager avec quelqu’un ma souffrance… Bien sûr, je le fais ici mais je ne veux rien de plus ! J’en ai marre de raconter ce qui ne va pas aux gens qui m’entourent ! Marre de leur dire que rien ne va…
Par exemple, personne d’autre que toi ne pourrait jamais arriver à comprendre d’autres enfants, ou d’autres jeunes qui vivent des choses aussi terribles que ça…. Le jour où tu auras dépassé tout cela, tu seras une perle rare, tu pourras vraiment avoir de très belles relations humaines… Cela te semble peut-être abstrait, tout ce que nous te disons aujourd’hui, parce que, pour le moment, tu n’as pas de vue sur l’avenir. Mais cela viendra, tu verras… Avec les rencontres qui t’attendent sur ton chemin, avec les beaux événements qui t’arriveront un jour… Tu te retourneras un jour sur ta vie et tu seras étonnée de tout ce que tu auras traversé !
Tout cela ne me semble pas si abstrait que ça… Je comprends tout à fait et je parviens déjà à comprendre pas mal de situations de par ce que j’ai vécu… C’est sans doute la seule chose positive de tout ce malheur… !
Que se passe-t-il quand tu nous dis que ni les sorties, ni le sport, ni la scolarité ne marchent pour le moment ? Tout cela tient-il à ton stress et ton mauvais moral pour le moment ?
Un peu des deux à mon avis… Niveau scolaire surtout, c’est le décrochage… Il est vrai que j’ai toujours connu des périodes où je me laissais plus aller mais cette année, je n’étais déjà pas trop motivée à la rentrée et ici c’est le ral bol le plus complet !
Nous te dirions plutôt de ne pas abandonner une aide pendant encore un bon petit temps, il faudrait que tu puisses être accompagnée jusqu’à ce que tes blessures commencent à guérir, tout ce que tu as vécu a été trop traumatisant récemment.
Comme je l’ai dit plus haut, je suis persuadée qu’il n’y a plus rien à faire et que de telles blessures ne se referment jamais ! Un jour où l’autre, ça nous revient en pleine tronche !
Bonjour à toi.
Merci de nous donner des nouvelles.
Tu sembles bien décidée à rester debout toute seule, sans soutien psychologique. C’est toi qui vois bien sûr, garde tout de même une mini place dans ta tête pour une aide extérieure au cas où, d’accord ?
En ce qui concerne ton décrochage scolaire, il en est où ? On est début décembre, l’année n’est pas finie, tu peux te reprendre, non ? Qu’est-ce qui t’aiderait ? Bosser avec une copine ? En parler à un prof avec qui ça passe bien ?
Quelle est la chose la plus importante pour toi aujourd’hui ? Quels souhaits as-tu envie de formuler pour l’année nouvelle qui s’approche ?
Tous les efforts, tout le courage que tu as déployé ces derniers mois, années même, c’est une force incroyable dont tu DOIS être fière, tu te dois bien ça, franchement.
Oui, nous t’entendons : il existe peut-être des blessures qui ne se referment pas, c’est possible. Mais en connaissant ses points faibles, et en pouvant s’appuyer sur des gens qui nous aiment, on peut vivre avec certaines blessures, en s’autorisant de ne pas y penses chaque jour. Comment ? Comme on l’a déjà dit, en se concentrant sur ce qu’on aime et qui nous fait du bien; en étant un peu indulgent avec soi-même aussi. Tu dirais que tu l’es toi indulgente vis à vis de toi-même ?
Enfin, par rapport à ton papa, il y a une part de travail qui ne peut être réalisé que par lui-même, et tu le sais très bien n’est-ce pas ? Tu es là pour lui, tu restes disponible, et c’est génial. Prends ce qui est bon de lui, ce qui est bon pour toi, et n’hésite pas à t’appuyer sur d’autres personnes si il rechute, d’accord ?
Nous sommes tout près de toi en pensée, tiens bon surtout, et à bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.
Merci de nous donner des nouvelles.
Tu sembles bien décidée à rester debout toute seule, sans soutien psychologique. C’est toi qui vois bien sûr, garde tout de même une mini place dans ta tête pour une aide extérieure au cas où, d’accord ?
En ce qui concerne ton décrochage scolaire, il en est où ? On est début décembre, l’année n’est pas finie, tu peux te reprendre, non ? Qu’est-ce qui t’aiderait ? Bosser avec une copine ? En parler à un prof avec qui ça passe bien ?
Quelle est la chose la plus importante pour toi aujourd’hui ? Quels souhaits as-tu envie de formuler pour l’année nouvelle qui s’approche ?
Tous les efforts, tout le courage que tu as déployé ces derniers mois, années même, c’est une force incroyable dont tu DOIS être fière, tu te dois bien ça, franchement.
Oui, nous t’entendons : il existe peut-être des blessures qui ne se referment pas, c’est possible. Mais en connaissant ses points faibles, et en pouvant s’appuyer sur des gens qui nous aiment, on peut vivre avec certaines blessures, en s’autorisant de ne pas y penses chaque jour. Comment ? Comme on l’a déjà dit, en se concentrant sur ce qu’on aime et qui nous fait du bien; en étant un peu indulgent avec soi-même aussi. Tu dirais que tu l’es toi indulgente vis à vis de toi-même ?
Enfin, par rapport à ton papa, il y a une part de travail qui ne peut être réalisé que par lui-même, et tu le sais très bien n’est-ce pas ? Tu es là pour lui, tu restes disponible, et c’est génial. Prends ce qui est bon de lui, ce qui est bon pour toi, et n’hésite pas à t’appuyer sur d’autres personnes si il rechute, d’accord ?
Nous sommes tout près de toi en pensée, tiens bon surtout, et à bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.