Dans l’usage problématique, il faut bien comprendre trois notions : la tolérance, la dépendance psychique et la dépendance physique.

La tolérance, c’est quand le corps s’habitue aux effets du produit.
Il faut des quantités de plus en plus grandes pour ressentir les mêmes effets.

La dépendance psychique, c’est quand la personne ne peut plus se passer du produit.
Elle sera triste, tourmentée, anxieuse, ressentira un malaise général lorsqu'elle n'est pas sous influence du produit. Le « j’ai envie de consommer » retentira comme une pulsion, un besoin impérieux.

La dépendance physique, c’est quand le corps s’est tellement habitué au produit qu’il en a besoin pour fonctionner correctement.
Les états de manque peuvent survenir à ce stade sous l’appellation de « syndrome de manque », caractérisé par des symptômes tels que des maux de ventre, de dos, de tête, … et des inconvénients physiques tels que des diarrhées, des nausées, de la transpiration, …. Ces symptômes peuvent aller jusqu’à des troubles sévères tels que des hallucinations dans le cas de l’alcool.

Il faut beaucoup de temps, parfois même des années, avant que la personne toxicomane se rende compte qu’elle fait un usage problématique.
C’est souvent son entourage immédiat qui le perçoit et le vit comme tel dans un premier temps.

La conscience d’avoir un problème de toxicomanie/de dépendance surviendra quand seront réunis des problèmes d’ordre :

• physique
• psychique
• social
• financier
• juridique
• familial

C'est à partir de ce moment-là que les personnes dépendantes désirent modifier leur quotidien.

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