Questions
Bonjour , voila mes parents mon maltraité jusqu'a l'âge de mes 12 ans depuis l'âge de 18 ans je voudrais travailler avec des enfants c'est mon rêves , mais voila mon copain me parle d'avoir des enfants je me sens prete c'est pas sa le probleme , lez probleme est que j'ai peur de reproduire ce que j'ai vecu , ou de ne pas asser les aimer , et j'ai peur d'enparler a mon copain , que dois-je faire ?
Bonjour à toi.
Ta question est très intéressante et nous comprenons ta difficulté.
Ton sentiment de peur est tout à fait compréhensible, tu crains de reproduire sur tes enfants une maltraitance que toi tu as subie de la part de tes propres parents.
C’est vrai que certains auteurs véhiculent ce message dans les médias, que « le battu frappera » et c’est vrai que cela correspond à une certaine réalité.
MAIS sache que le schéma se reproduit la plupart du temps lorsque le traumatisme n’est pas exprimé, décodé, analysé, que la victime n’a pas reçu d’aide et donc n’a pas pu travailler les questions/réponses nécessaires au dépassement de son traumatisme.
Et que fais-tu toi ? Tu es attentive, vigileante, toutes tes antennes et tes systèmes d’alarme sont en éveil, c’est vraiment super.
Ce ne doit pas être simple pour toi, entre l’envie de t’entourer d’enfants (autant professionnellement que dans ta vie privée !) et ta peur d’être « marquée », « prédéterminée » à vie et donc de ne pas être un bon parent. Imagine toi bien que cette peur de ne pas être à la hauteur est ressentie par beaucoup de futurs jeunes parents, sans circonstance particulière, alors nous comprenons très bien ta peur à toi, vu ce que tu as vécu jusqu’à tes 12 ans.
As-tu eu la possibilité de décoder ton histoire avec un psychologue par exemple ? Et si oui, cela ne veut pas dire que tout est réglé, il serait d’ailleurs plus que normal que parler d’enfants réveille, remue et nécessite de consulter un professionnel.
Tu nous dis que tu as peur de parler de tes craintes à ton copain ; que sait-il de ton enfance, vous en avez déjà discuté ? C’est un sujet douloureux mais il nous paraît essentiel que vous en parliez ensemble. Ne te sentirais-tu pas plus légère, plus détendue pour aborder avec lui tes craintes ? Il en a peut-être aussi d’ailleurs, d’autres ? Y as-tu pensé ?
C’est ça qui est est formidable dans un amour sincère : la possibilité d’aborder tous les sujets, dialoguer, découvrir, s’étonner, oser mettre son cœur et son esprit à nu, simplement être soi, accepter l’autre tel qu’il est et tenter de le rejoindre là où il est pour partager les joies autant que les peines.
Choisis un moment et un endroit tranquilles, propices à la parole et confie toi à lui, il t’aime alors vas-y, faites-vous confiance, prenez le temps qui vous semble nécessaire.
De tout cœur, très bonne continuation à toi .
L’équipe de Paroles d’ados.
Ta question est très intéressante et nous comprenons ta difficulté.
Ton sentiment de peur est tout à fait compréhensible, tu crains de reproduire sur tes enfants une maltraitance que toi tu as subie de la part de tes propres parents.
C’est vrai que certains auteurs véhiculent ce message dans les médias, que « le battu frappera » et c’est vrai que cela correspond à une certaine réalité.
MAIS sache que le schéma se reproduit la plupart du temps lorsque le traumatisme n’est pas exprimé, décodé, analysé, que la victime n’a pas reçu d’aide et donc n’a pas pu travailler les questions/réponses nécessaires au dépassement de son traumatisme.
Et que fais-tu toi ? Tu es attentive, vigileante, toutes tes antennes et tes systèmes d’alarme sont en éveil, c’est vraiment super.
Ce ne doit pas être simple pour toi, entre l’envie de t’entourer d’enfants (autant professionnellement que dans ta vie privée !) et ta peur d’être « marquée », « prédéterminée » à vie et donc de ne pas être un bon parent. Imagine toi bien que cette peur de ne pas être à la hauteur est ressentie par beaucoup de futurs jeunes parents, sans circonstance particulière, alors nous comprenons très bien ta peur à toi, vu ce que tu as vécu jusqu’à tes 12 ans.
As-tu eu la possibilité de décoder ton histoire avec un psychologue par exemple ? Et si oui, cela ne veut pas dire que tout est réglé, il serait d’ailleurs plus que normal que parler d’enfants réveille, remue et nécessite de consulter un professionnel.
Tu nous dis que tu as peur de parler de tes craintes à ton copain ; que sait-il de ton enfance, vous en avez déjà discuté ? C’est un sujet douloureux mais il nous paraît essentiel que vous en parliez ensemble. Ne te sentirais-tu pas plus légère, plus détendue pour aborder avec lui tes craintes ? Il en a peut-être aussi d’ailleurs, d’autres ? Y as-tu pensé ?
C’est ça qui est est formidable dans un amour sincère : la possibilité d’aborder tous les sujets, dialoguer, découvrir, s’étonner, oser mettre son cœur et son esprit à nu, simplement être soi, accepter l’autre tel qu’il est et tenter de le rejoindre là où il est pour partager les joies autant que les peines.
Choisis un moment et un endroit tranquilles, propices à la parole et confie toi à lui, il t’aime alors vas-y, faites-vous confiance, prenez le temps qui vous semble nécessaire.
De tout cœur, très bonne continuation à toi .
L’équipe de Paroles d’ados.