Questions
Bonjour,
Voilà, ça fait 8 mois que ma grand mère est décédé, et je n'arrives toujours pas à m'en remettre.
Enfin, ce n'est plus comme dés les premières semaines, mais chaques soirs j'y penses et il m'arrive d'en pleurer pendant une bonne partie de la nuit.
Est ce normal ?
Qu'est ce que je devrais faire, non pas pour l'oublier, mais ne plus "souffrir" qu'elle ne soit plus là ?
Merci
Voilà, ça fait 8 mois que ma grand mère est décédé, et je n'arrives toujours pas à m'en remettre.
Enfin, ce n'est plus comme dés les premières semaines, mais chaques soirs j'y penses et il m'arrive d'en pleurer pendant une bonne partie de la nuit.
Est ce normal ?
Qu'est ce que je devrais faire, non pas pour l'oublier, mais ne plus "souffrir" qu'elle ne soit plus là ?
Merci
Bonsoir à toi, merci pour ton message.
Ta grand-mère est décédée il y a 8 mois, et il t’arrive de pleurer de tristesse la nuit, et tu y penses chaque jour.
Bien sûr, la douleur est moins vive que les premières semaines, mais elle reste présente. Tu exprimes vraiment très bien ce qu’on peut ressentir quand une personne aimée disparaît pour toujours : on ne veut pas l’oublier, mais on veut avoir moins mal de cette perte, et c’est tout à fait normal.
Juste après la mort d’un être cher, on s’étonne presque que la terre continue à tourner, les jours se lèvent et puis tombent, on pourrait même trouver bizarre ou injuste ou révoltant que les autres continuent à fonctionner, à travailler, que la télé joue, que les gens rient, … C’est la perte, le vide qui sont à l’origine de cette sensation étrange. Puis le temps fait son travail (oh combien précieux), le manque est là mais on apprend à vivre avec.
Tu es occupée à faire ce travail là, après avoir fait celui de l’acceptation de la réalité de la vie et de la mort et de leur lien immuable, tu travailles à t’adapter à l’absence, au manque de ta grand-mère. Prends le temps pour ça, accueille ta tristesse en l’apprivoisant et en lui rappelant qu’elle ne fait que passer, que tu ne l’autorises pas à s’installer. Tu peux parler de ta grand mère avec tes parents ou avec des amis ? Cela pourra sans doute t’aider de partager ce que tu ressens, qu’en dis-tu ?
Les bons souvenirs vont prendre de plus en plus de place, et le manque va diminuer. Et puis, quelles que soient tes croyances, tu peux espérer que ta grand-mère est paisible, et qu’elle garde un œil sur toi ; à certains moments de ta vie tu te demander ce qu’elle aurait dit, ce qu’elle t’aurait conseillé ou pas, et ce seront de bons et doux moments où tu prendras encore plus conscience de tout ce qu’elle t’a apporté de bien.
Fais toi chouchouter surtout, ose pleurer, mais rire aussi, d’accord ?
On pense très fort à toi, à bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.
Ta grand-mère est décédée il y a 8 mois, et il t’arrive de pleurer de tristesse la nuit, et tu y penses chaque jour.
Bien sûr, la douleur est moins vive que les premières semaines, mais elle reste présente. Tu exprimes vraiment très bien ce qu’on peut ressentir quand une personne aimée disparaît pour toujours : on ne veut pas l’oublier, mais on veut avoir moins mal de cette perte, et c’est tout à fait normal.
Juste après la mort d’un être cher, on s’étonne presque que la terre continue à tourner, les jours se lèvent et puis tombent, on pourrait même trouver bizarre ou injuste ou révoltant que les autres continuent à fonctionner, à travailler, que la télé joue, que les gens rient, … C’est la perte, le vide qui sont à l’origine de cette sensation étrange. Puis le temps fait son travail (oh combien précieux), le manque est là mais on apprend à vivre avec.
Tu es occupée à faire ce travail là, après avoir fait celui de l’acceptation de la réalité de la vie et de la mort et de leur lien immuable, tu travailles à t’adapter à l’absence, au manque de ta grand-mère. Prends le temps pour ça, accueille ta tristesse en l’apprivoisant et en lui rappelant qu’elle ne fait que passer, que tu ne l’autorises pas à s’installer. Tu peux parler de ta grand mère avec tes parents ou avec des amis ? Cela pourra sans doute t’aider de partager ce que tu ressens, qu’en dis-tu ?
Les bons souvenirs vont prendre de plus en plus de place, et le manque va diminuer. Et puis, quelles que soient tes croyances, tu peux espérer que ta grand-mère est paisible, et qu’elle garde un œil sur toi ; à certains moments de ta vie tu te demander ce qu’elle aurait dit, ce qu’elle t’aurait conseillé ou pas, et ce seront de bons et doux moments où tu prendras encore plus conscience de tout ce qu’elle t’a apporté de bien.
Fais toi chouchouter surtout, ose pleurer, mais rire aussi, d’accord ?
On pense très fort à toi, à bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados.