Questions
Bonsoir, je suis une jeune fille de 18 ans qui commence sa première année de supérieur et depuis peu, j'ai l'impression que tout s'écroule autour de moi. Ma famille proche vole en éclat de plus en plus, je n'aime pas forcément les études que je fais (les études de mes rêves sont inaccessibles à cause du manque d'argent et de talent). Cela me ramène à nouveau à avoir des idées noires qui ne disparaissent jamais réellement... J'ai eu une période de ce genre entre mes 13 à 15 ans et demi qui était pire, voire critique. J'ai peur de retomber dans cet engrenage denouveau, celui du mal être, de l'auto-destruction mais d'un côté je veux y retomber pour en finir avec mes problèmes une fois pour toute. Je suis totalement perdue, mes proches savent que j'ai des grosses tendances taciturnes mais tout le monde pense que je vais mieux. Lorsque j'en parle, on m'écoute, on me conseille mais mes proches ne m'ont pas envoyé chez un psychologue ou psychiatre et cela me frustre. J'ai l'impression que parler ne suffit plus, j'ai envie de solutions concrètes mais la peur et l'anxiété me figent sur place. Je ne sais plus quoi faire... J'aimerais des solutions concrètes ou que tout s'arrête.
(Ce message n'est pas forcément urgent...)
(Ce message n'est pas forcément urgent...)
Bonsoir à toi,
Bienvenue sur ce site !
Tu ressens un malêtre qui te rappelle celui que tu as vécu entre tes 13 et 15 ans. Cela te fait peur, et c’est bien compréhensible. Tu sembles avoir un souvenir précis de cette période, tu veux nous en dire un peu plus ? Tu sais identifier ce qui a déclenché cette période douloureuse et pénible ? Et peut-être plus intéressant (et positif !), ce qui a clôturé cette période ?!
Si on comprend bien, tu ne te sens pas réellement écoutée quand tu parles de tes problèmes à tes proches, ils te donnent des conseils mais cela ne semble pas t’aider. Toi, tu aimerais aller consulter un psychologue ou un psychiatre. Est-ce que ce serait trop d’en parler à tes parents ?
Par ailleurs, il y a des mineurs qui vont consulter seuls tu sais, tu y as déjà pensé ? Tu peux pousser la porte d’un planning familial, ou d’un service de santé mentale, et peut-être que dans ton école supérieure il y a un service psycho-social qui pourrait aussi te recevoir.
Au début de ton message, tu pointes deux problèmes principaux : ta famille proche vole en éclats, ET tes études fraîchement entamées ne te plaisent pas vraiment … qu’aurais-tu aimé faire comme études ? Est-ce que c’est vraiment perdu comme rêve ? Tu sais, tant qu’il ne s’est pas réalisé, il existe une possibilité, même petite de le réaliser ou en tout cas de s’en rapprocher !!?... Tu nous en parles ?
Et concernant ta famille, que se passe-t-il ? Cela t’atteint beaucoup on dirait …
Si on peut entendre ton sentiment d’impuissance (c’est très figeant en effet !), on se dit qu’il existe certainement un entre-deux entre des solutions concrètes, rapides, un peu magiques ET que tout s’arrête, non ? Les baguettes magiques n’existent pas, et la mort (c’est bien ça dont tu parles ?), c’est un acte irréversible. Entre les deux, il existe une multitude de possibilités, et nous sommes touchés que tu nous demandes de t’accompagner dans leur exploration, on est là, et on va le faire ensemble, ok pour toi ?
A bientôt.
L’équipe de Paroles D’ados
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Tu ressens un malêtre qui te rappelle celui que tu as vécu entre tes 13 et 15 ans. Cela te fait peur, et c’est bien compréhensible. Tu sembles avoir un souvenir précis de cette période, tu veux nous en dire un peu plus ? Tu sais identifier ce qui a déclenché cette période douloureuse et pénible ? Et peut-être plus intéressant (et positif !), ce qui a clôturé cette période ?!
Si on comprend bien, tu ne te sens pas réellement écoutée quand tu parles de tes problèmes à tes proches, ils te donnent des conseils mais cela ne semble pas t’aider. Toi, tu aimerais aller consulter un psychologue ou un psychiatre. Est-ce que ce serait trop d’en parler à tes parents ?
Par ailleurs, il y a des mineurs qui vont consulter seuls tu sais, tu y as déjà pensé ? Tu peux pousser la porte d’un planning familial, ou d’un service de santé mentale, et peut-être que dans ton école supérieure il y a un service psycho-social qui pourrait aussi te recevoir.
Au début de ton message, tu pointes deux problèmes principaux : ta famille proche vole en éclats, ET tes études fraîchement entamées ne te plaisent pas vraiment … qu’aurais-tu aimé faire comme études ? Est-ce que c’est vraiment perdu comme rêve ? Tu sais, tant qu’il ne s’est pas réalisé, il existe une possibilité, même petite de le réaliser ou en tout cas de s’en rapprocher !!?... Tu nous en parles ?
Et concernant ta famille, que se passe-t-il ? Cela t’atteint beaucoup on dirait …
Si on peut entendre ton sentiment d’impuissance (c’est très figeant en effet !), on se dit qu’il existe certainement un entre-deux entre des solutions concrètes, rapides, un peu magiques ET que tout s’arrête, non ? Les baguettes magiques n’existent pas, et la mort (c’est bien ça dont tu parles ?), c’est un acte irréversible. Entre les deux, il existe une multitude de possibilités, et nous sommes touchés que tu nous demandes de t’accompagner dans leur exploration, on est là, et on va le faire ensemble, ok pour toi ?
A bientôt.
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