Questions
Merci de votre réponse.
"Pour les liens avec ta mère, tu peux, si tu en as envie et que tu te sens prête bien sûr, proposer une médiation familiale, ou demander à un éducateur du foyer avec qui ça passe bien d’organiser une rencontre, qu’en penses-tu ?"
Perso, vaux mieux pas, pour elle comme pour moi. La psy me l'as déjà proposé et j'ai refusé.
"Ca fait beaucoup hein pour une jeune fille de 17 ans. Tu as un courage inouï, on imagine que ça te demande une énergie dingue de gérer tout ça, tout en vivant dans un foyer, et en résistant à des tentations noires, comme cette lame de rasoir dont tu parles. On peut comprendre que c’est tentant, comme l’alcool et le trop court effet d’oubli qu’il procure ; au final, rien ne change ou c’est souvent pire, on n’en sort pas plus fort ni plus grand … qu’est-ce que tu en penses ?"
Je suis d'accord, mais sa soulage tellement sur le coup, qu'on le fait
"Ta colère n’est pas mauvaise en soi, ce qui pose un souci c’est qu’elle est déviée contre toi. C’est plutôt injuste, c’est le comble même ! Trouvons un moyen d’en faire quelque chose de positif pour toi, d’accord ?"
moi je veux bien, mais comment?
"Tu as ta place dans ce monde, quelque part, et les mauvaises rencontres du passé ne déterminent pas les futures, elles vont les colorer c’est vrai, mais tu en seras plus prudente, plus sûre aussi, de ce que tu veux ou non, de ce qui te convient ou pas.
Ne lâche pas, tiens bon, et accepte de l’aide extérieure … en commençant par en demander ?"
D'accord mais à qui?
"On est là, avec toi en pensée, ce n’est pas suffisant à notre avis, tu mérites d’être accompagnée concrètement, tu veux bien y réfléchir et en parler à un éducateur ou au psy ou te rendre dans un planning ?"
Le délai de 10 jours pour faire appel est passé, c'est mort...
Désolé je vais me coucher, j'attends votre réponse. Bonne nuit.
Amicalement; thelife
"Pour les liens avec ta mère, tu peux, si tu en as envie et que tu te sens prête bien sûr, proposer une médiation familiale, ou demander à un éducateur du foyer avec qui ça passe bien d’organiser une rencontre, qu’en penses-tu ?"
Perso, vaux mieux pas, pour elle comme pour moi. La psy me l'as déjà proposé et j'ai refusé.
"Ca fait beaucoup hein pour une jeune fille de 17 ans. Tu as un courage inouï, on imagine que ça te demande une énergie dingue de gérer tout ça, tout en vivant dans un foyer, et en résistant à des tentations noires, comme cette lame de rasoir dont tu parles. On peut comprendre que c’est tentant, comme l’alcool et le trop court effet d’oubli qu’il procure ; au final, rien ne change ou c’est souvent pire, on n’en sort pas plus fort ni plus grand … qu’est-ce que tu en penses ?"
Je suis d'accord, mais sa soulage tellement sur le coup, qu'on le fait
"Ta colère n’est pas mauvaise en soi, ce qui pose un souci c’est qu’elle est déviée contre toi. C’est plutôt injuste, c’est le comble même ! Trouvons un moyen d’en faire quelque chose de positif pour toi, d’accord ?"
moi je veux bien, mais comment?
"Tu as ta place dans ce monde, quelque part, et les mauvaises rencontres du passé ne déterminent pas les futures, elles vont les colorer c’est vrai, mais tu en seras plus prudente, plus sûre aussi, de ce que tu veux ou non, de ce qui te convient ou pas.
Ne lâche pas, tiens bon, et accepte de l’aide extérieure … en commençant par en demander ?"
D'accord mais à qui?
"On est là, avec toi en pensée, ce n’est pas suffisant à notre avis, tu mérites d’être accompagnée concrètement, tu veux bien y réfléchir et en parler à un éducateur ou au psy ou te rendre dans un planning ?"
Le délai de 10 jours pour faire appel est passé, c'est mort...
