Questions
Comment s'explique un rêve qui en est réellement un mais qui au réveil paraît réalité et que du coup on accuse ou blesse les gens en étant persuadé que ce rêve était une réalité alors que c'est faux?
Bonjour à toi.
Avant de parler des rêves, revenons un moment sur ton autre message : si nous comprenons bien, tu penses que l’alcool (injecté par intraveineuse) pourra prendre soin de toi. Nous te suggérons, avant ça, de bien ouvrir grand tes yeux et de faire le tour des gens autour de toi, et d’être vraiment certaine qu’aucun d’eux ne peut pas t’aider. Et puisque tu parles de courage, et d’aller y chercher le « nécessaire », fais gaffe à toi car l’alcool prend bien plus qu’il ne donne.
Ok, alors revenons à ton autre message qui est vraiment intéressant et qui va concerner pas mal de monde ! C’est étrange n’est-ce pas les rêves ? Surtout ceux que tu décris, tellement réels qu’au réveil on a besoin d’un moment pour atterrir et retrouver ses repères. Et bien c’est la merveilleuse machine de l’inconscient qui fait vachement bien son boulot.
Petite (et incomplète !) explication : quand on dort, on est en état de veille, au ralenti, le cerveau est en mode minimum et heureusement, car si il était aussi vif que le jour, il sortirait sa boîte à outils pour nous détourner très vite des drôles d’idées que l’inconscient doit évacuer. Quels outils ? La culpabilité, le remords, notre éducation, les règles de la société, du savoir vivre, … et ce qui nous travaille, nous touche, nous met en colère et qui est peu avouable resterait alors tout enfoui au fond de nous et pourrait nous frustrer et nous rendre vraiment malade. Ca va, c’est compréhensible ce qu’on raconte ?
Et donc, pendant la sieste du cerveau, les barrières se baissent, c’est relâche, c’est lâcher prise et le psychisme se libère de tout ce qu’on contient, retient (aussi sans le vouloir ni en être conscient !) sous la forme d’images, de scénarios tous plus étranges les uns que les autres, ou alors bien réels, si concrets qu’ils laissent de fortes de traces au réveil et colorent parfois notre journée. C’est ce dont tu parles, n’est-ce pas ?
Ca t’a joué des tours ? Comme on te le disait, il faut parfois un petit temps pour reconnecter ses pieds au sol, et les agissements des autres dans tes rêves ne leur appartiennent pas vraiment dans la vraie vie, tu comprends ? Exemple : si tu rêves que ton voisin écrase ton chat avec sa voiture, ce qui te rend triste et furieuse, ce rêve en dit plus sur toi et ton attachement à ton chat, ou à la peur de le perdre, qu’aux capacités de conduite de ton voisin. Voilà, nous espérons que cela t’aidera un peu à faire la part des choses, à mieux dessiner la frontière entre le rêve et la réalité ; petit truc pour bien dissocier les deux et quand même accorder de l’importance à ce qui sort de toi la nuit : au réveil, écris tes rêves dans un cahier.
Prends soin de toi, à + ☺
L’équipe de Paroles d’ados.
Avant de parler des rêves, revenons un moment sur ton autre message : si nous comprenons bien, tu penses que l’alcool (injecté par intraveineuse) pourra prendre soin de toi. Nous te suggérons, avant ça, de bien ouvrir grand tes yeux et de faire le tour des gens autour de toi, et d’être vraiment certaine qu’aucun d’eux ne peut pas t’aider. Et puisque tu parles de courage, et d’aller y chercher le « nécessaire », fais gaffe à toi car l’alcool prend bien plus qu’il ne donne.
Ok, alors revenons à ton autre message qui est vraiment intéressant et qui va concerner pas mal de monde ! C’est étrange n’est-ce pas les rêves ? Surtout ceux que tu décris, tellement réels qu’au réveil on a besoin d’un moment pour atterrir et retrouver ses repères. Et bien c’est la merveilleuse machine de l’inconscient qui fait vachement bien son boulot.
Petite (et incomplète !) explication : quand on dort, on est en état de veille, au ralenti, le cerveau est en mode minimum et heureusement, car si il était aussi vif que le jour, il sortirait sa boîte à outils pour nous détourner très vite des drôles d’idées que l’inconscient doit évacuer. Quels outils ? La culpabilité, le remords, notre éducation, les règles de la société, du savoir vivre, … et ce qui nous travaille, nous touche, nous met en colère et qui est peu avouable resterait alors tout enfoui au fond de nous et pourrait nous frustrer et nous rendre vraiment malade. Ca va, c’est compréhensible ce qu’on raconte ?
Et donc, pendant la sieste du cerveau, les barrières se baissent, c’est relâche, c’est lâcher prise et le psychisme se libère de tout ce qu’on contient, retient (aussi sans le vouloir ni en être conscient !) sous la forme d’images, de scénarios tous plus étranges les uns que les autres, ou alors bien réels, si concrets qu’ils laissent de fortes de traces au réveil et colorent parfois notre journée. C’est ce dont tu parles, n’est-ce pas ?
Ca t’a joué des tours ? Comme on te le disait, il faut parfois un petit temps pour reconnecter ses pieds au sol, et les agissements des autres dans tes rêves ne leur appartiennent pas vraiment dans la vraie vie, tu comprends ? Exemple : si tu rêves que ton voisin écrase ton chat avec sa voiture, ce qui te rend triste et furieuse, ce rêve en dit plus sur toi et ton attachement à ton chat, ou à la peur de le perdre, qu’aux capacités de conduite de ton voisin. Voilà, nous espérons que cela t’aidera un peu à faire la part des choses, à mieux dessiner la frontière entre le rêve et la réalité ; petit truc pour bien dissocier les deux et quand même accorder de l’importance à ce qui sort de toi la nuit : au réveil, écris tes rêves dans un cahier.
Prends soin de toi, à + ☺
L’équipe de Paroles d’ados.