Questions
N'étons nous pas trop vieux pour parler à 18 ans?
Sommes nous encore des enfants? Ou juste des adultes qui reprennent leurs poupées pour pleurer l'innocence perdue?
Peut-on croire en l'utopie amoureuse quand tout fut brisée, violée? A t-on le droit de pleurer les douleurs du passé, quand leurs souvenirs s'effacent?
Tellement de choses à oubliés, qu'il devient impossible de vivre sans le poids de cette tache: l'effacement du soi passé, pour un soi futur probablement pas plus heureux.
Grandir est-ce vraiment serrer les dents coute que coute, pour proteger son entourage.
A-t'on le droit d'être un enfant triste quand on a 18 ans et que la vie est devant soi?
Sommes nous encore des enfants? Ou juste des adultes qui reprennent leurs poupées pour pleurer l'innocence perdue?
Peut-on croire en l'utopie amoureuse quand tout fut brisée, violée? A t-on le droit de pleurer les douleurs du passé, quand leurs souvenirs s'effacent?
Tellement de choses à oubliés, qu'il devient impossible de vivre sans le poids de cette tache: l'effacement du soi passé, pour un soi futur probablement pas plus heureux.
Grandir est-ce vraiment serrer les dents coute que coute, pour proteger son entourage.
A-t'on le droit d'être un enfant triste quand on a 18 ans et que la vie est devant soi?
Bonjour à toi.
Sous une forme joliment poétique ton message est empreint de lourds secrets on dirait … Entre les souvenirs (douloureux ?) du passé et le futur, tu te sens un peu coincée ? Pas vraiment possible d’oublier mais sans tourner la page, peut on vraiment passer au chapître suivant, et surtout, qui nous dit que tout le livre est écrit sur le même mode ?... C’est un peu ça qui te poses question ?
Clairement nous t’assurons que la vie vaut la peine d’être vécue, qu’il n’y a pas de prédisposition au malheur ou à « c’est pas de chance ». Au travers de tes lignes, nous devinons de la souffrance, des regrets, de la déception, est-ce exact ? Ton passé est-il si collant que tu n’envisages pas de pouvoir t’en décoller, juste un tout petit peu, au début et puis de plus en plus, afin de devenir plus légère et plus disponible pour la vie que tu as devant toi comme tu le dis si bien ?
Ton avant dernier vers nous touche beaucoup ; il parle du fait de grandir et de toutes les difficultés que le passage qu’est l’adolescence peut représenter pour la majorité des jeunes. Grandir, est-ce renoncer à tout ce qui existait « avant », en bloc, sans nuance ? Est-ce fermer les yeux et les oreilles et surtout sa bouche sur des événements de l’enfance qui laissent encore la chair à vif ? Ou bien est-ce crever l’abcès, au risque de provoquer un tremblement de terre dans son entourage ?
Tu t’en doutes, il n’y a pas une réponse juste et une autre fausse, nous préférons te répondre ceci auquel nous croyons sincèrement : grandir, devenir adulte, c’est réunir et acquérir les capacités nécessaires à vivre en harmonie avec soi-même dans la société à laquelle on appartient, c’est être bienveillant avec soi-même, c’est aussi être capable de deux choses pas si simples et pourtant qui s’équilibrent et sont fondamentales : être capable de retirer de la fierté de ce qu’on a accompli de bien, ET être capable d’assumer ses erreurs sans se flageller. Quel programme n’est-ce pas ? Irréalisable ? Non. Utopique ? Peut-être pour ceux qui ne veulent pas y croire. Difficile mais fantastique ? Oui !
Tu l’exprimes très bien au début de ton message, du haut de tes 18 ans, l’enfance peut ressembler par certains côtés à une innocence perdue. Il s’agit d’un renoncement en quelque sorte, à l’acceptation que quelque chose a existé mais ne revivra plus, en tout cas pas en tout point pareil. La vie est une quête perpétuelle, c’est le désir qui nous fait avancer, c’est un élan, oh bien sûr parfois on perd le nord, on est perdu et on ne pense pas toujours à tendre le bras pour demander de l’aide. Et toi, tu as déjà pu parler à quelqu’un de ce qui te tourmentait ou t’attristait ? Si peu ? Trop peu peut-être ?
