Questions
Bonjour il yaurais t'il moyen de parler a une Gynecologue.
Si Oui voici ma question : J'aimerais me faire exciser ... Vous sauriez le faire ?
( No inquitude c'est pour un travail en religion mais intention ne sont pas du tt de me mutillé )
Merci d'avance et bonne journé :)
Si Oui voici ma question : J'aimerais me faire exciser ... Vous sauriez le faire ?
( No inquitude c'est pour un travail en religion mais intention ne sont pas du tt de me mutillé )
Merci d'avance et bonne journé :)
Bonjour à toi,
merci pour ton message.
Comme tu le précises bien, l'excision est une mutilation génitale. En Belgique, elle est interdite par la loi et des personnes qui profiteraient d'un séjour à l'étranger pour pratiquer ou faire pratiquer cette mutilation peuvent être poursuivis.
C'est un sujet qui t'intéresse on dirait, c'est peu banal de choisir un tel sujet pour un travail !
Tu te demandes, si on comprend bien, si un gynécologue accepterait de pratiquer une excision si une jeune fille lui demandait, c'est bien ça ? Et bien, un tout récent rapport du Service de Santé Publique révèle que "le phénomène est bien plus étendu qu’estimé : les femmes ou filles excisées ou à risque élevé de l’être sont au nombre de 8.235, un chiffre au moins triple des dernières estimations. Cela transforme un phénomène à tort estimé comme « rare » en vrai problème de société. L’étude révèle aussi que près des deux tiers des gynécologues flamands ont déjà reçu des femmes mutilées en consultation et qu’un nombre non négligeable a fait face à une demande directe d’excision médicale. Une demande face à laquelle les professionnels de la santé sont mal armés. Même si la loi belge poursuit lourdement ceux qui pratiquent ces mutilations, certains professionnels de la santé y font parfois droit : ainsi alors que 45 % des sages-femmes et gynécologues liégeois ont signalé avoir rencontré une mutilation chez une patiente, une majorité des praticiens à qui l’on avait réclamé une réinfibulation ont avoué l’avoir pratiquée. Etrange quand on sait que l’excision est interdite par la loi belge et que parents et exciseur peuvent être poursuivis pour une excision faite en Belgique ou lors d’un séjour de vacances à l’étranger.
Bien entendu, cette étude reste une évaluation, basée notamment sur la présence de certaines nationalités chez qui l’excision est très largement pratiquée. Et, soulignent les chercheurs qui ont réalisé l’étude, il reste certains biais, notamment parce que les mutilations sont liées à l’ethnie et pas à la nationalité. Par ailleurs, ces mutilations, sujet tabou, sont aussi des données protégées par le secret médical. Mais la croissance du phénomène semble indiscutable : le nombre de femmes excisées qui ont accouché en Belgique a triplé ces dix dernières années." (Le Soir, 29 octobre 2010).
Voilà, nous espérons que ces infos t'aideront pour ton travail.
A bientôt,
L'équipe de Paroles d'ados.
merci pour ton message.
Comme tu le précises bien, l'excision est une mutilation génitale. En Belgique, elle est interdite par la loi et des personnes qui profiteraient d'un séjour à l'étranger pour pratiquer ou faire pratiquer cette mutilation peuvent être poursuivis.
C'est un sujet qui t'intéresse on dirait, c'est peu banal de choisir un tel sujet pour un travail !
Tu te demandes, si on comprend bien, si un gynécologue accepterait de pratiquer une excision si une jeune fille lui demandait, c'est bien ça ? Et bien, un tout récent rapport du Service de Santé Publique révèle que "le phénomène est bien plus étendu qu’estimé : les femmes ou filles excisées ou à risque élevé de l’être sont au nombre de 8.235, un chiffre au moins triple des dernières estimations. Cela transforme un phénomène à tort estimé comme « rare » en vrai problème de société. L’étude révèle aussi que près des deux tiers des gynécologues flamands ont déjà reçu des femmes mutilées en consultation et qu’un nombre non négligeable a fait face à une demande directe d’excision médicale. Une demande face à laquelle les professionnels de la santé sont mal armés. Même si la loi belge poursuit lourdement ceux qui pratiquent ces mutilations, certains professionnels de la santé y font parfois droit : ainsi alors que 45 % des sages-femmes et gynécologues liégeois ont signalé avoir rencontré une mutilation chez une patiente, une majorité des praticiens à qui l’on avait réclamé une réinfibulation ont avoué l’avoir pratiquée. Etrange quand on sait que l’excision est interdite par la loi belge et que parents et exciseur peuvent être poursuivis pour une excision faite en Belgique ou lors d’un séjour de vacances à l’étranger.
Bien entendu, cette étude reste une évaluation, basée notamment sur la présence de certaines nationalités chez qui l’excision est très largement pratiquée. Et, soulignent les chercheurs qui ont réalisé l’étude, il reste certains biais, notamment parce que les mutilations sont liées à l’ethnie et pas à la nationalité. Par ailleurs, ces mutilations, sujet tabou, sont aussi des données protégées par le secret médical. Mais la croissance du phénomène semble indiscutable : le nombre de femmes excisées qui ont accouché en Belgique a triplé ces dix dernières années." (Le Soir, 29 octobre 2010).
Voilà, nous espérons que ces infos t'aideront pour ton travail.
A bientôt,
L'équipe de Paroles d'ados.