Questions
Salut , j'ai 12 ans , sa fais 4 mois que je me mutile et cette semaine j'ai fais une tentative de suicide en faisans une surdose de médicaments, je me sens assez mal vis à vis de mes parent qui ne comprene pas et qui ont l'aire assez perdus , mais je n'ai pas envie de me confier à eux je sais qu'ils ne comprendrais pas ... Mes parent viennent juste de comprendre que je me mutilais du coup j'ai l'impression de ne pas compter à leurs yeux et du coup' ils ne font pas attention a moi et se serais pour sa que ils ne l'auraient pas remarquer ... Mais sinon en gros je me sens mal dans ma peau et j'aimerais arrêter de me mutIiler mais je ne vois pas comment car je sais que je ne pourrais pas jeter mes lames ou quoi et je commence à fort me renfermer .... S.O.S.
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Tu te mutiles depuis 4 mois et tu aimerais arrêter mais tu ne vois pas comment. Nous allons essayer de te donner des pistes pour parvenir à ton objectif.
Tout d’abord, nous voudrions te dire qu’arrêter une habitude, un rituel n’est pas évident et que cela peut prendre du temps avant qu’on sache complètement arrêter de le faire. Toutefois, il est très positif que tu veuilles arrêter de te faire du mal et que tu nous contactes pour t’aider à le faire, BRAVO !
Pour t'aider au mieux, nous aimerions te poser quelques questions à propos de ton auto-mutilation. Serais-tu d’accord d’y répondre ?
Nous voudrions te demander le contexte dans lequel tu fais cela et les raisons qui t’amènent à faire cela (ex : dispute avec tes parents, tu es énervée et tu décharges ton énervement avec ta lame. Autre exemple : la tristesse et le mal-être ; tu as l’impression que le sang qui s’échappe de toi enlève une part du mal-être que tu ressens ?). Tu nous dis que cela fait 4 mois que tu fais cela, connais-tu les éléments qui t’ont poussée à faire cela ? Comment évacuais-tu auparavant les sentiments/émotions négatifs que tu vivais ?
Nous pensons que tes parents tiennent à toi et qu'ils t’aiment très fort. Le fait qu’ils n’aient pas remarqué tes entailles ne signifie pas que tu ne comptes pas à leurs yeux. Nous pensons que plusieurs éléments ont pu entraver leur perception. Il est fort probable qu’ils n’aient pas remarqué tes mutilations car celles-ci se trouvaient sur des parties de ton corps que tes parents voient peu. Il est également possible que l’amour qu’ils ont pour toi les ait aveuglés ou qu’inconsciemment ils n’ont pas voulu voir quelque chose qui leur faisaitt mal. Enfin, il est possible qu’ils aient remarqué depuis un certain temps mais qu’ils n’étaient pas prêts à t’en parler, qu’ils ne savaient pas quoi te dire ou qu’ils espéraient que ce soit un comportement qui passe avec le temps.
Nous comprenons tout à fait que tu ne veuilles pas parler de ta souffrance avec tes parents; tu as tout à fait droit à ton petit jardin secret. Nous nous interrogeons sur les personnes à qui tu peux parler. As-tu des personnes de confiance avec lesquelles tu peux partager tes souffrances ? Nous pensons qu’il est primordial de pouvoir discuter avec des amies, des proches ou des professionnels (ex : éducateur, psychologue) lorsque nous vivons des moments difficiles car le fait de partager à autrui ses soucis permet de se soulager un peu, de s’apporter du réconfort.
Pour diminuer tes mutilations, plusieurs pistes s’offrent à toi : discuter avec une personne de confiance lorsque tu te sens triste/mal, écrire dans un journal intime tes pensées ce qui te permettrait de mettre hors de toi ce qui te rend triste (un peu comme le sang qui sort de tes veines), faire des choses qui te font du bien à la place de l’automutilation et qui te changent les idées (ex : aller se promener, écouter de la musique, prendre un bain,…). Qu'en penses-tu? Ceci te semble faisable?
En espérant avoir pu t’aider,
L’équipe de Paroles D’ados
Tu te mutiles depuis 4 mois et tu aimerais arrêter mais tu ne vois pas comment. Nous allons essayer de te donner des pistes pour parvenir à ton objectif.
Tout d’abord, nous voudrions te dire qu’arrêter une habitude, un rituel n’est pas évident et que cela peut prendre du temps avant qu’on sache complètement arrêter de le faire. Toutefois, il est très positif que tu veuilles arrêter de te faire du mal et que tu nous contactes pour t’aider à le faire, BRAVO !
Pour t'aider au mieux, nous aimerions te poser quelques questions à propos de ton auto-mutilation. Serais-tu d’accord d’y répondre ?
Nous voudrions te demander le contexte dans lequel tu fais cela et les raisons qui t’amènent à faire cela (ex : dispute avec tes parents, tu es énervée et tu décharges ton énervement avec ta lame. Autre exemple : la tristesse et le mal-être ; tu as l’impression que le sang qui s’échappe de toi enlève une part du mal-être que tu ressens ?). Tu nous dis que cela fait 4 mois que tu fais cela, connais-tu les éléments qui t’ont poussée à faire cela ? Comment évacuais-tu auparavant les sentiments/émotions négatifs que tu vivais ?
Nous pensons que tes parents tiennent à toi et qu'ils t’aiment très fort. Le fait qu’ils n’aient pas remarqué tes entailles ne signifie pas que tu ne comptes pas à leurs yeux. Nous pensons que plusieurs éléments ont pu entraver leur perception. Il est fort probable qu’ils n’aient pas remarqué tes mutilations car celles-ci se trouvaient sur des parties de ton corps que tes parents voient peu. Il est également possible que l’amour qu’ils ont pour toi les ait aveuglés ou qu’inconsciemment ils n’ont pas voulu voir quelque chose qui leur faisaitt mal. Enfin, il est possible qu’ils aient remarqué depuis un certain temps mais qu’ils n’étaient pas prêts à t’en parler, qu’ils ne savaient pas quoi te dire ou qu’ils espéraient que ce soit un comportement qui passe avec le temps.
Nous comprenons tout à fait que tu ne veuilles pas parler de ta souffrance avec tes parents; tu as tout à fait droit à ton petit jardin secret. Nous nous interrogeons sur les personnes à qui tu peux parler. As-tu des personnes de confiance avec lesquelles tu peux partager tes souffrances ? Nous pensons qu’il est primordial de pouvoir discuter avec des amies, des proches ou des professionnels (ex : éducateur, psychologue) lorsque nous vivons des moments difficiles car le fait de partager à autrui ses soucis permet de se soulager un peu, de s’apporter du réconfort.
Pour diminuer tes mutilations, plusieurs pistes s’offrent à toi : discuter avec une personne de confiance lorsque tu te sens triste/mal, écrire dans un journal intime tes pensées ce qui te permettrait de mettre hors de toi ce qui te rend triste (un peu comme le sang qui sort de tes veines), faire des choses qui te font du bien à la place de l’automutilation et qui te changent les idées (ex : aller se promener, écouter de la musique, prendre un bain,…). Qu'en penses-tu? Ceci te semble faisable?
En espérant avoir pu t’aider,
L’équipe de Paroles D’ados