Et si ces jolies phrases qui sortent de ta plume étaient un signe, celui de la coquille qui se fendille peu à peu, le signe que c’est vraiment devenu trop étroit à l’intérieur de toi, il faut faire de la place, un tri, qu’en penses-tu toi de ça ?
Nous te sentons en recherche et nous sommes de tout cœur avec toi pour trouver ton trésor, il y a fort à parier qu’il est en toi ce trésor brillant, il est bien enfoui, recouvert par des objets et des souvenirs très encombrants … quand tu te sentiras prête, tu entameras ce tri, n’hésite pas à demander de l’aide pour y arriver, d’accord ?
Bien à toi.
L’équipe de paroles d’ados.
Sous une forme joliment poétique ton message est empreint de lourds secrets on dirait … Entre les souvenirs (douloureux ?) du passé et le futur, tu te sens un peu coincée ? Pas vraiment possible d’oublier mais sans tourner la page, peut on vraiment passer au chapître suivant, et surtout, qui nous dit que tout le livre est écrit sur le même mode ?... C’est un peu ça qui te poses question ?
Clairement nous t’assurons que la vie vaut la peine d’être vécue, qu’il n’y a pas de prédisposition au malheur ou à « c’est pas de chance ». Au travers de tes lignes, nous devinons de la souffrance, des regrets, de la déception, est-ce exact ? Ton passé est-il si collant que tu n’envisages pas de pouvoir t’en décoller, juste un tout petit peu, au début et puis de plus en plus, afin de devenir plus légère et plus disponible pour la vie que tu as devant toi comme tu le dis si bien ?
Ton avant dernier vers nous touche beaucoup ; il parle du fait de grandir et de toutes les difficultés que le passage qu’est l’adolescence peut représenter pour la majorité des jeunes. Grandir, est-ce renoncer à tout ce qui existait « avant », en bloc, sans nuance ? Est-ce fermer les yeux et les oreilles et surtout sa bouche sur des événements de l’enfance qui laissent encore la chair à vif ? Ou bien est-ce crever l’abcès, au risque de provoquer un tremblement de terre dans son entourage ?
Tu t’en doutes, il n’y a pas une réponse juste et une autre fausse, nous préférons te répondre ceci auquel nous croyons sincèrement : grandir, devenir adulte, c’est réunir et acquérir les capacités nécessaires à vivre en harmonie avec soi-même dans la société à laquelle on appartient, c’est être bienveillant avec soi-même, c’est aussi être capable de deux choses pas si simples et pourtant qui s’équilibrent et sont fondamentales : être capable de retirer de la fierté de ce qu’on a accompli de bien, ET être capable d’assumer ses erreurs sans se flageller. Quel programme n’est-ce pas ? Irréalisable ? Non. Utopique ? Peut-être pour ceux qui ne veulent pas y croire. Difficile mais fantastique ? Oui !
Tu l’exprimes très bien au début de ton message, du haut de tes 18 ans, l’enfance peut ressembler par certains côtés à une innocence perdue. Il s’agit d’un renoncement en quelque sorte, à l’acceptation que quelque chose a existé mais ne revivra plus, en tout cas pas en tout point pareil. La vie est une quête perpétuelle, c’est le désir qui nous fait avancer, c’est un élan, oh bien sûr parfois on perd le nord, on est perdu et on ne pense pas toujours à tendre le bras pour demander de l’aide. Et toi, tu as déjà pu parler à quelqu’un de ce qui te tourmentait ou t’attristait ? Si peu ? Trop peu peut-être ?
Et si ces jolies phrases qui sortent de ta plume étaient un signe, celui de la coquille qui se fendille peu à peu, le signe que c’est vraiment devenu trop étroit à l’intérieur de toi, il faut faire de la place, un tri, qu’en penses-tu toi de ça ?
Nous te sentons en recherche et nous sommes de tout cœur avec toi pour trouver ton trésor, il y a fort à parier qu’il est en toi ce trésor brillant, il est bien enfoui, recouvert par des objets et des souvenirs très encombrants … quand tu te sentiras prête, tu entameras ce tri, n’hésite pas à demander de l’aide pour y arriver, d’accord ?
Bien à toi.
L’équipe de paroles d’ados.