Désolé je vais me coucher, j'attends votre réponse. Bonne nuit.
Amicalement; thelife
Bonjour à toi.
Quand on te suggère de demander du soutien, ou de faire du positif, quelque chose qui est bon pour toi, tu sembles d’accord avec tout ça, et aussi impuissante, « en attente ». Tu es la personne la mieux placée pour trouver ces ressources et ces idées : qu’est-ce qui te passionne, qu’est-ce qui te rendrait heureuse, de quoi serais-tu fière ?
Si tu te réveillais un matin avec l’idée de faire du bénévolat, ce serait dans quel domaine ?
Autre piste pour réfléchir sur la colère qui s’empare de toi et devient dangereuse : chercher ce qui te met en colère. Par exemple ton viol, ben oui, il y a de quoi être en colère, c’est normal. Mais c’est un élément, une facette de cette agression. As-tu eu seulement l’occasion de parler de ce que tu avais ressenti à ce moment-là ? Nous ne connaissons pas le dossier bien sûr, nous ne savons pas bien à quoi correspond ce délai de 10 jours dont tu parles (en tout cas pas du délai de prescription, celui-ci est bien plus long !).
La colère est bonne si elle est passagère, pas si elle s’installe. La parole, associée à du sport, du soutien, à un travail de revalorisation de soi, aide énormément. Il t’appartient de trouver la bonne personne à qui te confier, une personne avec qui tu créeras un lien de confiance suffisant pour oser à la fois t’exposer et à la fois croire ce qu’elle pourra te dire de positif, tu comprends ?
Ton souhait est de t’accrocher, de changer certaines choses dans ta vie ? Tu es jeune, blessée plus qu’une fille de ton âge devrait l’être, oui ton parcours jusqu’ici est accidenté ; le paysage change, les chemins et les saisons se croisent sans être pareils, crois en ça, et en toi, tu es bousculée et tu bouscules parfois, on comprend. Lève toi, choisis une toute première priorité, un objectif précis, et attache toi à lui, tu y parviendras.
On est avec toi en pensée, prends soin de toi.
L’équipe de Paroles d’ados.
Quand on te suggère de demander du soutien, ou de faire du positif, quelque chose qui est bon pour toi, tu sembles d’accord avec tout ça, et aussi impuissante, « en attente ». Tu es la personne la mieux placée pour trouver ces ressources et ces idées : qu’est-ce qui te passionne, qu’est-ce qui te rendrait heureuse, de quoi serais-tu fière ?
Si tu te réveillais un matin avec l’idée de faire du bénévolat, ce serait dans quel domaine ?
Autre piste pour réfléchir sur la colère qui s’empare de toi et devient dangereuse : chercher ce qui te met en colère. Par exemple ton viol, ben oui, il y a de quoi être en colère, c’est normal. Mais c’est un élément, une facette de cette agression. As-tu eu seulement l’occasion de parler de ce que tu avais ressenti à ce moment-là ? Nous ne connaissons pas le dossier bien sûr, nous ne savons pas bien à quoi correspond ce délai de 10 jours dont tu parles (en tout cas pas du délai de prescription, celui-ci est bien plus long !).
La colère est bonne si elle est passagère, pas si elle s’installe. La parole, associée à du sport, du soutien, à un travail de revalorisation de soi, aide énormément. Il t’appartient de trouver la bonne personne à qui te confier, une personne avec qui tu créeras un lien de confiance suffisant pour oser à la fois t’exposer et à la fois croire ce qu’elle pourra te dire de positif, tu comprends ?
Ton souhait est de t’accrocher, de changer certaines choses dans ta vie ? Tu es jeune, blessée plus qu’une fille de ton âge devrait l’être, oui ton parcours jusqu’ici est accidenté ; le paysage change, les chemins et les saisons se croisent sans être pareils, crois en ça, et en toi, tu es bousculée et tu bouscules parfois, on comprend. Lève toi, choisis une toute première priorité, un objectif précis, et attache toi à lui, tu y parviendras.
On est avec toi en pensée, prends soin de toi.
L’équipe de Paroles d’ados.