Questions
Je peux plus supporter de vivre sous le même toit que mes parents. On est 4. Les soirées sans cris n'existent pas. Avant je m'énervais, maintenant j'ignore. J'ai presque peur de demander pour voir mon copain, car mon père crie à chaque fois ("on n'est jamais tranquille", "tu dois pas étudier?", "et je vais encore devoir me taper des kilomètres"). En septembre je pars à l'université. J'ai vraiment pas envie de rentrer les week-end.
J'aimerais juste savoir, est-ce que c'est comme ça dans beaucoup de familles ?
Est-ce que c'est normal de n'avoir aucune accroche avec sa famille ?
Je me sens malheureuse quand j'y pense, car je ne suis pas proche de ma famille, et j'ai du mal à garder des amis longtemps.
En ce moment je n'ai plus que mon copain et des connaissances avec qui je peux discuter uniquement par sms, car les seules fois où je peux sortir c'est avec mon copain.
J'aimerais juste savoir, est-ce que c'est comme ça dans beaucoup de familles ?
Est-ce que c'est normal de n'avoir aucune accroche avec sa famille ?
Je me sens malheureuse quand j'y pense, car je ne suis pas proche de ma famille, et j'ai du mal à garder des amis longtemps.
En ce moment je n'ai plus que mon copain et des connaissances avec qui je peux discuter uniquement par sms, car les seules fois où je peux sortir c'est avec mon copain.
Bonjour à toi.
Ce que tu vis pour l’instant ne ne convient pas, tu fais bien d’en parler, de ne pas garder ça pour toi toute seule. Tu nous demandes si c’est normal de connaître des tensions rès fortes dans sa famille. Oui, il est rare qu’une famille soit épargnée ! Dans certaines familles, il y a plus de dialogue que dans d’autres, certaines personnes ont du mal à parler, elles n’ont pas l’habitude. Et puis parfois certains moments de la vie sont difficiles pour les uns ou les autres.
Ce qui arrive fréquement aussi, c’est d’assister à une concentration des conflits à certains moments clé de la vie d’une famille : l’arrivée d’un bébé, un décès, l’adolescence des enfants, la perte d’emploi d’un des deux parents, la « crise » de la quarantaine ou la conquantaine, et … le prochain départ du jeune après ses humanités !!!
Nous comprenons que tu aies hâte d’entrer à l’université, c’est un nouveau chemin, une belle aventure qui se présente à toi ! Vous parlez avec tes parents de ce grand changement pour tout le monde avec toutes les implications que cela aura ? Parfois, cela génère un petit stress et beaucoup de questions autant pour le jeune que pour les parents d’ailleurs ! Et chez toi, ça se passe comment ?
Tu souhaiterais être plus proche de ta famille ? Tu nous dis que tu as peu d’atomes crochus avec elle. Cela peut arriver en effet, et c’est peut-être d’autant plus difficile à vivre qu’on attend beaucoup d’une famille, comme par exemple qu’elle soit un lieu d’épanouissement personnel, une ancre solide à son bateau, un port d’attache immuable !
Comment imagines-tu la famille idéale au fait ? Et une fois que tu as ta réponse, comment pourrais-tu faire pour créer des liens entre cette famille et la tienne ? Bien sûr que c’est possible. Et si tu te lançais, que tu abordais le sujet avec ta famille, pas besoin de grand discours u de conseil de famille, non, simplement leur exprimer ce que tu ressens, ce que tu aimerais et demander comment eux ils voient les choses. Qu’en dis-tu ? Et pour la casquette « taxi » qui fatigue parfois ton père (tous les parents, à un moment donné, trouvent cette corvée pénible !), ça devrait bientôt changer … si tu prépares ton permis ? C’est un projet que tu as ?
Concernant les amis, il y en a bien quelques uns ? Tu sais, en dernière secondaire, c’est pas toujours évident les amitiés ; l’année prochaine vous serez dispersés, vous prendrez des voies différentes et souvent éloignées, en fait, cette année, c’est un peu comme si vous étiez déjà un peu partis ! tes ailes se déploient, tu les fais battre, tu te prépares et c’est merveilleux ! Tu as raison de vouloir faire bouger les choses, réjouis-toi, imagine l’année prochaine, de nouvelles connaissance, un nouvel environnement ! Ne laisse pas les idées noires gagner du terrain surtout ! Et profite aussi des moments avec ton copain, il est là lui, bien réel et à tes côtés, nous sommes contents pour toi.
Joli mois de mai à toi !
L’équipe de paroles d’ados.
Ce que tu vis pour l’instant ne ne convient pas, tu fais bien d’en parler, de ne pas garder ça pour toi toute seule. Tu nous demandes si c’est normal de connaître des tensions rès fortes dans sa famille. Oui, il est rare qu’une famille soit épargnée ! Dans certaines familles, il y a plus de dialogue que dans d’autres, certaines personnes ont du mal à parler, elles n’ont pas l’habitude. Et puis parfois certains moments de la vie sont difficiles pour les uns ou les autres.
Ce qui arrive fréquement aussi, c’est d’assister à une concentration des conflits à certains moments clé de la vie d’une famille : l’arrivée d’un bébé, un décès, l’adolescence des enfants, la perte d’emploi d’un des deux parents, la « crise » de la quarantaine ou la conquantaine, et … le prochain départ du jeune après ses humanités !!!
Nous comprenons que tu aies hâte d’entrer à l’université, c’est un nouveau chemin, une belle aventure qui se présente à toi ! Vous parlez avec tes parents de ce grand changement pour tout le monde avec toutes les implications que cela aura ? Parfois, cela génère un petit stress et beaucoup de questions autant pour le jeune que pour les parents d’ailleurs ! Et chez toi, ça se passe comment ?
Tu souhaiterais être plus proche de ta famille ? Tu nous dis que tu as peu d’atomes crochus avec elle. Cela peut arriver en effet, et c’est peut-être d’autant plus difficile à vivre qu’on attend beaucoup d’une famille, comme par exemple qu’elle soit un lieu d’épanouissement personnel, une ancre solide à son bateau, un port d’attache immuable !
Comment imagines-tu la famille idéale au fait ? Et une fois que tu as ta réponse, comment pourrais-tu faire pour créer des liens entre cette famille et la tienne ? Bien sûr que c’est possible. Et si tu te lançais, que tu abordais le sujet avec ta famille, pas besoin de grand discours u de conseil de famille, non, simplement leur exprimer ce que tu ressens, ce que tu aimerais et demander comment eux ils voient les choses. Qu’en dis-tu ? Et pour la casquette « taxi » qui fatigue parfois ton père (tous les parents, à un moment donné, trouvent cette corvée pénible !), ça devrait bientôt changer … si tu prépares ton permis ? C’est un projet que tu as ?
Concernant les amis, il y en a bien quelques uns ? Tu sais, en dernière secondaire, c’est pas toujours évident les amitiés ; l’année prochaine vous serez dispersés, vous prendrez des voies différentes et souvent éloignées, en fait, cette année, c’est un peu comme si vous étiez déjà un peu partis ! tes ailes se déploient, tu les fais battre, tu te prépares et c’est merveilleux ! Tu as raison de vouloir faire bouger les choses, réjouis-toi, imagine l’année prochaine, de nouvelles connaissance, un nouvel environnement ! Ne laisse pas les idées noires gagner du terrain surtout ! Et profite aussi des moments avec ton copain, il est là lui, bien réel et à tes côtés, nous sommes contents pour toi.
Joli mois de mai à toi !
L’équipe de paroles d’ados.