Questions
j'ai perdu mon père quand j'avais 7 ans, il était alcoolique et avait décidé de se faire opérer et de mettre un implant et il est tomber gravement malade d'une septicémie foudroyante, ça a duré 1an, il avait des sequelles neurologiques, il avait tellement changé....il avait seulement 30 ans, et il a laissé derrière lui ses 2 enfants et sa femme....Aujourd'hui j'y repense comme si c'était hier, pourtant, après 8 ans, je me demande si c'est normal d'encore en souffrir à ce point .....
Bonsoir !
Ton père est décédé il y a 8 ans, et les circonstances dont tu nous parles étaient pénibles. C’est une situation vraiment très dure à vivre pour une petite fille de 7 ans.
Tu te demandes si c’est normal d’encore en souffrir aujourd’hui, c’est bien ça ?
Bien sûr que c’est normal d’y penser encore, d’avoir mal, ou d’être triste. Normalement, le temps fait son travail, adoucit un peu la vivacité de la douleur, c’est ton cas ?
Ce que toi et ta famille, vous ne pouvez bien sûr pas le changer, ni nier que cela a existé. Par contre, vous pouvez garder le contrôle de ce que vous allez en faire. En gros, deux possibilités s’offraient à vous : soit vous vous découragiez et sombriez dans le malheur, soit vous résistiez et faisiez le choix de la vie, d’avancer. C’est ce que vous avez fait, non, ta sœur, ta maman et toi ? Quelle force vous avez eue ! D’où est-elle venue ? De votre solidarité ? Du soutien des proches ? De l’aide d’un psy ? D’une rencontre ou d’un magnifique paysage qui a renourri votre joie de vivre ?
Aujourd’hui, tu te sens plus triste, le manque de ton papa crie plus fort, c’est assez normal. On a tous besoin de ses deux parents, et à l’adolescence sans doute plus que d’habitude. Tu changes, tu te construis, tu fais des choix, tu te poses des questions, tu fais le tri entre tes modèles et tes envies de nouvelles choses. Et là, la pièce du puzzle « papa » est manquante, pas volontairement, ce n’est la faute de personne, c’est comme ça. Tu peux en parler un peu à ta maman ? A ta sœur ? A des gens qui l’ont connu ?
A toi de trouver l’ équilibre entre son souvenir, le souvenir de bons moments et de ce que vous avez partagé ensemble, ET le refus de ne vivre que dans ce souvenir, tu comprends ?
Tu es courageuse, c’est notre avis en tout cas ! Tu as les ressources en toi, crois en toi !
Nous pensons fort à toi à l’approche des fêtes, fais-toi chouchouter par ceux que tu aimes surtout ! A +
L’équipe de Paroles d’ados.
Ton père est décédé il y a 8 ans, et les circonstances dont tu nous parles étaient pénibles. C’est une situation vraiment très dure à vivre pour une petite fille de 7 ans.
Tu te demandes si c’est normal d’encore en souffrir aujourd’hui, c’est bien ça ?
Bien sûr que c’est normal d’y penser encore, d’avoir mal, ou d’être triste. Normalement, le temps fait son travail, adoucit un peu la vivacité de la douleur, c’est ton cas ?
Ce que toi et ta famille, vous ne pouvez bien sûr pas le changer, ni nier que cela a existé. Par contre, vous pouvez garder le contrôle de ce que vous allez en faire. En gros, deux possibilités s’offraient à vous : soit vous vous découragiez et sombriez dans le malheur, soit vous résistiez et faisiez le choix de la vie, d’avancer. C’est ce que vous avez fait, non, ta sœur, ta maman et toi ? Quelle force vous avez eue ! D’où est-elle venue ? De votre solidarité ? Du soutien des proches ? De l’aide d’un psy ? D’une rencontre ou d’un magnifique paysage qui a renourri votre joie de vivre ?
Aujourd’hui, tu te sens plus triste, le manque de ton papa crie plus fort, c’est assez normal. On a tous besoin de ses deux parents, et à l’adolescence sans doute plus que d’habitude. Tu changes, tu te construis, tu fais des choix, tu te poses des questions, tu fais le tri entre tes modèles et tes envies de nouvelles choses. Et là, la pièce du puzzle « papa » est manquante, pas volontairement, ce n’est la faute de personne, c’est comme ça. Tu peux en parler un peu à ta maman ? A ta sœur ? A des gens qui l’ont connu ?
A toi de trouver l’ équilibre entre son souvenir, le souvenir de bons moments et de ce que vous avez partagé ensemble, ET le refus de ne vivre que dans ce souvenir, tu comprends ?
Tu es courageuse, c’est notre avis en tout cas ! Tu as les ressources en toi, crois en toi !
Nous pensons fort à toi à l’approche des fêtes, fais-toi chouchouter par ceux que tu aimes surtout ! A +
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